« Le Génie lesbien » prouve que nous avons toutes besoin de la radicalité d’Alice Coffin
- Initiateur de la discussion Marie Turcan
- Date de début
M
Membre supprimé 334599
Guest
ce que je voulais exprimer, c'est surtout que c'est un extrémisme que de mettre tout les hommes dans le même sac, et vouloir répondre à l'oppression patriarcale par une oppression matriarcale. Je suis féministe, j'ai été critiquée pour cela aussi, ainsi que de ne pas correspondre aux normes (je suis musclée par ex, et y a du rejet la dessus, car je ne suis pas une petite chose fragile, mais une femme avec des muscles saillants et une grande force). Mais partir dans de telles extrêmes au point de ne plus vouloir lire d'oeuvres d'hommes et de vouloir les éliminer, non. il faut vivre dans l'équité (et non l'égalité qui est en fin de compte inégalitaire). et le respect des sexes.
J'ai été violée, j'ai été agressée, j'ai subi moultes moqueries, mais je ne vais pas hair les homme pour autant, il faut voir au délà, le fondement même des raisons de ces agressions, le manque d'éducation, le non respect des femmes etc.. et lutter contre cela, via l'éducation notamment; C'est un long chemin tortueux. Et non répondre par de la misandrie, c'est encore créer des ruptures et des haines inutiles
J'ai été violée, j'ai été agressée, j'ai subi moultes moqueries, mais je ne vais pas hair les homme pour autant, il faut voir au délà, le fondement même des raisons de ces agressions, le manque d'éducation, le non respect des femmes etc.. et lutter contre cela, via l'éducation notamment; C'est un long chemin tortueux. Et non répondre par de la misandrie, c'est encore créer des ruptures et des haines inutiles
Je rebondis mais des femmes font des métiers tout aussi pénible que les hommes (autant physiquement que psychologiquement). On est majoritaire dans la santé, et pourtant aide soignant c'est pas plus reluisant que éboueur, c'est aussi dur physiquement.
D'ailleurs dans les métiers dits masculins, il y a des femmes. Et je les admire car supporter le sexisme au quotidien.
Quand j'étais jeune adulte, j'ai travaillé pour l'agglo de mon village aux espaces verts. J'étais la seule nana. Et pourtant premier jour de boulot, je me suis faites engueulée parce que j'allais trop vite pour tailler les haies (tu comprends fallait garder la haie pour la semaine
, vrai sketche de la brigade des feuilles en vrai que j'ai vécu).
Ils étaient pas méchants cependant et malgré quelques remarques sexistes, ça c'est vite calmé. En fait c'était leurs visions de la femme qui est pas doué pour un tel métier qui leur faisait dire ça. Et en une journée j'avais casser leurs points de vue. Par contre c'est super dur de devoir faire ses preuves, plus qu'un homme, dans le même genre de boulot.
Beaucoup de femmes ne vont pas vers de tel travail car elles ne veulent pas subir le sexisme et les remarques au quotidien. Femme de ménage à l'hôpital (ASH) c'est comme éboueur vu la quantité de déchets que tu transportes, et pas les déchets les plus reluisant car venant de l'hôpital. Pourtant c'est une majorité de femmes ? Et c'est clairement pas payer autant qu'eboueurs...bon après tant mieux que le métier est bien payé en vrai, cela devrait être le cas pour tous les métiers (encore plus les pénibles).
Et aide soignante, quand tu soulèves un patient de 150 kilos (aucun jugement sur les poids), sans machinerie car ça coute trop cher, et seule car manque de personnel, c'est aussi pénible et ça te casse le dos.
Ceci dit j'ai connu pas mal de femmes dans le métier du bâtiment (maçons mais aussi peintre en batiment).
C'est pareil pour l'armée, je rappelle que les femmes au front sont autorisés depuis pas longtemps et dans certains pays c'est toujours pas le cas. Si on prend une armee mixte comme l'Israël (alors pareil je cite pour l'exemple mais je dis pas que c'est un exemple surtout sur le service militaire y et obligatoire pour tous et dure longtemps), c'est une armée mixte, les femmes y sont nombreuses et font les mêmes choses que les hommes.
Généralement ce qui fait que les femmes ne vont pas à l'armée malgré l'envie (avant d'être politisée, je voulais être infirmière militaire), c'est souvent l'ambiance hyper sexiste et toxique. Pas la pénibilité. On a interdit pendant des centaines d'années aux femmes de prendre les armes pour leurs pays et leurs familles. Pourtant malgré cela, il y en avait, mais elle risquait la cours martiale et la peine de mort.
