Le harcèlement scolaire VS les réactions nulles des adultes

23 Novembre 2014
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@lise1313 Le harcèlement scolaire que j'ai vécu est encore assez récent
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et même si mes parents n'ont pas été parfaits parce qu'ils étaient dépassés, ils ont bien réagi et ils m'ont sauvée, et je pense que ça fait partie de ce qu'un parent peut faire pour aider son enfant :
- lui dire que ce n'est pas de sa faute, que les enfants sont méchants et trouvent des cibles mais que ce n'est pas elui le problème. Qu'il ne faut pas avoir honte d'en parler à des adultes de confiance, ou a des enfants de son âge dont il est proche s'il y en a (cousins, cousines, amis extra-scolaires, voisins). Que les seules personnes en tord, c'est celles qui sont méchantes. Je n'ai pas parlé tout de suite à mes parents des méchancetés qu'on me faisait parce que je me disais que c'était pas grave, mais quand je me suis sentie en danger
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je leur en ai directement parlé
- l'écouter quand il a besoin de parler de ce qu'il elui arrive à l'école et elui rappeler que tu/vous êtes à l'écoute quand il le veut, que vous ne lea jugerez pas. Mais pas lea forcer parce que c'est parfois trop dur à raconter
- lui répéter régulièrement et sans raison particulière (pas uniquement quand iel parle de ce qui lui arrive) que vous lea trouvez beau et intéressant•e, lui dire ce que vous aimez chez elui, même des petits détails à la con. Pendant un temps, j'avais envie de hurler sur ma mère quand elle me disait qu'elle me trouvait jolie, j'étais persuadée qu'elle mentait, qu'elle le disait uniquement parce que je me plaignais des moqueries incessantes sur mon physique (team lunettes, appareil dentaire, acné, intello, accro à la lecture et timide presque maladive ! C-c-c-c-c-combo breaker!). Je ne supportais pas qu'elle me dise ça. Mais je lui suis infiniment reconnaissante d'avoir continué à me répéter qu'elle me trouve mignonne, intelligente et gentille parce que ça m'a donné l'assurance qu'il y avait au moins une personne sur cette terre qui m'aimait inconditionnellement. Et quand j'ai pu enfin sortir de cette spirale infernale de harcèlement, savoir ça m'a énormément aidée à me reconstruire. (Ce qui ne veut pas dire mentir, hein, parce que ça, un enfant le sent.)
- l'aimer, l'aimer, l'aimer. Le lui dire, lui montrer, le prendre dans vos bras pour lui faire des câlins (parfois si c'est pas trop votre truc ou le sien, souvent si c'est quelque chose que vous aimez tous les deux). Lui donner l'assurance que vous serez là pour elui, toujours
- ne jamais nier ou minimiser son vécu. Ne pas dire d'arrêter de faire son caliméro, de faire des efforts, parce que prendre sur soi pour parler de ce qui ne va pas et se faire traiter de menteur•se, c'est particulièrement affreux
- l'encourager à faire des activités extrascolaires, à côtoyer d'autres enfants, des gens différents de ce qu'iel voit à l'école (du sport, des activités artistiques, de la musique, de la lecture (j'allais à la bibliothèque au moins une fois par semaine, c'était génial !), peut-être un peu internet en faisant quand même attention.
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- si c'est possible et si iel le veut, lui proposer de changer d'établissement. (Mais pas l'imposer, j'aurais pas supporté d'être séparée de force de ma meilleure amie du collège. Mais j'étais heureuse que mes parents me proposent d'aller ailleurs et me fassent visiter d'autres collèges pour que je vois si j'étais à l'aise dans cette ambiance différente et que quand les choses ont dégénéré, ils aient immédiatement fait les démarches pour que je puisse aller ailleurs)
- lui dire que tu as vécu ça aussi et que tu sais à quel point c'est douloureux, mais que tu lea soutiens et que tu es là
Édit (rajout) : lui proposer des activités extrascolaires pour extérioriser. Les moqueries et la souffrance m'ont rendue véritablement méchante et parfois violente et c'est mon petit frère qui a pas mal morflé à cause de ça. C'était pas volontaire et avec le recul, je m'en veux énormément, d'autant que ça a pas mal bousillé notre relation. On en a parlé quand j'ai pu sortir de tout ça, il m'a pardonné en partie parce qu'il compris que ce n'était pas contre lui ni de sa faute, mais je sais qu'il m'en veut encore. Et quand je me sens attaquée ou blessée, je dois encore énormément lutter contre les réflexes d'agressivité et de méchanceté que j'ai acquis pendant mes harcèlements, parce que je sais que blesser mes proches par vengeance immédiate, c'est pas la solution. Et je pense que si j'avais pu évacuer ma colère ailleurs, me défouler, ça aurait été moins violent pour mon entourage :erf:

