Pour info, je crois que l'article en parle, ou je l'ai lu ailleurs, en attendant, le crime passionnel notamment est considéré comme circonstances atténuantes. Donc c'est aussi en ce posant contre ce genre de considération, comme quoi un meurtre qui intervient dans le cadre d'un couple est crime passionnel puisse être une circonstances atténuantes. C'est aussi en ça que c'est sexiste "tuez votre conjoint (cad : la femme dans la grosse majorité des cas) c'est juste passionnel, c'est moins grave que si vous tuiez votre voisin car il a marché sur votre pelouse". Pour moi un meurtre ne devrait pas avoir d'autres circonstances que volontaire/involontaire. En attendant, le féminicide est nécessaire car pour le moment il est catégorisé la majeure partie du temps en "crime passionnel"...
Du reste, j'ai pas envie de débattre ici sur le fait qu'un homme qui bat sa femme c'est dû au système patriarcal, donc à son contexte éducatif qui a de toute façon été sexiste (je parle de la situation que je connais : en France). Donc dès l'instant où un homme bat sa conjointe, il se considère en droit de battre sa conjointe, sinon il ne le ferait pas. Un homme qui se considère en droit de la battre se considère supérieur à elle. C'est sexiste. S'il en vient à la tuer, c'est du sexisme.
Maintenant quand on me rétorque "mais des femmes battent leurs conjoints" ouai c'est vrai mais regardez les stats, c'est franchement pas courant. Et du reste l'homme battu n'ose pas porter plainte (donc peut potentiellement être victime de meurtre) ? C'est aussi à cause du sexisme, les féministes se battent aussi pour que les hommes en détresse n'aient plus peur de s'en plaindre.
Donc non tous les meurtres de femmes ne sont pas des féminicides, mais quand un homme tue sa conjointe, il y a de fort risque pour qu'actuellement ça soit un crime passionnel (cisconstance atténuante, si pas en justice, aux yeux du public) et ça c'est insoutenable. C'est encore une fois considérer la femme inférieure car son meurtre au sein d'un couple renvoie à la passion, celle d'un homme qui imagine qu'elle lui appartenait. Nope... je suis contre. Donc si faut passer par la reconnaissance du fémincide pour arriver à l'égalité de traitement des homicides devant la justice... ok.
D'ailleurs homicide...
Du reste, j'ai pas envie de débattre ici sur le fait qu'un homme qui bat sa femme c'est dû au système patriarcal, donc à son contexte éducatif qui a de toute façon été sexiste (je parle de la situation que je connais : en France). Donc dès l'instant où un homme bat sa conjointe, il se considère en droit de battre sa conjointe, sinon il ne le ferait pas. Un homme qui se considère en droit de la battre se considère supérieur à elle. C'est sexiste. S'il en vient à la tuer, c'est du sexisme.
Maintenant quand on me rétorque "mais des femmes battent leurs conjoints" ouai c'est vrai mais regardez les stats, c'est franchement pas courant. Et du reste l'homme battu n'ose pas porter plainte (donc peut potentiellement être victime de meurtre) ? C'est aussi à cause du sexisme, les féministes se battent aussi pour que les hommes en détresse n'aient plus peur de s'en plaindre.
Donc non tous les meurtres de femmes ne sont pas des féminicides, mais quand un homme tue sa conjointe, il y a de fort risque pour qu'actuellement ça soit un crime passionnel (cisconstance atténuante, si pas en justice, aux yeux du public) et ça c'est insoutenable. C'est encore une fois considérer la femme inférieure car son meurtre au sein d'un couple renvoie à la passion, celle d'un homme qui imagine qu'elle lui appartenait. Nope... je suis contre. Donc si faut passer par la reconnaissance du fémincide pour arriver à l'égalité de traitement des homicides devant la justice... ok.
D'ailleurs homicide...


) que certaines balayent le peu de victimes hommes. Ne sont-ils pas eux aussi, dignes d'être écoutés, et entendus en tant que victimes ? Les statistiques sont faites pour être utilisées comme ce qu'elles sont : des outils, et rien d'autre. Sous prétexte d'une cause à défendre (aussi noble et nécessaire soit-elle), ne devenons pas des bourreaux par indifférence. Je vais pousser le bouchon un peu loin, exprès pour faire réfléchir (avocate du diable bonsoir) : si en effet seules 10% des femmes portent plainte pour violences, alors qu'elles sont élevées dans l'optique d'être de futures victimes, selon vous, combien d'hommes, élevés pour être des machos en puissance, portent effectivement plainte ? Je le répète, les statistiques sont une aide, rarement le parfait reflet d'une réalité individuelle. Sachons lire entre les lignes et nous montrer aussi bien fermes qu'équitables, les hommes le méritent aussi. Je vais encore pousser un peu plus le bouchon, après j'arrête : j'ai l'impression de voir dans cette démarche une "déformation" des faits. Un peu comme le phénomène de la croyance qui s'auto-valide : on croit par exemple que les robinets noirs fuient plus souvent que les chromés. On va donc chercher toutes les études qui prouveront que les robinets noirs fuient plus souvent que les chromés, tout en occulant la peut-être unique étude qui se sera intéressée au taux de robinets chromés défectueux sur le marché. Un peu comme les "mauvais" scientifiques qui chercheront à prouver une croyance, et non une hypothèse tirée de l'observation rationnelle des faits. Ce n'est pas parce qu'il n'y a qu'un homme victime de crime sexiste contre (je dis n'importe quoi) 250 femmes qu'il faut pour autant l'oublier : c'est la théorie qui s'adapte au vivant, jamais l'inverse. Nous n'avons pas le droit d'oublier cette unique victime homme sous prétexte que nous avons "un combat à mener", aussi noble et nécessaire soit-il. Voilà, ce "petit" paragraphe n'était pas un pamphlet contre une tentative de faire ce qui est nécessaire, mais j'avais à coeur de renverser un peu la vapeur pour faire réfléchir.