Dans la résistance française, les femmes étaient légions et c'est en partie grâce à elle que la résistance était aussi efficace car l'opposition ne soupçonnait pas au début les femmes.
Faut un peu arrêter avec les clichés comme quoi on refuse les métiers pénibles. C'est totalement faux. On refuse pas plus que les hommes. D'ailleurs souvent se sont des étrangers qui font ses métiers là car les français n'en veulent pas. Et se sont souvent les hommes qui s'expatrient car les femmes gèrent les familles.
D'ailleurs dans les métiers dits masculins, il y a des femmes. Et je les admire car supporter le sexisme au quotidien.
Quand j'étais jeune adulte, j'ai travaillé pour l'agglo de mon village aux espaces verts. J'étais la seule nana. Et pourtant premier jour de boulot, je me suis faites engueulée parce que j'allais trop vite pour tailler les haies (tu comprends fallait garder la haie pour la semaine
, vrai sketche de la brigade des feuilles en vrai que j'ai vécu). Ils étaient pas méchants cependant et malgré quelques remarques sexistes, ça c'est vite calmé. En fait c'était leurs visions de la femme qui est pas doué pour un tel métier qui leur faisait dire ça. Et en une journée j'avais casser leurs points de vue. Par contre c'est super dur de devoir faire ses preuves, plus qu'un homme, dans le même genre de boulot.
Beaucoup de femmes ne vont pas vers de tel travail car elles ne veulent pas subir le sexisme et les remarques au quotidien. Femme de ménage à l'hôpital (ASH) c'est comme éboueur vu la quantité de déchets que tu transportes, et pas les déchets les plus reluisant car venant de l'hôpital. Pourtant c'est une majorité de femmes ? Et c'est clairement pas payer autant qu'eboueurs...bon après tant mieux que le métier est bien payé en vrai, cela devrait être le cas pour tous les métiers (encore plus les pénibles).
Et aide soignante, quand tu soulèves un patient de 150 kilos (aucun jugement sur les poids), sans machinerie car ça coute trop cher, et seule car manque de personnel, c'est aussi pénible et ça te casse le dos.
Ceci dit j'ai connu pas mal de femmes dans le métier du bâtiment (maçons mais aussi peintre en batiment).
C'est pareil pour l'armée, je rappelle que les femmes au front sont autorisés depuis pas longtemps et dans certains pays c'est toujours pas le cas. Si on prend une armee mixte comme l'Israël (alors pareil je cite pour l'exemple mais je dis pas que c'est un exemple surtout sur le service militaire y et obligatoire pour tous et dure longtemps), c'est une armée mixte, les femmes y sont nombreuses et font les mêmes choses que les hommes.
Généralement ce qui fait que les femmes ne vont pas à l'armée malgré l'envie (avant d'être politisée, je voulais être infirmière militaire), c'est souvent l'ambiance hyper sexiste et toxique. Pas la pénibilité. On a interdit pendant des centaines d'années aux femmes de prendre les armes pour leurs pays et leurs familles. Pourtant malgré cela, il y en avait, mais elle risquait la cours martiale et la peine de mort.
Dans la résistance française, les femmes étaient légions et c'est en partie grâce à elle que la résistance était aussi efficace car l'opposition ne soupçonnait pas au début les femmes.
Faut un peu arrêter avec les clichés comme quoi on refuse les métiers pénibles. C'est totalement faux. On refuse pas plus que les hommes. D'ailleurs souvent se sont des étrangers qui font ses métiers là car les français n'en veulent pas. Et se sont souvent les hommes qui s'expatrient car les femmes gèrent les familles.
M
Membre supprimé 205317
Guest
C'est marrant (non) quand quelqu'un dit "les hommes sont ceci cela" il y a des indignés parce que "pas tous les hommes". Par contre, quand un gars se permet de dire "les femmes ceci, les femmes cela (insérer le cliché de son choix)", il n'y a pas intérêt à la ramener.
Alice Coffin ne veut plus lire, voir ou écouter des œuvres d'hommes.
Par contre, elle accepte de se faire publier chez Grasset qui est une maison d'édition dirigée par un homme (Olivier Nora). Elle est membre d'EELV dont le secrétaire national est un homme (Julien Bayou). Elle est élue du 12ème arrondissement de Paris grâce à des votes d'hommes. Donc invisibiliser les hommes oui, mais il ne faut pas exagérer, s'il y a un poste politique à prendre ou un livre à vendre, les hommes sont les bienvenus.