Ce post est beaucoup plus long que ce que je pensais écrire au début. C'est pas une vérité générale, peut-être que c'est pas la meilleure solution, c'est juste, de mon vécu, ce qui m'a aidée de la part de mes parents :fleur:
 
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10 Janvier 2011
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Orléans
Moi aussi, j'ai été victime de harcèlement durant mon année de 6e. J'étais une fille très discrète et à la récré je restais avec ma meilleure amie qui était dans une autre classe. Le pire c'est que c'était au départ un petit groupe de "copine" de classe qui d'un coup s'est retourné contre moi. Elles sont allées jusqu’à me mettre toute ma classe sur mon dos. J'ai encaissée pendant des mois sans rien dire. J'allais à reculons au collège, puis un jour j'ai craquée, je ne voulais plus du tout y aller, j'ai tout expliqué à mes parents qui aussitôt sont allé parler aux parents de l'une des filles qui me harcelait (c'était des voisins). J'ai eu de la chance, les parents de la fille ont été très compréhensifs et dès le lendemain tous s'est enfin arrêtés. Heureusement, pour moi ça n'a duré qu'une année, mais je ne souviens pas d'avoir parlé aux adultes dans l'école (la magie du cerveau)...je ne sais pas pourquoi je ne leur en avais pas parlé...peut-être que j'avais peur que ça ne s'empire d'avantage puisque être une "balance" vu que c'était (mais je pense que ça l'est toujours) très, très mal vu et je ne voulais pas cumuler

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10 Mai 2015
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Quand je suis arrivée en 6e, je me suis retrouvée du reste de mes copains de primaire. Pourtant, j'étais plutôt confiante! J'étais assez ouverte et bavarde pour me faire des copains rapidement. Sauf que je suis tombée dans un collège de quartier pourri. En gros, croyez-le ou non, mais mon plus grand tort a été d'avoir des bonnes notes et d'être blanche. Hé oui, les 3/4 du collège était composé de gens de couleur. Et je n'ai jamais compris pourquoi, mais quand je suis passée première de la classe devant une fille d'origine maghrébine, ça a mis en colère pas mal de monde. Il y avait un petit groupe de filles qui prenait un plaisir fou à m'emmerder: on me tirait les cheveux à tout moment, même en classe, je me suis pris des claques, des insultes... A chaque fois que j'arrivais à me faire une amie ou deux, elles invitaient des rumeurs pires que les autres sur moi. En quelques mois, je suis passée de fille hyper ouverte et optimiste à la gamine terrorisée qui se planquait pour ne pas se faire frapper. J'ai longtemps pas osé en parler à ma mère. A l'époque, mon père était parti, et on n'avait quasiment pas de ses nouvelles (ce qui était déjà bien car avant ça, il avait disparu pendant plusieurs mois).
Un jour, j'en ai eu marre, j'ai fait une connerie. Le genre de conneries qu'on fait quand on a l'impression que y aura jamais de lumière au bout du tunnel et qu'on est une merde. A l'époque, je rentrais en courant de chez moi de peur qu'on me suive. Je séchais des cours de peur de me faire tirer les cheveux, ou insulter. Mais j'ai pas été au bout de ma connerie. Parce que j'en avais pas le courage, ou peut-être parce que j'ai réalisé que ça ferait beaucoup de mal à ma maman, ou parce que j'ai pensé à mon petit frère. Du coup, ce jour-là, j'ai beaucoup pleuré, et j'ai craqué devant ma mère. Je lui ai tout raconté: les coups, les insultes, les rumeurs, les claques.... J'ai même avoué que j'avais séché des cours, et que je n'allais plus à la cantine de peur de me prendre des croche-patte ou qu'on me jette de la nourriture dessus.
Honnêtement, je m'attendais à me faire engueuler. Au lieu de ça, ma mère a bien été furieuse, mais contre le collège. Elle a aussitôt demandé un rendez-vous avec le directeur. Et là, j'ai entendu la plus énorme connerie de ma vie. Lorsqu'elle lui a raconté ce qui m'arrivait, il est reté hyper stoïque, avant de lui sortir cette phrase que je n'oublieras jamais: "Elle a d'excellentes notes madame. Je ne vois pas pourquoi il y aurait un problème."
Autant vous dire que ma mère est entrée dans une colère noire. Mais le directeur n'a pas plié. Pour lui, les enfants à problèmes avaient de mauvaises notes. Mais tant qu'on avait de bonnes notes, il n'y avait pas de problème. Et surtout, il n'y avait aucune raison de nous transférer ailleurs. Avec maman, on a vite compris qu'il voulait garder les élèves à bonnes notes pour améliorer le niveau de son établissement pourri, et se fichait des élèves. Or, même si on lui prouvait par A+B que je me faisais harceler, tant que j'avais la plus haute moyenne de toutes les classes de 6e réunie, il était hors de question que je suis transférée. Ça, c'était un adulte vraiment pourri.
Après ça, j'ai sérieusement envisagé d'enchaîner les copies blanches pour larguer ma moyenne en chute libre. Mais maman a insisté pour que je continue. Elle m'a promis de me transférer pour ma 5e, même si elle devait payer un collège privé. En attendant, elle a insisté pour que je tienne bon. Elle m'a même autorisé à riposter si on m'embêtait ( à l'époque, je pratiquais le judo, mais je n'avais jamais osé m'en servir), puisque apparemment, je ne risquais pas d'être virée. On a remplacé la cantine par des déjeuners chez ma mamie, et j'ai eu un portable pour appeler ma mère en cas de problème (j'ai souvent eu le droit de quitter le collège plutôt, même en séchant des cours). Bref, j'ai tenu encore 5 mois, mais avec la promesse que j'allais quitter ce collège pourri, ça allait.

