Le genre n'est pas une théorie — Je veux comprendre
- Initiateur de la discussion Clemence Bodoc
- Date de début
Pour celles et ceux qui veulent aborder le sujet différemment, il y a le nouveau roman de J. Irvin : "A moi seul bien des personnages".
Dans cette oeuvre, aucune "théorie", mais des personnages qui bousculent toutes les conventions afin de trouver la voie de l'épanouissement personnel.
Ce livre est un hymne bouleversant à la tolérance et après avoir subi les flots de haine des anti "mariage pour tous", il m'a -un peu- réconcilié avec l'humanité !
Dans cette oeuvre, aucune "théorie", mais des personnages qui bousculent toutes les conventions afin de trouver la voie de l'épanouissement personnel.
Ce livre est un hymne bouleversant à la tolérance et après avoir subi les flots de haine des anti "mariage pour tous", il m'a -un peu- réconcilié avec l'humanité !
Hé les filles ! Pourquoi essayer de mettre en opposition deux visions extrêmes de la société, à grand renforts de dogmes et de caricatures ? La vie n'est-elle pas faite de nuances ? L'article ne convaincra que celles qui sont déjà convaincues, et risque de hérisser le poil des autres. Un peu plus de tolérance n'empêcherait pas de faire passer le message, au contraire (surtout sur un sujet comme celui-là) !
Merci pour cet article vraiment enrichissant ! 
J'y ai appris beaucoup de choses et je compte bien approfondir ce "thème".
Je deviens de plus en plus critique à l'égard de notre société qui ne cesse de vouloir ranger tout le monde dans des cases et surtout empêcher d'en sortir. Les mentalités ont certes un peu changé depuis l'époque de nos grands-mères, le droit de vote, le travail, etc. mais cela n'est pas assez rapide encore !
J'y ai appris beaucoup de choses et je compte bien approfondir ce "thème".Je deviens de plus en plus critique à l'égard de notre société qui ne cesse de vouloir ranger tout le monde dans des cases et surtout empêcher d'en sortir. Les mentalités ont certes un peu changé depuis l'époque de nos grands-mères, le droit de vote, le travail, etc. mais cela n'est pas assez rapide encore !
Merci pour cet article !
Je pensais que le fait de dénoncer de plus en plus l'attribution par la société d'un genre selon le sexe biologique nous ferait tendre vers un genre unique (le genre humain peut-être plutôt que le genre neutre qui sous-entend aussi des genres non neutres).
Mais maintenant, je me pose la question (peut-être farfelue) de la possibilité ou non de création de nouveaux genres, autres que féminin, masculin ou neutre. J'ai vraiment du mal à imaginer quels autres genres pourraient être créés par contre, mais est-ce qu'une mmz qui s'y connait plus (ou qui a plus d'imagination) pourrait me dire si c'est réalisable ?
Je pensais que le fait de dénoncer de plus en plus l'attribution par la société d'un genre selon le sexe biologique nous ferait tendre vers un genre unique (le genre humain peut-être plutôt que le genre neutre qui sous-entend aussi des genres non neutres).
Mais maintenant, je me pose la question (peut-être farfelue) de la possibilité ou non de création de nouveaux genres, autres que féminin, masculin ou neutre. J'ai vraiment du mal à imaginer quels autres genres pourraient être créés par contre, mais est-ce qu'une mmz qui s'y connait plus (ou qui a plus d'imagination) pourrait me dire si c'est réalisable ?
shield;4186227 a dit :Bref, tout ça pour dire que selon la théorie de l'évolution, l'homme n'a pas été créé un dimanche où Dieu n'avait rien de mieux à faire
Je veux pas être pénible, mais la théorie de l'évolution n'entre pas forcément en totale contradiction avec la religion heinG... On peut très bien croire que Dieu a créé l'homme, les arbres et les caniches, tout en étant parfaitement conscient qu'il n'a pas donné vie à des statuettes d'argile... Dieu peut très bien avoir créé l'univers de telle sorte à ce qu'il évolue vers ce qu'il est aujourd'hui et sera demain.
Je ne suis pas croyante (enfin pas d'une religion officielle plutôt), mais ça me hérisse tout le temps un peu qu'on catalogue directement la religion comme de l'obscurantisme. Je suppose que ce n'était pas le but de ton message, mais tourné comme ça... Ca fait vraiment "tourner la chrétienté en dérision", et je déteste ça.
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Bref, ceci étant, l'article est super intéressant, une bonne entrée en matière, merci !
