Le culte de la minceur VS mes complexes, une histoire de paradoxes

10 Juin 2014
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Housse
@Coffeencig Haha c'est l'image que j'avais en tête en plus :P La grande toute fine comme une brindille qui risque de s'envoler avec le vent ^^
Si ça peut t'aider, le petit bidou moelleux, parait que c'est parce qu'on mange trop de sucre (surtout les sucres rapides et raffinés) et que le sucre fait stocker à cette endroit (une histoire d'effet de l'insuline si je me souviens bien ^^). Donc vaut mieux privilégié les aliments à IG bas :) (perso, je saurais pas, je suis trop un bec sucré pour ça XD Tu m'enlève mes friandises et mes kellogs, je te fais une dépression XD).
Et le gainage c'est pas mal non plus car ça renforce le transverse (et le transverse soutient quasi tout tes organes alors en le renforcant, ils sont mieux contenues donc déjà tu enlève le bidou dû au organe non soutenu même si tu élimine pas le gras qui est dessus :P)
 
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Réactions : Coffeencig
2 Août 2015
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Lyon
Très bel article qui expose assez bien le problème...

Pour spoiler ma life, j'ai réussi il y a 3 ans à completement (ou presque) ignorer toute cette culture ... Adolescente, je n'ai jamais eu de soucis de complexe, j'étais plutot musclée et bien proportionnée.
C'est en arrêtant le sport il y a 4 ans que j'suis devenue molle de la cuisse (j'ai pas perdu 1gramme en arretant le sport, mais j'ai perdu 70% de ma masse musculaire. vive la graisse !).
Pour soucis de santé (taux trop elevé de cholesterol) par la suite, je devais faire un regime contre le cholesterol, et là, en 5 mois, sans m'en rendre compte, j'ai perdu 10 kilos ... C'est un jour où, quand je me suis allongée sur le dos, les jambes relevées pliées, que je me suis rendue compte que mes cuisses ne se touchaient plus ... j'ai regardé dans un miroir, et j'avais maigri un truc de dingue (passée à un 36 pour 1m70).
Et bien autant la plupart des filles auraient kiffé ça (nan mais attend, le régime où tu perds sans t'en rendre compte !),
mais moi, je me suis détestée. Visage creux, cotes visibles au dessus de mon décolté, petit cul (alors que j'étais tellement fiere de mon "cul de black" alors que je suis "européenne" ...). Alors que pourtant, ce n'était pas dans l'extreme !

Depuis, j'ai repris mon poids d'avant (+10kilos donc par rapport à cette periode), et franchement, je me sens beaucoup mieux ... meme si j'ai des bourlets au ventre, des poignées d'amour sympathiques et un gros cul un peu flasque.

Dans les moments de faiblesse type le printemps, avec justement toute la promo "healthy", peau lisse etc, ce que je fais du coup c'est me rappeler le mal etre dans lequel j'avais plongé mon esprit quand justement, je correspondais aux critères de beauté actuels.

Et me dire que oui, j'ai de la cellulite, oui j'ai un peu de ventre, mais au fond, c'est bien mieux que de se sentir en mauvaise santé, donc c'est tant mieux.


J'espère que tout le monde arrivera un jour à avoir cette prise de conscience, ça change la vie ;)

PS : ca ne m'empeche pas pourtant, quelques mois avant les vacances d'été, de me tartiner les cuisses allègrement avec de la creme anti-cellulite pour tenter (mais echouer) de lisser la peau de mes cuisses ;)
 
2 Juillet 2015
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32
Cet article est vachement intéressant et en lisant les commentaires, on voit à quel point on a tous un rapport un peu différent vis à vis de tout ce foutoir.

En ce qui me concerne; quand j'étais ado, j'ai eu la phase de "acheter des crèmes avec des algues dedans" et "faire attention" (comprendre: faire n'importe quoi. Dans un sens ou dans l'autre).

Et il y a quelques mois, j'ai eu un fioutu déclic. Faut savoir que j'ai une petite maladie rigolote qui porte le doux nom d'hypersomnie idiopathique. J'ai vu ma sympathique neurologue qui m'a dit "hum, bichette, t'as pris 5kg en un an. Moi j'men tape, si tu t'aimes c'est cool. Mais fais gaffe, parce que les gens qui prennent du poids en ayant cette maladie, s'ils prennent trop, ça peut rajouter une apnée du sommeil en plus. Après j'dis ça, j'dis rien..." (vilaine bonne femme).