Finalement, ironie du sort, je n'ai pas été dans le collège où mes amis étaient faute de place, mais dans un privé, et c'était génial. Surtout que ma maman s'est débrouillée seule pour me le payer, raison de plus pour avoir de bonnes notes (et cette fois, j'ai pu être tête de classe sans me faire taper dessus!). Ironiquement, la fille qui m'emmerdait le plus en 6e, a atterri dans le même collège que mes amis après avoir été virée de l'ancien! Aucune idée de comment elle a fini, si ce n'est qu'elle a continué à répandre des rumeurs sur moi à mes anciens amis. Mais dans mon nouveau collège, tout s'est bien passé. Même si j'étais première de la classe, personne ne me l'a jamais reproché. J'étais même déléguée, et j'ai empêché un des garçons de ma classe de se faire virer: après ce que j'avais vécu, je savais la différence entre quelqu'un qui a des problèmes, et quelqu'un qui en cause aux autres.
Même si je ne souhaite à personne ce qui m'est arrivé, ça fait mûrir. Mon frangin, lui, ne s'est jamais laissé emmerder, même si certains ont essayé!
Bref, tout ça pour dire que même si c'est vrai que certains adultes ont des réactions nulles, je vous souhaite vraiment de trouver ceux qui pourront vous aider. Pour moi, ça a été ma maman bien sûr, mais aussi mon prof de judo qui m'a expliqué que je ne devais jamais blesser quelqu'un plus que moi-même, même si j'en avais l'envie et la possibilité, et ma mamie qui m'a écouté quand j'avais besoin d'exulter tout ce que j'avais sur le cœur.
 
M

Membre supprimé 146616

Guest
@Lily Lou très bons conseils mais j'aimerais ajouter un bémol pour les câlins. Mon harcèlement était de type sexuel et j'ai développé une répulsion pour les contacts physiques. Je conseillerais de ne jamais insister si l'enfant dit clairement qu'iel n'a pas envie de contact. Idem si l'enfant n'a pas envie qu'on lea trouve beau-belle et préfère être complimenté-e sur autre chose, par exemple sur son intelligence. :dunno:
 
7 Juin 2016
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Lyon
En tant que première de la classe, qui aimait participer en classe, mais aussi fervente lectrice, team lunette, mal dans ma peau, en surpoids et sans vêtements de marque, j'ai aussi été victime de harcèlement au collège.
J'ai eu la chance d'être bien entourée à côté et que celà n'ait pas pris trop d'ampleur.

