@Kilucru- Merci pour ton retour, et dommage que les conditions de travail ne soient pas idéales (euphémisme). J'avais lu
un article très intéressant sur l'organisation des suites de couche en Belgique et le système paraissait bien mieux pour les patientes, puisque la sage-femme s'occupait vraiment de tout (lit, repas, tension, soins, allaitement) et pouvait rester plus longtemps auprès de la patiente. En France j'ai vu que certains hostos commençaient à employer cette technique mais à des fins d'économies (statut hybride, ni infirmier ni aide-soignant). Pour le cododo ça doit dépendre de l'établissement, dans ma maternité publique (pour simplifier) les puéricultrices m'ont appris comment le pratiquer en sécurité. C'est un hôpital ami des bébés, c'est peut-être pour ça ? Je crois qu'en France moins de 2 % des maternités ont ce label, donc ça ne doit pas être courant non plus.
@LiGie Pour les voiles je ne crois pas que les filles l'ont précisé, mais tant qu'il n'y a pas de selles ils peuvent être lavés et réutilisés. Donc finalement tu en jettes maximum un ou deux par jour passé les premiers mois. Si tu souhaites tester des modèles sans trop te mouiller, certains sites proposent des packs à la location.
Pour les brassières ne t'enquiquine pas trop, vu ton terme ça risque de ne pas servir du tout à part les premiers jours à la maternité. Au pire tu peux prévoir des gilets normaux plus polyvalents (taille 3-6 mois) et faire la technique de l'oignon. Avec body manches longues + pyjama + gilet ils ont déjà bieeeeen chaud.
J'avais une seule brassière en coton pour ma fille et à la maternité, la sage-femme n'a pas trouvé ça utile de la lui mettre (pourtant comme toi je m'étais pris la tête parce que j'en n'avait qu'une seule, en coton et pas en laine, et que c'était hyper cher... tout ça pour rien en fait ^^). Par contre il me semble que pour mon fils, l'aide-soignante avait dit à mon copain de lui mettre une brassière sous le pyjama (mais elle était revêche, le genre à te faire sentir par le regard que tu es un mauvais parent parce que tu n'as pas le bon pyjama ou que tu as accouché sans péridurale (elle m'a bien fait redescendre de mon petit nuage

)). Pourtant ma fille est née en octobre et mon fils en mai. Bref il y avait un radiateur dans la chambre de toute façon, la puer le mettait au max à son premier passage, effet couveuse géante garanti...
@Fealynn On n'a jamais autant voyagé que depuis qu'on a des enfants (bon c'est aussi parce que je suis tombée enceinte de ma fille moins d'un an et demi après mon master donc ça va aussi de pair avec le fait de gagner sa vie). Ce ne sont certes pas des treks, mais on a fait des trucs assez folklo (notamment pas mal de trajets en bus au Japon (destinations un peu atypiques comme le mont Osore, Ainokura, l'exploitation de wasabi Daio...) et en Chine (grande muraille, mausolée de Qin Shi Huandi (armée en terre cuite)... des classiques mais en dehors des groupes organisés donc assez folklo pour s'y rendre). Même pour des petits trucs comme les visionnages de série, on réussit à caser à peu près ce qu'on veut voir (quand ma fille est née on regardait The Wire, et je me souvient que le jour où on est rentré de la mater avec mon fils, on a regardé Games of Throne). On continue aussi les soirées, les restos...Par contre avec un bébé puis un enfant les journées passent trèèèès vite, donc on ne réussit pas forcément à faire autant de choses, mais passé les premières semaines ou les premiers mois qui peuvent être hyper difficiles, ça va je trouve (enfin selon les jours, mais dans l'ensemble ce n'est pas le bagne ^^)
@LeeAnna_ C'est
@Pinceau_ qui disait que chez elle ils utilisaient l'huile de coco à toutes les sauces (et je crois que c'est
@TiteBonobo qui en met un peu dans son liniment ? ça doit être pas mal pour stabiliser l'émulsion). Apparemment c'est un excellent remède contre les érythèmes fessiers (surtout que c'est antifongique et antibactérien donc parfait pour prévenir les mycoses et autres désagréments) et les petites sécheresses. Même en cuisine quand tu lui mitonneras des petits plats, c'est très bon. Donc tu peux faire un stock ^^
@Mlle_Bulle (et
@LiGie aussi donc) A propos de la grossesse et de l'anémie, j'ai trouvé
cet article de Michel Odent très intéressant :