Sinon, je trouve ça très bien qu'Alice Coffin assume sa misandrie. Elle a le mérite d'exprimer ses idées et la chance de ne pas avoir à craindre des poursuites judiciaires pour avoir exprimé sa détestation d'une catégorie de la population pour ce qu'elle est, pour sa nature. Toute le monde n'a pas cette opportunité.
Le plus amusant est de voir que tous ceux qui la soutiennent sont, sur d'autres sujets de société, des spécialistes du combat contre l'amalgame et l'essentialisation. Comme quoi: la haine est toujours dans le camp d'en face et l'amalgame est toujours de l'autre côté.
Par contre, elle accepte de se faire publier chez Grasset qui est une maison d'édition dirigée par un homme (Olivier Nora). Elle est membre d'EELV dont le secrétaire national est un homme (Julien Bayou). Elle est élue du 12ème arrondissement de Paris grâce à des votes d'hommes. Donc invisibiliser les hommes oui, mais il ne faut pas exagérer, s'il y a un poste politique à prendre ou un livre à vendre, les hommes sont les bienvenus.
Sinon, je trouve ça très bien qu'Alice Coffin assume sa misandrie. Elle a le mérite d'exprimer ses idées et la chance de ne pas avoir à craindre des poursuites judiciaires pour avoir exprimé sa détestation d'une catégorie de la population pour ce qu'elle est, pour sa nature. Toute le monde n'a pas cette opportunité.
Le plus amusant est de voir que tous ceux qui la soutiennent sont, sur d'autres sujets de société, des spécialistes du combat contre l'amalgame et l'essentialisation. Comme quoi: la haine est toujours dans le camp d'en face et l'amalgame est toujours de l'autre côté.
Dernière édition :
S
Sadala
Guest
@Patate dorée
Ils n'ont certainement pas lu le livre, de toute manière.
Un peu comme la polémique sur ses déclarations à propos des violences conjugales qu'elle remettait en contexte, celui d'un système. Ces propos ont été ensuite vivement déformés et critiqués parce que bouh, not all men quoi.
On vit dans une société où les femmes sont battues et violées mais on a pas le droit de dire qu'elles le sont essentiellement par des hommes, ni que ces derniers restent largement impunis etc. etc. etc. Dès que le système ou la société est remis en cause, on brandit l'épouvantail de la sorcière misandre. C'est un phénomène assez courant en fait.
Ils n'ont certainement pas lu le livre, de toute manière.
Un peu comme la polémique sur ses déclarations à propos des violences conjugales qu'elle remettait en contexte, celui d'un système. Ces propos ont été ensuite vivement déformés et critiqués parce que bouh, not all men quoi.
On vit dans une société où les femmes sont battues et violées mais on a pas le droit de dire qu'elles le sont essentiellement par des hommes, ni que ces derniers restent largement impunis etc. etc. etc. Dès que le système ou la société est remis en cause, on brandit l'épouvantail de la sorcière misandre. C'est un phénomène assez courant en fait.
@HellaSlytherin : Un big up ne suffisait pas. Pour les métiers pénibles, il y a une bonne couche de racisme et de mépris de classe par desssus. C'est absolument magnifique.