Je voulais vous parler de deux choses qui m'ont aidé :
  • les colonies, car j'ai pu ainsi me rendre compte que dans un autre contexte, avec d'autres gens, je pouvais m'intégrer sans problème. Preuve que le problème ce n'était pas moi. Preuve également qu'en étant réellement Moi (et pas en me conformant aux codes de mon collège), je pouvais être appréciée.
  • trouver une aliée dans ma classe. En 5ème ou en 4ème, je ne sais plus, la prof d'histoire a placée une des fortes tête de la classe à côté de moi en cours. Étant de nature gentille, je l'ai aidée en classe, et l'ai même ouvertement laissé copier sur moi lors de la première interro. Du coup, elle m'a "pris sous son aile" et s'est mis à voler dans les plumes de ceux qui me faisaient chier (dont son cousin), qui ont du coup fini par arrêter. Nous n'avons jamais été amies, eu de grandes discussions ou quoi, mais j'étais "sous sa protection", comme on dit maintenant dans les films carcéraux. Je ne sais pas si elle s'est rendue compte à quelle point elle m'a facilité la vie à l'époque, mais je ne regrette pas d'avoir décalé mon bras et passé des réponses sur ma gomme cette année là !
 
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19 Février 2016
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dubblesix.fr
Pour ma part, harcelée en primaire et au collège...
En primaire, c'est la ''petite fille modèle'' (coupe au carré, robe à fleurs, rire horripilant genre Petite maison dans la prairie) et quasi-première de la classe qui a lancé la chose. Les instits l'encensait et étaient persuadés que c’était la parfaite petite blonde pour laquelle elle se faisait passer. Un coup, elle avait ordonné à ''l'idiot'' de la classe de me donner un coup de pied dans le ventre et s’était postée devant nous, pour se délecter de la scène, avec un grand sourire aux lèvres, pendant que je cherchais ma respiration. J'ai donc découvert très tôt ce que la rage impuissante était puisque mes parents s’agaçaient de mes plaintes continuelles la concernant, bien qu'ils sachent comment elle était réellement. Le pompon, c'est que elle et son frère balançaient des canettes dans notre jardin (car nous étions voisins) et que mes parents ne sont jamais allés se plaindre à leurs parents de ce fait. Rage impuissante dans mon for intérieur, de nouveau.
Au collège, le caïd du coin a pris le relais : il me pourrissait tous mes trajets en car, entre notre village et le collège, et même chose pendant les récrés. J'avais un groupe de copines dont plusieurs étaient obèses, ce qui m'a permis d'avoir tout de même de vraies copines puisque elles aussi se faisaient emmerder par d'autres caïds donc on se serrait les coudes. On se faisait insulter sans arrêt, aussi.
Ça me foutait la rage d’être impuissante comme ça devant eux. Je me suis plainte, régulièrement a mes parents. Au début, ils ne me prenaient vraiment pas au sérieux puis mon père a fini par intervenir, même s'il l'a fait sans grand conviction. Ça n'a rien changé.
J'en ai voulu énormément à mes parents de ne pas ressentir la même rage que moi ni l'envie de réduire les merdeux en bouillie. Si j'avais été plus sure de moi, je crois que je me serais battue avec la blondasse comme avec les caïds.
Au lycée, je me suis enfin épanouie : anonymat quasi-total, j’étais séparée de ces merdeux et j'ai pu repartir de zéro, sans qu'on me colle une étiquette. Ça a été une libération. Je me suis alors juré que personne ne toucherait de la sorte à ma petite petite sœur ou à mes enfants. Problème : ma petite sœur (grande différence d'age) a subi harcèlement et coups en primaire ...et n'a rien dit à personne tant que ça se produisait. J'aurais tellement aimé qu'elle me le dise à l’époque pour que j'aille terrifier les merdeux qui orchestraient la chose.
Les solutions sont effectivement individuelles et pas évidentes à trouver. Je suppose que les enfants auxquels les parents parviennent à insuffler suffisamment de confiance en eux sont plus épargnés. Je crois que les solutions sont aussi une information/formation des parents et enseignants sur le sujet et que le personnel scolaire soit formé à intervenir, de même que le harcèlement devrait être abordé en classe, comme on le fait avec l’éducation civique.
Je me souviens aussi d'une collegue qui avait dit à sa petite-fille que si un enfant la frappait ou la mordait, il ne fallait pas hésiter à le mordre en retour. Une ancienne victime, elle aussi, sans doute. Je pense qu'on devrait dire aux enfants que parfois la violence est légitime pour se faire respecter (sans dépasser les bornes...).
 

