Je me reconnais assez dans cet article... En fait, petite, j'ai passé une période où j'étais vraiment maigre - je ne mangeais que des laitages, j'ai été très chiante avec la nourriture de mes 16 mois à mes 13 ans en fait (et je le suis encore pas mal, mais chut) - et j'ai commencé a avoir un peu d'embonpoint quand je suis rentrée au collège. Le soucis ce n'est pas vraiment le poids, même s'il était légèrement au-dessus de la moyenne, c'est plutôt la taille qui posait un soucis ; merci à ma mère qui a glissé dans la moitié de mon caryotype de quoi ne pas me faire dépasser les 1m55.
Bref, en gros le poids était plutôt bon pour mon âge mais j'ai toujours été petite, donc proportionnellement j'étais bouboule et je me souviendrais toujours de l'infirmière du collège qui m'avait dit durant la visite médicale de 6ème qu' "il faudrait commencer à faire attention". Les complexes entrent dans le game. Ensuite, ma doctoresse s'était indignée en critiquant l'incompétence de l'infirmière en question, et m'avait rassurée en disant que j'étais parfaitement dans la norme. Ahah, t'as de l'humour, ça n'enlève rien.
Ça s'est "arrangé" quand j'ai commencé à prendre des formes. En 4ème, vers 12/13 ans. J'ai pris des seins de manière assez conséquente mais j'avais toujours ce ventre qui me saoulait. On ajoute la "grosse ossature" qui n'aide pas, notamment pour les cuisses aussi. Et puis vous savez, j'étais entrée ronde au collège, et quand c'est comme ça on est cataloguée alors j'aurais pu perdre 20kg que ça n'aurait rien changé et que j'aurais eu le droit à des remarques sur mon poids - les mecs, au collège, c'est con. Pf. ). Et je le prenais mal, me sentait coupable de ce que je mangeais, vraiment je prenais en compte ces remarques désobligeantes. Le renouveau a été le lycée en fait.
C'est mon lycée de secteur tout de même, donc beaucoup de gens du collège mais j'ai eu la chance - merci le latin - de me retrouver dans une classe d'option, donc avec beaucoup de sport-études (footeux ! ) qui n'étaient pas des environs et donc la plupart des gens ne me connaissaient pas. Franchement je n'ai plus eu trop de remarques depuis mon arrivée au lycée sur mon poids. Mais vous savez quoi ? Bah je suis toujours complexée. 1m55 pour 59kg. 16 ans, croissance terminée. Je ne prends ni ne perd jamais alors que je mange à l'antipode de l'équilibré (ce que je veux quand je veux). Je trouve que depuis le temps j'ai perdu du bide mais il me complexe quand je compare au fille naturellement fines, élégantes, féminines au naturel dont les cuisses font l'épaisseur de mon bras. Mes cuisses aussi je les trouve trop grosses d'ailleurs. Petite consolation, ces filles sont plates et j'aime plutôt les formes que j'ai même si un peu trop plantureuses pour que je considère être "assez maigre". Être "assez maigre" c'est horrible à dire, je trouve.
Ah, oui, je ne supporte pas le culte de la minceur non plus. Mais il est trop encré en nous pour que nous n'en prenions pas compte, je pense.
L'article est super, je n'écris pas souvent sur le forum mais là je n'ai pas pu m'en empêcher, merci @Sophie Riche , vraiment.
(Désolée de tout ce racontage de vie...)
Bref, en gros le poids était plutôt bon pour mon âge mais j'ai toujours été petite, donc proportionnellement j'étais bouboule et je me souviendrais toujours de l'infirmière du collège qui m'avait dit durant la visite médicale de 6ème qu' "il faudrait commencer à faire attention". Les complexes entrent dans le game. Ensuite, ma doctoresse s'était indignée en critiquant l'incompétence de l'infirmière en question, et m'avait rassurée en disant que j'étais parfaitement dans la norme. Ahah, t'as de l'humour, ça n'enlève rien.
Ça s'est "arrangé" quand j'ai commencé à prendre des formes. En 4ème, vers 12/13 ans. J'ai pris des seins de manière assez conséquente mais j'avais toujours ce ventre qui me saoulait. On ajoute la "grosse ossature" qui n'aide pas, notamment pour les cuisses aussi. Et puis vous savez, j'étais entrée ronde au collège, et quand c'est comme ça on est cataloguée alors j'aurais pu perdre 20kg que ça n'aurait rien changé et que j'aurais eu le droit à des remarques sur mon poids - les mecs, au collège, c'est con. Pf. ). Et je le prenais mal, me sentait coupable de ce que je mangeais, vraiment je prenais en compte ces remarques désobligeantes. Le renouveau a été le lycée en fait.
C'est mon lycée de secteur tout de même, donc beaucoup de gens du collège mais j'ai eu la chance - merci le latin - de me retrouver dans une classe d'option, donc avec beaucoup de sport-études (footeux ! ) qui n'étaient pas des environs et donc la plupart des gens ne me connaissaient pas. Franchement je n'ai plus eu trop de remarques depuis mon arrivée au lycée sur mon poids. Mais vous savez quoi ? Bah je suis toujours complexée. 1m55 pour 59kg. 16 ans, croissance terminée. Je ne prends ni ne perd jamais alors que je mange à l'antipode de l'équilibré (ce que je veux quand je veux). Je trouve que depuis le temps j'ai perdu du bide mais il me complexe quand je compare au fille naturellement fines, élégantes, féminines au naturel dont les cuisses font l'épaisseur de mon bras. Mes cuisses aussi je les trouve trop grosses d'ailleurs. Petite consolation, ces filles sont plates et j'aime plutôt les formes que j'ai même si un peu trop plantureuses pour que je considère être "assez maigre". Être "assez maigre" c'est horrible à dire, je trouve.
Ah, oui, je ne supporte pas le culte de la minceur non plus. Mais il est trop encré en nous pour que nous n'en prenions pas compte, je pense.
L'article est super, je n'écris pas souvent sur le forum mais là je n'ai pas pu m'en empêcher, merci @Sophie Riche , vraiment.
(Désolée de tout ce racontage de vie...)