Je me permets de venir récapituler mon année, même si j’ai pas vraiment beaucoup été active sur le forum cette année.
Pourtant, c’est pas parceque j’ai eu un emploi du temps chargée, non non non ! Mon associabilité est toujours là, même si niveau amitié, je me suis un peu améliorée, enfin… Maintenant que ma licence est finie, je peux enfin admettre que ces 2 filles avec lesquelles j’étais agglutinée pendant ma dernière année sont bien des amies, et pas des connaissances avec qui tu promets de rester bestah 4eva’ et à qui tu n’adresses plus la parole après une semaine. Même si j’ai un peu merdée niveau sociabilité une fois sortie du système scolaire, et que je me renferme un peu de nouveau, il faut l’avouer. Mais bon, cette année, j’ai relativement profité du fait d’habiter dans la capitale, en ayant plus d’opportunités de sortir le soir, de retrouver des amis et rentrer en pleine nuit saoûle à la maison après avoir titubé 1h dans la ville parcequ’on s’amusait tellement que j’en ai loupé le dernier métro. J’ai aussi eu l’opportunité de profiter à fond de ma passion pour les concerts, du fait que c’était Paris, que ya 10 000 salles de concerts et que ya de nouvelles dates de groupes que j’aime toutes les semaines ! J’ai dû perdre un peu d’ouïe dans le tas mais ça valait le coup !
J’ai donc validé ma licence, pas avec une note fantastique, mais hé ! C’est validé hein ! Je dois avouer que j’étais partagée entre le jemenfoutisme et la joie quand j’ai appris que j’aurais enfin un diplôme d’études supérieures, parcequ’après avoir passé l’été à me sentir comme une merde parceque j’étais-pas-fichue-de-trouver-un-stage-et-que-merde-quoi-j’ai-23-ans-et-j’ai-jamais-travaillé-de-ma-vie-pourquoi-mon-CV-n'est-jamais-sélectionné-je-vaut-rien-c'est-ça-dites-le-moi, j’ai quand même réussi à persuader ma fac de me laisser faire un mémoire, que je m’en suis coltiné un sur un sujet qui n’avait absolument rien à voir avec mes études et que j’en ai obtenu une bonne note, alors que j’étais noté par celles qui évalue les mémoires en master ; ça m’a aidé un peu à me sentir un peu plus à l’aise dans ces études…
Mais d’un autre côté, en y repensant, inconsciemment, j’ai vraiment fait ce sixième semestre en touriste, parceque fin janvier, au détour d’un salon sur les études supérieures à l’international, j’ai découvert qu’il était possible de faire les études pour le job de mes rêves, et encore mieux, dans le pays où je rêverais de vivre ! Donc j’avoue que depuis février (et encore aujourd’hui), je suis focalisée sur ce projet (qui se concrétisera septembre 2013 ; j’ai le temps, mais je suis de nature TELLEMENT prévoyante que c’en est ridicule) (‘voyez !) et alors, cette filière généraliste que je me tapais avait vraiment plus aucun intérêt, d’autant que je peux accéder à mon projet avec un BAC+2…. Mais bon, une licence c’est toujours joli hein !
Ce projet qui me tient à cœur, ce sont des études aux USA, donc vous imaginez toutes les démarches que j’ai dû –et ait encore- à faire, mais je suis en très bonne voie ; aujourd’hui, en fait, je n’ai plus qu’un seul truc à faire (faire traduire mes notes) et j’envoie mon dossier ! Pour aller à l’université d’ailleurs, j’ai dû bien sûr passer le TOEFL, et quand je pense (c’est mesquin je sais) que je l’ai passé avec une de mes meilleures amies qui a dû prendre des cours de préparation au TOEFL pour être sûre de ne pas le foirer une deuxième fois, alors que je l’ai eu du premier coup avec un score équivalent au sien « après préparation intensive », j’ai une meilleure confiance quant à mon niveau d’anglais !
Et depuis septembre, je suis désormais hors du système scolaire, en attendant la rentrée scolaire 2013, donc pour m’occuper, économiser un peu et surtout recueillir des lettres de recommandation, j’ai dû chercher un boulot ; bien sûr, comme c’était « ma-première-fois-dans-le-monde-actif-enfin-pas-vraiment-mais-jusque-là-ça-a-toujours-été-des-fails » j’étais un peu tétanisée dans un premier temps. Mais tout compte fait, j’ai eu mon premier boulot
Bon c’était un CDD dans une entreprise de logistique, donc c’était franchement un calvaire, le job en lui-même j’ai DETESTE ! Mais c’est fini maintenant, et au fond ça a été une chouette expérience ; tout le monde était adorable (j’avais droit à des Kinder Bueno à l’œil héhé), j’ai eu une lettre de recommandation pour mon projet l’année prochaine, puis last but not least, vu que c’était un boulot très sportif, j’ai perdu 2 tailles de pantalons ; un WIN dans la section bonasse !
Puis, maintenant que j’ai goûté au monde du travail, mes parents me jugent moins qu’avant ; avant, si j’étais fatiguée, ou que j’avais des problèmes de santé dû au stress ou à l’anxiété, j’avais droit à un rire dédaigneux de ma mère et un « de quoi tu serais stressée ? Tu fous rien de ta vie ! ».Maintenant, elle admet que moi aussi ça m’arrive d’être victime de stress. D’ailleurs niveau famille, maintenant que je vis sur Paris « loin » de mes parents, il y a moins de disputes et d’envies de meurtres entre nous, on est toujours contents de se revoir. Puis, j’ai renoué avec ma grand-mère après 3 ans de froid.
Enfin, j’aurais pu finir sur une note joyeuse en disant « et en plus je n’ai eu aucun problème de santé majeur cette année ! », mais en fait depuis 2 semaines j’ai un problème dans les nerfs de ma main qui en plus de me faire relativement mal m’empêche un peu d’écrire. Je vais donc surement finir la fin de l’année sur une mauvaise note.
Mais au fond, j’ai l’impression que cette année a été relativement calme, mais plus dans le « bon » sens ; je n’ai jamais eu de périodes où j’étais profondément triste. J’ai vraiment l’impression de voir de plus en plus la vie du bon côté au lieu de me focaliser sur les mauvaises choses et me morfondre, et bon, c’est pas plus mal !
Maintenant, j’espère que l’année 2013 sera tout aussi bien, ou carrément mieux ! Après tout j’ai une to-do list de choses parisiennes à faire, et je n’ai plus que 10 mois pour profiter de la capitale et des gens avant de m’exiler ! Pour l’instant, tout se profile parfaitement ; j’ai une opportunité de stage dans une boite dans le domaine dans lequel j’aimerais travailler plus tard, donc tout continue de rouler ! Seule ombre au tableau ; je n’ai plus ma meilleure amie pour profiter, étant donné qu’elle s’est déjà exilée, elle, à l’autre bout du monde il y a quelque jours. M’enfin ! Ca me pousse encore plus à vaincre mes peurs et faire de même !
(ah heu ouais, et niveau amours,, imaginez un peu un désert avec une botte de foin qui roule, mais ça n'a jamais été dans mes priorités et mon célibat n'a jamais été quelque chose qui m'a gâché la vie; tant qu'à faire, J'ADORE être indépendante et ne rien devoir à personne! Ca viendra quand ça viendra! Puis pour les instincts plus primaux, je sais qui appeler
)