Coco.lalie

But what is puzzling you is the nature of my game
1 Mars 2016
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Paris
@Suomi et @Lol'y , je suis moi aussi prof de français depuis cette année (en stage donc), et c'est vraiment une question qui me tient à coeur donc j'ai créé une séquence sur le harcèlement avec quatre textes de romans, probablement à faire avec des quatrièmes vu le programme (et les classes que j'ai) donc je viendrai ici dire comment ça s'est passé :)
 
23 Novembre 2014
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@lafeemandarine Oh oui, tu as raison ! Je n'ai pas subi de harcèlement de ce genre donc je n'y avais pas pensé, mais oui, il ne faut pas forcer s'il ne veut pas de contact physique ou entendre certaines choses.

Pour ce qui est des compliments sur le physique, je ne voulais pas dire ça dans le sens "réduire son enfant à son physique", j'ai mal exprimé ma pensée :ninja:
Ce que je voulais dire, c'est que je me plaignais beaucoup de mon physique à ma mère, je lui disais que j'étais moche, trop ceci, trop cela, et que pas une fois elle n'a acquiescé, même les fois où elle en avait marre de m'entendre ressasser encore et toujours les mêmes méchancetés sur moi. Elle m'a toujours dit "non, tu es très bien, tu n'es pas trop ci" ou "on peut essayer telle chose pour lutter contre l'acné, ou telle coupe de cheveux qui pourrait te changer un peu" et c'est exactement ce que j'avais besoin d'entendre, même si je la croyais pas (et c'est pour ça que ça m'énervait)
Mais elle me félicitait aussi pour mes notes, quand je faisais des loisirs créatifs (même si mes créations n'étaient pas bien belles, elle les aimait quand même :puppyeyes:), c'était vraiment pas juste des compliments physiques mais sur toute ma personne et ma personnalité :)

@ toutes les madzs profs qui essaient de sensibiliser, d'aider, d'agir à votre niveau... Merci, merci, juste merci <3
Plusieurs de mes profs m'ont aidée, en restant discuter avec moi à la fin des cours quand je venais les voir, en m'écoutant, en me disant que j'avais des idées intéressantes mais sans m'afficher en cours après... Mention spéciale à mon prof de français de Première, qui lisait mes textes et qui me complimentait à ce sujet, ça me motivait tellement ! Et puis merci à ces profs qui ne se rendaient sûrement pas compte que leur gentillesse était ce qui me donnait envie de réussir dans leur matière pour leur faire plaisir, c'est en partie grâce à eux que j'ai pas décroché:cupidon:
 
14 Février 2012
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Sans vouloir être rabat-joie, je ne suis pas d'accord, on n'en ressort pas "plus fort" au contraire c'est le genre d’expérience qui te met ta confiance en toi a zéro. Mais heureusement ont la récupère après ;)

C'est un peu ce que je voulais dire, je me suis mal exprimée. On en ressort plus fort À TERME. Pas pendant les années qui suivent, effectivement. Mais quand on remonte la pente, on est beaucoup plus fort qu'avant, & probablement, qu'on ne l'aurait jamais été si on n'avait pas connu ça. On gagne également en confiance en soi, car quand on n'en a plus du tout, j'ai envie de dire, la toile redevient vierge & on peut tout reconstruire en dur ! :P
Bien sûr, il ne faut pas généraliser, mais finalement ça a été mon cas, ainsi que de toutes les autres personnes que j'ai pu connaître et qui ont été harcelées à l'école.
 
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Réactions : Alouwan et Hika-Chan

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