L'article de Maître Mo qui a été mentionné s'appelle "Noël" : http://maitremo.fr/noel/Dites moi, quel est le nom de l'article de maître mô svp? Je ne parviens pas à le trouver !
Je conseille d'ailleurs vivement les autres histoires écrient par Maître Mo et une certaine Marie !
Concernant l'article, pour ma part, je suis d'accord sur le fait que l'acte en lui-même ne doit pas être regardé d'un point de vue "d'adulte", à savoir, toute la dimension sexuelle qu'il peut y avoir, mais cela a déjà été abordé dans l'article sur le fait qu'il s'agissait manifestement plus d'une punition.
Après, le fait que ce soit un "viol" bon...personnellement je comprends que ce terme a été usité dans l'optique d'interpeller sur l'idée qu'il est important de ne pas minimiser ce genre d'actes sans pour autant le diaboliser comme étant délibérément un acte sexuel hyper grave, ce qui ne serait pas non plus bénéfique. Un enfant doit apprendre ce qui se fait ou ne se fait pas, c'est le principe d'éducation.
Là où j'ai été choquée, c'est la réaction des adultes, typique finalement, et qui s'avère souvent être la même lorsqu'il s'agit d'un viol condamnable par la loi. Je suis souvent sidérée par la manière dont les gens abordent ce sujet : la victime exagère probablement, elle l'a un peu voulu, elle l'a cherché, si elle n'a pas crié / pleuré ou ne s'est pas débattue, c'est qu'elle aimait bien finalement donc pas besoin d'en faire tout un cake.... Y'a du boulot, ça se débloque petit à petit, j'essaye moi-même de beaucoup en parler avec mes amis, mon copain et j'ai appris des choses et pu sensibiliser des personnes sur certains points.
Je n'ai pas de vécus de viol (je me sens très chanceuse d'ailleurs...quand je constate à quel point c'est "commun") mais connais un certain nombre de personnes qui en ont fait l'expérience (directe ou indirecte) et qui m'ont permis de sortir de mon ignorance à ce sujet et à me renseigner d'avantage.
Il existe un tumblr "je connais un violeur", constitué de témoignages poignant sur le fait que le violeur, c'est le pote sympa, le papi, le copain, le père ou l'oncle (plus rares sont les cas de femmes violeuses) qui dévoile pleinement le ressentis des victimes, leurs réactions etc. Clairement, il faut aborder ce sujet avec ses enfants ou ses futurs enfants, ne pas en faire un tabou et dire que oui, ça existe, au même titre que mon père, né dans les années 60, a été mis en garde par sa mère sur les dangers qu'il pourrait rencontrés lorsqu'il est parti vivre en pension, où les viols sur les garçons par les prêtres étaient monnaie courante (il avait 4 ans à cette époque).
Je ne sais pas si mon intervention est bien utile, m'enfin, j'espère avoir pu contribuer intelligemment à tout ça ^^