J'avais déjà lu cet article, il m'avait vraiment marqué donc je profite de cette seconde lecture pour laisser un commentaire.
Ce jeu dont tu parles, on appelait cela "attrape fille" ou "attrape garçon", c'était selon. Mais, dans mon école, il y avait des filles qui courraient très très vites et qui étaient très sportive, du genre à arriver sur le podium lors de la traditionnelle "foulée hivernale" des primaires de ma ville. Du coup, ce n'était pas forcément en faveur des garçon. D'ailleurs, on a fini par changer les règles, on faisait des équipes indépendamment du sexe. Je crois que c'est vraiment grâce à ces filles qui allaient plus vite et qui étaient plus sportives que certains garçons, que la situation a évolué. Et certainement, en prouvant qu'elles pouvaient faire aussi bien voire mieux, elles ont démontré que les filles n'étaient pas inférieures sur ce plan là aux garçons.
Mais sinon, comme le disait une madz, l'école est une mini-société, c'est donc très représentatif de ce qui se passe à plus grande échelle. L'école c'est un des agents de socialisation les plus importants après la famille, c'est là que l'on intériorise les normes et les valeurs. Ce qu'il faut faire ou ne pas faire etc.
Ce que je trouve effarant dans ton témoignage, c'est cette intériorisation si forte de la domination masculine alors que ce sont encore des enfants. Après, s'ils étaient comme cela, on ne peut pas imputer toute la responsabilité à l'école: les parents ont aussi un rôle super important.
Ce jeu dont tu parles, on appelait cela "attrape fille" ou "attrape garçon", c'était selon. Mais, dans mon école, il y avait des filles qui courraient très très vites et qui étaient très sportive, du genre à arriver sur le podium lors de la traditionnelle "foulée hivernale" des primaires de ma ville. Du coup, ce n'était pas forcément en faveur des garçon. D'ailleurs, on a fini par changer les règles, on faisait des équipes indépendamment du sexe. Je crois que c'est vraiment grâce à ces filles qui allaient plus vite et qui étaient plus sportives que certains garçons, que la situation a évolué. Et certainement, en prouvant qu'elles pouvaient faire aussi bien voire mieux, elles ont démontré que les filles n'étaient pas inférieures sur ce plan là aux garçons.
Mais sinon, comme le disait une madz, l'école est une mini-société, c'est donc très représentatif de ce qui se passe à plus grande échelle. L'école c'est un des agents de socialisation les plus importants après la famille, c'est là que l'on intériorise les normes et les valeurs. Ce qu'il faut faire ou ne pas faire etc.
Ce que je trouve effarant dans ton témoignage, c'est cette intériorisation si forte de la domination masculine alors que ce sont encore des enfants. Après, s'ils étaient comme cela, on ne peut pas imputer toute la responsabilité à l'école: les parents ont aussi un rôle super important.

. ( oui, même à mon grand frère, qui a admis préférer être une " femme" qu'un "gamin immature" ) je ne suis pas étonnée que ça commence tôt. Après, je ne sais pas si c'est comme ça dans les autres établissement, mais dans les écoles de banlieue françaises, les gosses ne se font pas de cadeau. les filles me font autant peur que les gars, quand je passe devant la grille et que j'entends certaines conversations. Après, ça me rappel la période collège où fallait être beeeeellllle gosse, sinon tu craignais. et comme j'ai toujours été un garçon manqué et la créative du groupe, bah forcément, j'en ai vu/entendu des belles. heureusement, les moins pire, niveau propos sexistes, c'étaient les mecs, qui ne te disaient pas " rentre ton ventre" dans le couloir, histoire de bien te faire complexer.
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Il m'a plus jamais approchée.
Que la soumission (oui j'ose) des filles "sexe faible" aux garçons "sexe fort" soit aussi ancrée à un âge aussi tendre. A la limite, qu'elles aient fini par accepter de jouer filles contre garçons et que ce soient les garçons qui soient les chasseurs mais que les filles finissent par ne plus se battre et même ne s'enfuient pas quand elles sont libérées ! Une situation exacerbée qui permet quand même en avant, encore une fois, un vrai soucis dans notre société.
de rage hein et pas comme une fille parce que ça ne veut rien dire ! 
Des gamins et des salaires bas = métier féminin bien sûr mais le soucis n'est même pas là. Nous avons du élire nos délégués. Jusque là rien de bizarre, jusqu'à ce que nous nous connaissions assez pour cela, nous avions des délégués temporaires. Deux filles qui avaient fait beaucoup mais souvent, à cet âge, ce sont les populaires pas les engagés. Nous avons donc élus 2 MECS !
J'étais choquée qu' on demande plus de "tenue" à une fille qu' à un garçon.