Mon amour pour le gras et le sucre m'ont suppliée de ne pas écouté. Mais en vrai, je mangeais trop: quand j'avais plus faim, je finissais quand même mon assiette même si j'étais trop mal après hein. Comme quand j'étais petite à la cantine. Comme si à la faim du repas un main maternelle me tapotait le front en disant " c'est bien mon petit, tu as finis ton assiette".

En écoutant mon corps un peu plus, et en mangeant vraiment quand j'avais faim, bah les 5kg fautifs ils sont partis et ça m'a pas demandé un effort surhumain non plus. Pour autant j'achète toujours du nutella et du fromage. C'est juste que maintenant, je défonce pas le pot ou le paquet plus vite que mon ombre.

Voilà voilà.
(Bon c'était pas pour la jouer donneuse de leçon en mode " moi j'ai tout compris et je vous dis keske vous devez faire". C'est juste mon histoire et mon ressenti. Je me doute bien que chacune ne vit pas les choses de la même façon. Mais pour celles qui seraient perdues, ça peut-être une piste. A condition d'y aller tranquillement, sans culpabilisation. J'aurais bien continué à vous racontez mon épopée d'aventurière d'appartement mais bon, je pense que vous voyez l'idée :d

Pardon pour le pavé,
:fleur::fleur::fleur::fleur::fleur: (j'ai pas trouvé de patate)
 
1 Février 2014
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Paris
merci pour cet article très intéressant dans lequel je me retrouve un peu. Je connais (comme beaucoup) cette ambivalence, le fait d’être absolument exaspéré par cette injonction au "corps parfait" mince musclé, tout en ayant un rapport difficile avec mon propre corps qui ne parait jamais assez bien.
A 17 ans je pesais 55 kilos pour 1m 64 (je ne m'aimais pas spécialement et je manquais énormément de confiance en moi), à force d'entendre ma famille me dire régulièrement que "ce n'était peut être pas une bonne idée de me resservir", j'ai pensé que je devais maigrir. Aujourd'hui je pèse 39 kilos et j'essaie de me battre contre mes troubles alimentaires. J'ai l'impression que peut importe le poids, la taille, l'apparence il est extrêmement difficile de se regarder avec bienveillance et ce foutu culte du corps parfait fantasmé n'aide vraiment pas à être épanoui .
 
2 Juin 2013
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Bretagne
merci pour cet article très intéressant dans lequel je me retrouve un peu. Je connais (comme beaucoup) cette ambivalence, le fait d’être absolument exaspéré par cette injonction au "corps parfait" mince musclé, tout en ayant un rapport difficile avec mon propre corps qui ne parait jamais assez bien.
A 17 ans je pesais 55 kilos pour 1m 64 (je ne m'aimais pas spécialement et je manquais énormément de confiance en moi), à force d'entendre ma famille me dire régulièrement que "ce n'était peut être pas une bonne idée de me resservir", j'ai pensé que je devais maigrir. Aujourd'hui je pèse 39 kilos et j'essaie de me battre contre mes troubles alimentaires. J'ai l'impression que peut importe le poids, la taille, l'apparence il est extrêmement difficile de se regarder avec bienveillance et ce foutu culte du corps parfait fantasmé n'aide vraiment pas à être épanoui .
Comment peut-on te faire ce genre de commentaire? Je n'ai pesé qu'une seule fois 55Kg pour 1m64 également, c'était au plus profond de ma dépression...
 
1 Février 2014
38
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Paris
Comment peut-on te faire ce genre de commentaire? Je n'ai pesé qu'une seule fois 55Kg pour 1m64 également, c'était au plus profond de ma dépression...
honnêtement je ne sais pas (et vue les rapports que s’entretient avec ma famille j'ai pas trop envie de leur poser la question), mais j'ai aussi du mal à comprendre. Maintenant j'ai les réflexions inverses "je suis un sac d'os, c'est moche et aucun homme ne voudrait de moi" ce qui est stupide étant donné que je vis avec quelqu'un depuis 3 ans.
 
