J'ai été fan de metal pendant mon adolescence, et j'ai en même temps été snob et victime de snobisme. Au début, je trouvais ça cool au lycée de porter des t-shirts de groupe que personne ne connaissait, d'aller à des concerts, de passer pour la fille qui écoute des trucs bizarres, parce que ça me donnait une certaine identité, j'avais l'impression de faire partie d'une communauté qui sortait du lot. Puis, je me suis heurtée à d'autres metalleux (principalement des hommes, qui étaient pour la plupart, également machos), qui me disaient que j'écoutais de la m****, que j'y connaissais rien, que je devais écouter tel groupe etc. Je me suis alors rendu compte que c'était totalement débile de se sentir supérieure parce qu'on écoute tel groupe de musique. Et c'est quand j'ai cessé de me revendiquer metalleuse que je me suis enfin sentie bien dans mes baskets, car je me sentais libre d'écouter tout et n'importe quoi sans m'attarder sur les étiquettes.
Maintenant, j'ai des goûts musicaux extrêmement variés, et j'assume complètement d'aimer des trucs mainstream comme Rihanna ou Shakira.
Bref, je peux comprendre que quand on est jeune, qu'on se cherche, on ressent le besoin de se forger une identité en passant par la musique. Mais l'aspect communautaire dans la musique peut devenir assez malsain, surtout quand les gens restent enfermés dans leur bulle. Après tout, y'a du bon et du mauvais dans tout genre musical, qu'il soit commercial ou non, et c'est dommage de se mettre des barrières.
Maintenant, j'ai des goûts musicaux extrêmement variés, et j'assume complètement d'aimer des trucs mainstream comme Rihanna ou Shakira.
Bref, je peux comprendre que quand on est jeune, qu'on se cherche, on ressent le besoin de se forger une identité en passant par la musique. Mais l'aspect communautaire dans la musique peut devenir assez malsain, surtout quand les gens restent enfermés dans leur bulle. Après tout, y'a du bon et du mauvais dans tout genre musical, qu'il soit commercial ou non, et c'est dommage de se mettre des barrières.