En lisant ce genre de choses, j'ai l'impression d'être un drôle de cas d'école ^^
Je suis :
- génétiquement un garçon (chromosomes XY)
- phénotypiquement une fille (j'ai des boobies, un sexe féminin, des hanches larges et même des cheveux et du shampoing)
- biologiquement neutre (je n'ai ni utérus, ni ovaire, et mes pseudo-testicules internes ne sont plus qu'un souvenir)
- socialement une fille (éduquée comme telle et vue ainsi par le tout un chacun)
- identitairement... c'est là que ça se complique. Je me sens plutôt nana, mais je suis quand même un sacré "garçon manqué" (oui mais garçon manqué, fille réussie dirait ma maman chérie). J'aurais tendance à me sentir plutôt neutre tendance féminin. (J'ai l'impression de parler de mon alignement à D&D. Alors moi je suis plutôt chaotique neutre, mais tendance bon
)Je suis censé-e- me ranger dans quelle case alors ? Sexe masculin pour faire plaisir au généticien, sexe féminin pour faire plaisir au tout venant observant mon frifri avec attention (Et dieu sait qu'ils sont nombreux ! ... Ah non.), ou sexe neutre pour faire plaisir aux chirurgiens et autre biologistes ? Genre féminin, pour me simplifier la tâche, ou genre neutro-féminin, parce que c'est plus proche de ce que je ressens ?
Ou juste penser qu'à ma ganache et partir du principe que je suis juste moi, pas tout à fait celle que vous croyez, mais un peu quand même, et au pire on s'en tamponne l'oeil gauche avec une patte de grenouille ?
(Bref, l'instant racontage de ma vie, c'était juste pour illustrer à quel point tout n'est pas aussi simple que de coller des chaussettes roses ou bleus aux nouveaux nés.)
Probablement depuis que notre espèce a développé une culture. Mais c'est une notion également valable pour toutes les autres espèces humaines qui ont cohabité à certaines époques (Nehandertal, homme de Flores...).hole;4186255 a dit :
Françoise Héritier attribut elle même cette différenciation à la plus haute préhistoire (500 000 ans, dit-elle), dès la structuration des sociétés : le constat de la différence entre les homme et les femmes dans leurs activités procréatives nécessite la complaisance des femmes pour la reproduction de la société. De là est mis en place une "valence différentielle des sexes" : la femme trouve sa valeur dans sa capacité procréative et devient une valeur d'échange, permettant de créer du lien social par l'échange de femmes entre les différentes communautés (d'où les sociétés exogamiques, avec une définition de l'inceste parfois très large; ou les sociétés endogamiques plus tourné vers un renforcement de leur propre liens familiaux afin d'être plus forts contre les autres).
La différence entre les sexes est une notion fondamentale de l'humain (comme la vie/la mort, la distinction des classes d'âges entre l'enfance/l'âge adulte/la vieillesse...). Toutes les sociétés ont enrobé ces éléments objectifs de contextes/idéologies et théories culturelles, parfois très différentes. Concernant les questions de genre, la division binaire du monde est omniprésente dans les sociétés traditionnelles et passe par le dressage des enfants. Il n'y a jamais de distinction consciente entre le sexe et le genre, qui sont intégrés dans une vision globale du monde impliquant l'ordre social et cosmogonique basé sur des questions d'équilibre du monde.
On identifie parfois un "troisième sexe" dans l'étranger, la personne extérieure qui n'est pas intégrée dans le tissu social et qui n'entre donc pas dans la logique de genre de la société qu'il visite.
Cependant, toutes ces notions anthropologiques sont spéculatives, on ne peut bien sur pas savoir comment s'organisaient les premières sociétés et quelles réponses ils apportaient à la question de la différence des sexes. On constante cependant, par l'observation ethnologique de nombreuses sociétés contemporaines, et l'analyse des textes des sociétés de l'époque historique, que le concept de différence entre les hommes et les femmes est systématiquement marqué, même s'il y a autant de façon de l'interpréter qu'il y a de sociétés.
Dans la vidéo de Laci Green, elle évoque le fait qu'en Indonésie il existe 5 genres. L'idée de genre est très variable en fait. Nous on la met en rapport avec le dimorphisme sexuel mais chez certaines sociétés, c'est en rapport avec le métier que la personne occupe (je me rappelle avoir lu quelque part que les chamans constituaient parfois un genre à eux tout seuls mais potentiellement une société pourrait décider que les cuisiniers/bureaucrates/personnels soignants constituent une catégorie genrée à part entière), sa capacité à se reproduire (femmes ou hommes stériles/célibataires/ménopausées considérés comme un autre genre) ou pleins d'autres caractéristiques sociales/physiques auxquelles je ne pourrais même pas penser parce qu'elles n'existent pas (ou plus) actuellement dans notre société.kirkja;4187328 a dit :
"oui, parler de genre pose problème [...] cela nous oblige à nous poser de nouvelles questions"
Ba oui, surtout ne réfléchissons pas hein: "heureux les simples d'esprits, le royaume des cieux leur appartient"!!
Ba oui, surtout ne réfléchissons pas hein: "heureux les simples d'esprits, le royaume des cieux leur appartient"!!
(Ca fait 2 fois et on va dire que je fais de la pub pro gouvernement -ce qui est faux, je le précise hein, je suis pas encartée ni rien- 
Mais quand même, j'étais contente de voir ça. Bien que sommaire, j'ai trouvé ça mieux que rien. )
Mais quand même, j'étais contente de voir ça. Bien que sommaire, j'ai trouvé ça mieux que rien. )
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