Je suis dans la sécurité depuis 6 ans. J'ai vu un peu de tous les profils, le plus rare : le mien, femme, française, jeune. Et je m'en suis pris plein la gueule sous couvert de bienveillance souvent ("Oh tu pourrais faire mieux", "Non mais tu devrais reprendre tes études", "Laisse ce travail aux étrangers, c'est pas pour toi", "Tu devrais passer des concours, c'est pas des conditions de travail", "Tu devrais pas bosser seule la nuit, c'est dangereux pour une femme" ...) quand on réalise que je suis française et pas "stupide" avant ça j'ai le droit au racisme et aux petites phrases qui se croient drôle (best anecdote, un fonctionnaire qui m'a sorti une fois "Ah mais tu sais lire ?!", je me suis retenue bien fort de répondre "Non connard, j'ai fait L sans savoir lire, tu m'étonnes que j'ai pas mon bac"). En fait c'est simple tout le monde à quelque chose à redire sur mon métier et c'est pratiquement jamais positif. Ouais je suis mal payée, on me prends pour une débile, on me confonds avec l'hôtesse d'accueil une fois sur deux mais j'adore mon métier et j'ai croisé des tas de gens géniaux et extraordinaires dans mes équipes, j'ai vu une solidarité, du respect et une absence de jugement que je n'ai croisé nulle part ailleurs. J'ai croisé des cons mais ça c'est normal, il y en a partout et ouais j'en ai parfois bavé (moralement, physiquement ...) mais je ne regrette rien. C'est le seul milieu où je me sens à ma place, même s'il me faut parfois du temps pour me la faire et si demain tu me dis "Stop tu fais plus ça", je saurais pas quoi faire d'autres tant c'est une évidence pour moi que c'est là où je devrais être. J'ai bossé sous la pluie, sous la neige, parfois avec juste mon petit uniforme de rien du tout, des heures debout avec rien pour me distraire et me réchauffer. Ai dû explorer des zones techniques pas aux normes, parfois franchement dangereuses, ça m'est déjà arrivée d'en ressortir couverte de crasse et de poussière et ouais ça cadre peut être pas avec ma petite tête mignonne mais j'adore ce foutu job.
Et on est plus en plus de femmes dans ce métier. D'ailleurs sur mon site actuel, l'équipe de nuit est à majorité feminine. On fait 3 rondes par nuit chacune d'une heure, sans compter gèrer les crises, les longues période où on attends qu'il se passe un truc, de 19h à 7h on est là.
Cet argument de la pénibilité me fera toujours rire. C'est pas une question de genre mais de caractère, tu me mettrais dans un bureau avec un travail pépére j'aurai envie de me pendre avant la fin de la semaine.
Je suis dans la sécurité depuis 6 ans. J'ai vu un peu de tous les profils, le plus rare : le mien, femme, française, jeune. Et je m'en suis pris plein la gueule sous couvert de bienveillance souvent ("Oh tu pourrais faire mieux", "Non mais tu devrais reprendre tes études", "Laisse ce travail aux étrangers, c'est pas pour toi", "Tu devrais passer des concours, c'est pas des conditions de travail", "Tu devrais pas bosser seule la nuit, c'est dangereux pour une femme" ...) quand on réalise que je suis française et pas "stupide" avant ça j'ai le droit au racisme et aux petites phrases qui se croient drôle (best anecdote, un fonctionnaire qui m'a sorti une fois "Ah mais tu sais lire ?!", je me suis retenue bien fort de répondre "Non connard, j'ai fait L sans savoir lire, tu m'étonnes que j'ai pas mon bac"). En fait c'est simple tout le monde à quelque chose à redire sur mon métier et c'est pratiquement jamais positif. Ouais je suis mal payée, on me prends pour une débile, on me confonds avec l'hôtesse d'accueil une fois sur deux mais j'adore mon métier et j'ai croisé des tas de gens géniaux et extraordinaires dans mes équipes, j'ai vu une solidarité, du respect et une absence de jugement que je n'ai croisé nulle part ailleurs. J'ai croisé des cons mais ça c'est normal, il y en a partout et ouais j'en ai parfois bavé (moralement, physiquement ...) mais je ne regrette rien. C'est le seul milieu où je me sens à ma place, même s'il me faut parfois du temps pour me la faire et si demain tu me dis "Stop tu fais plus ça", je saurais pas quoi faire d'autres tant c'est une évidence pour moi que c'est là où je devrais être. J'ai bossé sous la pluie, sous la neige, parfois avec juste mon petit uniforme de rien du tout, des heures debout avec rien pour me distraire et me réchauffer. Ai dû explorer des zones techniques pas aux normes, parfois franchement dangereuses, ça m'est déjà arrivée d'en ressortir couverte de crasse et de poussière et ouais ça cadre peut être pas avec ma petite tête mignonne mais j'adore ce foutu job.
Et on est plus en plus de femmes dans ce métier. D'ailleurs sur mon site actuel, l'équipe de nuit est à majorité feminine. On fait 3 rondes par nuit chacune d'une heure, sans compter gèrer les crises, les longues période où on attends qu'il se passe un truc, de 19h à 7h on est là.
Cet argument de la pénibilité me fera toujours rire. C'est pas une question de genre mais de caractère, tu me mettrais dans un bureau avec un travail pépére j'aurai envie de me pendre avant la fin de la semaine.