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Réactions : LovelyLexy
2 Juin 2013
315
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Bretagne
@Freyga : C'est tout aussi stupide que l'inverse. Tout aussi stupide que ceux qui m'ont dit que j'étais super bien ou au contraire trop mince quand je pesais 55Kg en pleine dépression ("tu n'as jamais été aussi bien" vs "tu as les joues creuses") - comme si ça m'apportait de savoir leur avis sur mon poids quand je ne mange plus rien tellement je suis mal... En fait, tout jugement sur ton poids est stupide. La vraie question est : te sens-tu bien? Peux-tu faire ce que tu as envie de pouvoir faire avec ton corps? Éventuellement, si on veut vraiment le faire un peu strict, est-ce ok pour ta santé?
Moi en ce moment, je pèse 97Kg. Je ne me suis repesé que tout récemment car ce n'est pas le poids qui me dit que ça ne va pas, mais mon dos qui en souffre, mon manque d'endurance au judo... Je trouverai ça toujours étrange que ce n'est pas ce que les gens me demandent - ils veulent savoir le chiffre sur la balance et faire la grimace parce que ça avoisine les 100Kg, mais personne n'est capable de savoir, juste en me voyant, si je pèse 85, 90 ou 95Kg, alors que s'ils m'observaient vraiment, ils auraient des commentaires plus pertinents (genre : tu t'essouffle vite, tu as souvent mal au dos, tu as du mal à tenir la cadence du judo...). Les commentaires que je recevais avant, c'était "ton homme ne va pas aimer" (maintenant que j'ai un homme qui est nettement en surpoids également, bizarrement, personne ne pense que ça pourrait le déranger) et "vous aurez du mal à avoir des bébés" (non mais sérieux, j'ai à peine 25 ans, laissez moi tranquille avec vos envies de bébés), je crois que j'ai trop l'air d'un chien prêt à mordre maintenant pour qu'on me fasse encore ce type de commentaire. 8)
 
11 Septembre 2014
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Merrytown
Le pire c'est que, qu'on fasse du 38, du 42 ou du 54, tout le monde se sent en souffrance... même si l'une va se dire "ah non mais quand même je suis plus grosse/mince que toi..." , même si pendant 3secondes je me dis "je préférerais faire moi aussi du 38 ou du 40" : peu importe. Tout le monde se sent mal, de la même façon, dans son corps et justement, ça c'est pas normal. Normalement, que je me sois cognée le genoux contre mon bureau ou que j'aie une fracture du genoux, j'ai pas mal pareil, une douleur est plus forte que l'autre... mais avec le poids non, dès qu'on passe la barre (qui est placée super basse) du "trop gros" eh bien, on a mal, peu importe le poids affiché sur la balance.

Ou en tout cas c'est ce que je ressens.

Je suis actuellement en "surpoids", avec le plus gros poids que j'ai jamais fait (69kilos pour 1m53), pour les unes c'est pas tant que ça, pour les autres c'est beaucoup, et ça continue de monter, tranquillement mais sûrement, parce que ça ne va pas super, parce que je "mange trop" par rapport à mes dépenses, et que je n'ai plus envie de faire d'efforts, et qu'il suffit d'ailleurs que mon copain me dise "t'as vraiment besoin de manger ça maintenant ?!" ou "Ah bah bravo, les légumes t'en veux pas mais tu manges une glace, tu te fous de moi ?!" pour que j'ai envie de m'enfiler des pots de glaces dès qu'il n'est plus dans les parages. Youhou.

Mais ce que j'ai remarqué, et qui m'effare en fait, c'est que : que je fasse 69, 60 ou 53kg, que je fasse 20, 10 ou 3 kilos de trop, je me vois exactement de la même façon : ronde et donc certes "trop grosse". Que j'ai 1 ou 20 bourrelets, ça change rien, et c'est assez hallucinant... tellement c'est ancré en nous que si t'es pas mince et dans du 36 = t'es grosse, point. En fait, il n'existe pas d'entre-deux. Est-ce que je me sentais mieux quand je faisais 10 kilos de moi ? Non. Ouais, objectivement, c'était certainement mieux, mais en fait... je ne me sentais pas mieux que maintenant. Et quand je faisais du 36 ? Eh bien j'aurais bien voulu perdre à tel endroit, allez, encore deux-trois kilos en moins...

Chez les hommes, j'ai l'impression que c'est un peu différent dans le vocabulaire courant. Que la notion de "gros" arrive plus tardivement que pour nous. Y'a les mecs minces, les mecs "un peu fort", les "forts" ou "costauds", puis les "gros" , les "obèses" etc. Il y a beaucoup d'hommes "un peu fort" autour de moi, ils ne sont pas minces, ils ne sont pas non plus "gros", ils ont un peu du bide, de bonnes cuisses, bon... PERSONNE ne leur fait de réflexion sur leur poids. Comment ils sont considérés ? Comme "normaux", par les hommes comme les femmes.
Mais, que passe dans les parages une nana un peu petite et qui fait du 40 et : "elle est grosse" "elle est bien ronde" et blablabla. Point. Tu es au-dessus de la norme des medias = t'es grosse. Que tu aies 3 ou 20 kilos en trop. Bien sûr, à un moment dans le surpoids on est encore plus montré du doigt et humilié, mais j'ai le sentiment qu'entre le mince et le obèse il y a toute une échelle de nuances qui sont pourtant réunies dans une seule et même boîte : "trop grosse".