Rappelons que l'hémoglobine est le pigment des globules rouges. Quand une femme a un taux d'hémoglobine d'environ 9.0 ou 9.5 à la fin de sa grossesse, on lui dit, le plus souvent à tort, qu'elle est anémique et on lui donne des suppléments de fer. Or, dire à une future mère en parfaite santé qu'elle a besoin d'une prescription de fer pour corriger des déséquilibres dans son organisme, c'est altérer, et parfois profondément, son état émotionnel. Une telle attitude témoigne bien d'une méconnaissance de la littérature médicale. Une énorme étude britannique, disposant des dossiers concernant la naissance de plus de 150 000 bébés, s'était fixé pour objectif d'évaluer les taux idéaux d'hémoglobine en cours de grossesse. La principale conclusion de cette étude est qu'un taux de l'ordre de 9.0 ou 9.5 va de pair avec un bon pronostic. Par contre, lorsque l'organisme maternel répond mal à la demande du foetus et du placenta et ne parvient pas à abaisser son taux d'hémoglobine en dessous de 10.5, c'est mauvais signe. Les risques de prématurité, de poids insuffisant à la naissance ou de maladies de fin de grossesse (telles que les pré-éclampsies) sont accrus. D'autres études épidémiologiques ont abouti à des conclusions voisines
Bien que de telles données aient été publiées dans des journaux d'audience internationale, partout dans le monde des millions de femmes sont déclarées anémiques et reçoivent des prescriptions de fer, alors même que les tests spécifiques susceptibles de déceler les carences en fer et les anémies n'ont pas été demandés. L'incapacité à interpréter les résultats d'un test aussi répandu que la mesure du taux d'hémoglobine chez les femmes enceintes est un phénomène troublant parce qu'il est quasi universel. On m'a conté l'histoire d'une Japonaise qui a passé la première moitié de sa grossesse à Londres, avant de repartir à Tokyo. Une de ses amies européennes, mère de quatre enfants, l'avait avertie longtemps à l'avance qu'en fin de grossesse, on lui dirait qu'elle est anémique et on lui donnerait du fer. La fin de l'histoire, qui s'est passée à l'autre bout du monde, est facile à deviner : on lui a donné des suppléments de fer. Le phénomène n'est pas seulement répandu d'un point de vue géographique. Il est aussi répandu quel que soit le milieu médical considéré. Une équipe renommée d'épidémiologistes spécialisés dans la période qui entoure la naissance a publié une étude sur cette phase de l'accouchement qui va de la naissance du bébé à la délivrance du placenta. Afin de limiter leur étude aux grossesses à bas risque, les chercheurs ont éliminé toutes les femmes dont les taux d'hémoglobine étalent inférieurs à 10. Finalement, le taux moyen dans la population étudiée était de 11.1. L'occasion m'a été ensuite donnée de souligner les points faibles de cette étude qui, en réalité, a inclus nombre de grossesses à risques.
Ce mystérieux phénomène collectif a pour véritable origine un profond désintérêt pour les fonctions du placenta. L'un des rôles du placenta est de constamment manipuler la physiologie maternelle pour le bénéfice du foetus. Le placenta "parle" à l'organisme maternel au moyen d'hormones. Il joue le rôle de l'avocat du bébé. Ainsi le placenta "demande" à la mère de diluer son sang et ainsi de le rendre plus fluide. Il en résulte une augmentation du volume sanguin qui peut atteindre 40%. Ceci explique que lorsqu'on mesure, dans le sang d'une femme enceinte, la concentration d'une substance telle que l'hémoglobine, on évalue avant tout le processus de dilution, c'est à dire l'activité du placenta. Il est aisément prévisible que cette concentration, qui est de l'ordre de 12 à 13 (g/dl) en dehors de la grossesse, s'abaissera chez la femme enceinte en fonction du degré de dilution du sang. Voici ce que disent des praticiens avertis à une femme enceinte dont le taux d'hémoglobine est de 9.0 ou 9.5 : "Bonne nouvelle ! Le placenta fait bien son travail et votre sang est convenablement dilué".
(du coup je l'ai un peu mauvaise d'avoir lu ça trop tard, car comme j'avais un taux d'hémoglobine de 9,7 je n'ai pas pu accoucher à la maison de naissance à cause des risques en cas d'hémorragie, alors que c'est plutôt bon signe ><)
@Montevideo Miiiiih
(non mais entre vos ventres et vos bébés trop beaux faut arrêter, ça donne tellement envie de rempiler... il faut que ma raison remonte les bretelles de mes hormones parce que c'est pas possible

)