M
Membre supprimé 334599
Guest
@HellaSlytherin je big up aussi, je suis aussi aux espaces verts en milieux naturels (la montagne pour ma part) et c'est très dur physiquement parlant. Et pourtant, je mets la patée a mes collègues masculins (je suis la seule femme). Par ex, on plantait des poteaux en bois avec une cloche très lourde, mes collègues n'y arrivaient pas, et moi oui, sans coup férir, ca leur a bien ferme la bouche, j'en ai retiré de la fierté. Par contre, niveau remarque, j'ai de la chance, à part un collègue qui a critiqué mes poils qui repoussaient sous les bras ou ma musculature trop développée, ca va, ils sont respectueux et même admiratifs de ma force et vigueur. Faut dire, on est dans une structure d'insertion, donc avec des profils très différents (j'ai des collègues réfugiés, ou éloignés de l'emploi depuis longtemps) donc on se juge moins et on se soutient plus.
Dernière modification par un modérateur :
@HellaSlytherin Par rapport aux métiers pénibles, je rebondis: j'ai été caissière. Un métier où les femmes sont majoritaires. Bah, crois moi, quand tu te casses le dos à passer des packs d'eau devant le scan (qui ne marche pas toujours) avec tes petits bras à longueur de journée, que tu transportes à bout de bras des énormes cartons remplis de sacs de croquettes pour chat qui doivent bien peser 20kg chacun, que tu supportes les remarques libidineuses de gars plus âgés que ton père et que tu te fais hurler dessus pour ne pas avoir été assez vite, que tu dors toute la journée du dimanche parce que tous les jours tu commences à 7h, que tu passes ta vie à grimper puis descendre d'un escabeau pour ranger les rayons... Tu te dis que les femmes, elles sont taillées pour les métiers pénibles. Ça semble con, hein, mais les gens qui manquent de respect aux vendeurs/serveurs/caissiers/quiconque leur offre un service, ça me débecte et je me dis qu'ils n'ont pas du avoir vécu grand-chose.
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Je suis entièrement d'accord avec l'article par contre, je pense qu'il faut apporter une nuance. Alice Coffin dit ne plus vouloir écouter, lire et voir des films réalisés par des hommes. Je ne sais pas dans quel contexte que ce paragraphe a été rédigé mais je pense qu'elle dit vouloir donner plus de visibilité aux femmes artistes, non ?
Parce que si elle pense échapper au sexisme, à l'homophobie et voir même au racisme en ne consommant plus d'oeuvres faits par des hommes, elle est complètement à côté de la plaque. Juste dans le domaine littéraire, les femmes autrices peuvent faire du sexisme intériorisé, faire preuve de racisme et d'homophobie autant que les hommes. Je dirai même parfois qu'il y a des auteurs qui sont beaucoup plus ouverts d'esprit que des autrices.
Dans le milieu de l'art, j'ai aussi tendance à privilégier les femmes mais je me fie aussi à la perception que je peux avoir du résumé du contenu ou du passif de l'artiste. J'ai toujours évité de lire Marion Zimmer Bradley en raison du témoignage de ces enfants pour des faits de maltraitances et d'inceste. Et je n'ai jamais voulu lire le livre de Joel Dicker car j'ai l'impression qu'il normalise les relations abusives entre adultes et mineurs (j'ai conscience qu'après, il n'est peut-être pas nécessairement d'accord avec ses personnages mais ce genre de choses me met mal à l'aise).
Parce que si elle pense échapper au sexisme, à l'homophobie et voir même au racisme en ne consommant plus d'oeuvres faits par des hommes, elle est complètement à côté de la plaque. Juste dans le domaine littéraire, les femmes autrices peuvent faire du sexisme intériorisé, faire preuve de racisme et d'homophobie autant que les hommes. Je dirai même parfois qu'il y a des auteurs qui sont beaucoup plus ouverts d'esprit que des autrices.
Dans le milieu de l'art, j'ai aussi tendance à privilégier les femmes mais je me fie aussi à la perception que je peux avoir du résumé du contenu ou du passif de l'artiste. J'ai toujours évité de lire Marion Zimmer Bradley en raison du témoignage de ces enfants pour des faits de maltraitances et d'inceste. Et je n'ai jamais voulu lire le livre de Joel Dicker car j'ai l'impression qu'il normalise les relations abusives entre adultes et mineurs (j'ai conscience qu'après, il n'est peut-être pas nécessairement d'accord avec ses personnages mais ce genre de choses me met mal à l'aise).
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