C'est à la fois ce qui me désole et ce qui paradoxalement m'empêche de finir en dépression à cause de mon poids : quoi que je fasse, ce ne sera jamais bien. Au mieux je ne pourrais qu'être "normale" (la norme attendue) et ça me demanderait tellement d'efforts que ça n'en vaut pas la peine (quand on est toute petite, adulte, j'ai l'impression que c'est chaud de mincir, de descendre en dessous des 50kg, mais je me trompe peut-être, c'est juste d'expérience. Avec des régimes et en mangeant vraiment peu de calories, je descendais pas en-dessous).
 
Dernière édition :
11 Février 2014
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écoute pas ce que les gens disent .
J'ai une taille et un poids qu'on peut juger presque "idéaux" pour certaines de mes potes, et même médicalement parlant et pour autant tu as raison je me sens pas forcément à l'aise dans ma peau tout le temps. J'ai pas mal de complexes, que ce soit d'avoir trop de formes à un endroit, trop maigre à d'autres.
On nous dit d'avoir une "taille mannequin", ma soeur l'a (sur le papier) et pourtant depuis le lycée on l'accoste pour lui demander si elle est anorexique :o
Que tu sois trop grosse, "normale", trop maigre, il y aura toujours des gens pour faire des commentaires.
Moi certes j'ai des complexes mais justement qui deviennent de plus en plus des "choses que je n'aime pas trop chez moi", plutôt que des "complexes" qui prennent beaucoup place dans tes pensées, qui te mettent mal etc... faut juste se dire qu'au fond, on s'en fou. Est-ce que c'est important? perso je m'en cale^^
Et si on me donnait la possibilité d'être la fille la plus bonasse du monde" je sais déjà que je dirais non. je n'ai pas envie de plaire seulement pour mon physique.
Enfin bref mange si t'as envie de manger, remballe ton copain si t'as envie de manger(enfin d'abord explique lui peut être que ses remarques c'est pas tip top et ça fait plutôt l'effet inverse), et si vraiment ça te rend malade (dépression etc) d'être en surpoids, renseigne toi à fond (pas que sur les régimes, mais les activités physiques etc..)plutôt que de te fixer des objectifs (50kg si j'ai bien compris) et que ça te déprime parce que t'y arrives pas)..
(en tout cas je compatis, j'ai déjà "essayé" de grossir et j'y arrive pas^^, j'ai essayé justement, vite fait, et ça n'a pas marché. Mais je me suis aussi rendue compte que dans tous les cas comme tu le disais je trouverais toujours un truc qui ne va pas, donc arrête de te prendre la tête(plus facile à dire qu'à faire).

(j'anticipe les "tu trouves pas ça dégueulasse de lui dire que t'as envie de grossir alors qu'elle veut maigrir blabla": non, the point is: on est toutes mal foutues(surtout dans la tête)
(et grossir peut être beaucoup plus dur que maigrir(pour CERTAINES) )
 
19 Juin 2014
661
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@chaCcha Non, je vais pas dire que t'est dégeulasse, parce que ce je relève de ton intervention c'est : c'est souvent difficile de modifier (en prendre ou en perdre) notre poids quand on en est à notre poids normal. En gros, je pense que c'est ce que tu disais et tu as raison.

