daffy duck;3270170 a dit :
JOù est-ce qu'on met la gourmandise dans tout ça? Parce que c'est aussi super frustrant de se dire "mange quand tu as faim". Parce que je pense que la moitié du temps je ne mange pas quand j'ai faim : j'ai pas faim le matin, mais un bon petit déjeuner ça me permet de me réveiller et de pas crever la dalle avant l'heure du repas de midi. Même scénario pour le soir, si je ne mange pas le soir parce que j'ai pris un gros gouté, et bien je vais me réveiller la nuit avec une grosse faim.(oui je prends 4 repas par jours
)
En fait je trouve le concept intéressant, mais je le trouve difficile à mettre en place. D'autant plus que le repas est un moyen de se socialiser, se retrouver avec ses proches. On est "socialement" tenue de manger à certaines heures
Pour répondre à ta première question, je ne peux pas manger si je n'ai faim (donc par gourmandise) car alors rien ne me fait envie voire me dégoûte, y compris les plats que j'adore. Après, ça ne m'empêche pas de goûter un aliment mais je n'en prend qu'une bouchée, pour le goût.
Je ne fait pas ça parce que "c'est mal de manger quand on a pas faim" mais parce que sinon je me force et je n'en retire aucun plaisir gustatif. Après, si j'ai vraiment envie de manger tel plat même si je n'ai pas faim, je le fait quand même car rien ne sers de se frustrer (avec risque de vengeance et de se goinfrer par la suite) et de toute façon mon corps se régule tout seul (j'aurai faim plus tard et de d'autres aliments).
Pour ta deuxième question, quand on débute la rééducation alimentaire, on mange souvent trop et à des horaires pas toujours compatibles avec une vie sociale mais au fur et à mesure notre corps s'adapte et on finit presque toujours par manger à des horaires convenables.
Après, je remarque aussi que les gens ont tendance à appliquer, du moins au début, ce concept de manière totalement maniaque et disciplinés tellement nous sommes conditionnés à manger d'une certaine manière (équilibre alimentaire, horaires, quantités) et que cette absence de repères autre que nous-même déstabilise.
Je reconnais parfaitement ma satiété, pas seulement le fait de ne plus avoir faim mais aussi la perte de goût, envie décroissante de manger, mais il m'arrive quelques rares fois de trop manger pour des raisons sociales. Hé bien, ça n'a aucune importance car j'aurais moins faim aux repas suivants et tout finit par s'équilibrer.
Si tu n'as pas faim le matin, rien ne t'empêche de prendre un petit quelque chose à 10 heures pour tenir jusqu'au repas de midi et ne pas arriver affamé (première cause de dépassement de la satiété,
true story).
Idem pour le goûté qui peut servir de transition jusqu'au repas du soir.
J'ai faim toutes les 4 heures, avec une faim plus forte le soir. Je mange entièrement à ma faim le matin/midi/soir et entre ces repas je prend un petit quelque chose pour tenir. Ce n'est pas exactement en accord avec Zermati qui prône le fait de manger quand on a faim et entièrement à sa faim mais ce n'est pour autant qu'il en oublie les convenances sociales, il faut juste apprendre à trouver un compromis qui nous convienne.