En ce qui me concerne. Si je m'entraîne 6 jours par semaine, ce que j'ai déjà fait pendant presque 2 ans, je perd un peu de poids, mais vraiment un peu. Pour autant de dépense énergétique pendant une période relativement longue, j'ai dû perdre maximum 10 kilos! (en m'alimentant de façon équilibrée, sans me priver, et sans constamment surveiller mon alimentation - à ma faim quoi). Mais ma vie a changé : plus de responsabilités, etc, et j'ai parfois réduit à 2 jours semaines. Aujourd'hui j'en suis à 4 jours, et oui, j'ai repris un peu de poids... mais je suis toujours autour de la même chose à plus ou moins 5 kilos. Malgré tout, il y a des jours où ça m'obsède - où j'essaie mes vêtements et je me demande si ils me semblent plus ajusté qu'avant. D'autres jours, je m'en fiche et je me dis que si mon corps ne m'occasionne aucun inconfort ou problème de santé, c'est que je dois être correcte comme je suis... Mes proches ne voient généralement pas la différence. Et puis j'ai réalisé que les objectifs (poids ou autre) pour moi, ça ne marche pas, ça me démotive. Dernièrement j'ai remarqué que j'avais moins de plaisir à courir depuis que je regardais de près en combien de temps je fais tant de kilomètres. Parce que je termine en disant « mince, je pensais que je pouvais faire mieux » ou « je me suis pourtant défoncée, mais ça n'a rien donné de plus... ». Alors j'ai décidé de tranquillement revenir à comment je courais avant : en me fichant éperdument du temps et des kilomètres. Parce que je n'ai pas cette ambition en moi. Avant je courais pour moi-même, pas pour me comparer, et c'est dans cet esprit que j'avais perdu du poids sans même m'en rendre compte où chercher à en perdre.

Bref, pour moi :
plaisir = en faire plus = récolter les bénéfices sans s'y attendre = motivation
S'attendre à des résultats = frustration de ne pas y arriver assez vite = déplaisir = démotivation
 
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Réactions : LovelyLexy
11 Septembre 2014
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Merrytown
Héhé, je remballe mon copain quand il fait ses réflexions, t'inqui_ète ^^ (quand même, faut pas abuser :P Mais faut dire qu'il est perdue face à la nana qui est là "je suis trop grosse, je rentre plus dans mes fringues, snif" et 2secondes après "Miam, de la Ben&Jerry's !")

Et je fais plein de sport en plus... (1h cinq fois par semaine) erf.

Mais c'est surtout que je trouve ça très dur de se dire "on s'en fout", "on s'en fout du regard des autres, les écoute pas". C'est un idéal à atteindre, mais notre société nous pourrit tellement - dès l'enfance - nos repères sur notre corps qu'il est dur de lutter contre son inconscient. Et quand on tombe dans certaines cases mal-vues par la société (surpoids, être une femme, etc.) cases que les gens ne remettent pas en cause naturellement, certaines choses sont dures à combattre, même chez nous-même.

Parfois, cette lutte est moins dure pour les uns que les autres. Mais comme lorsqu'il faut lutter contre des tocs ou des phobies, j'ai le sentiment que quand on a ça ancré dans notre inconscient, il faut bien plus que se dire "mais non, je suis bien" au niveau conscient pour arriver à dépasser ça. Il faut se le dire, bien sûr, mais sans doute aussi creuser plus loin. Et dans l'idéal : que cette société change et nous laisse être comme on est. En plus : je parie que pas mal de personnes qui n'ont pas un rapport super sain à la nourriture, dans une société qui ne nous complexerait pas sur notre corps, on se retrouverait certainement naturellement plus mince que dans celle-ci (où on mange souvent par frustration).

J'avais vu des nutritionnistes, qui me donnaient des régimes "pour mincir" qui ne fonctionnaient pas vraiment et ils étaient tous surpris et du coup me disaient de diminuer les quantités. Au final j'étais démoralisée à manger mes 4 légumes vapeur qui se battaient en duel.
Finalement, j'ai vu un médecin spécialisé dans le surpoids avec qui j'ai pas mal discuté, il m'a dit que déjà j'avais un petit métabolisme, donc j'avais besoin de très peu manger, tout bêtement. Et que dans une société comme la nôtre où on mange beaucoup par convention sociale, où on fait 3 à 4 repas par jours etc, je serais forcément ronde si je veux suivre ça. À moins effectivement de me priver, ce qui n'est pas forcément chouette non plus. Il m'a dit que le vrai souci c'est de trouver pourquoi je mange plus que ma faim ou mes besoins. On en revient à ces histoires de mal-être inconscient qu'on endort par de la nourriture... c'est sur ça avant tout qu'il faudrait travailler en ce qui me concerne, mais après, rien que de nous enlever la pression constante du poids, et de l'apparence physique, dans cette société ça diminuerait le mal-être pour pas mal de femmes je pense... et ça redonnerait un rapport sain à notre corps. On n'aurait plus à se dire "je m'en fous, j'écoute pas les autres", on le vivrait tout naturellement :d
 
Dernière édition :
11 Février 2014
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ah ouais attention quand je dis "faut s'en foutre" je sais bien que c'est plus facile à dire qu'à faire^^ Je me mets encore mal régulièrement à cause de mon physique, mais ça va beacoup mieux qu'avant, ça ne me gâche plus la vie en tout cas
 

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