Je vous remercie encore une fois de me soutenir comme vous le faites

Hier, je suis encore une fois redescendue vers 11h pour ma collation du soir, chéri sur mes talons... J'ai donc pu amorcer la discussion, en lui demandant posément pourquoi il m'assaillait de remarques et lui exprimer à quel point ça m'angoissait et me rendait triste. Il m'a donc expliqué qu'il n'avait pas envie de me faire du mal, qu'il est très maladroit pour les interactions sociales et les conventions (ce que je sais déjà, c'est son côté Sheldon Cooper à lui) et qu'il ne sait pas forcément comment exprimer son inquiétude sans que ça fasse autoritaire ou brusque.
S'il réagit comme ça, donc, c'est parce qu'il a peur que je prenne du poids et que j'en sois malheureuse après, que ça porte atteinte à mon estime de moi après l'accouchement, quand je n'aurai plus "l'excuse" de porter un bébé. Qu'il a peur pour ma santé, qu'il sait qu'on doit prendre du poids durant la grossesse mais qu'à cause de notre mode de vie (pas forcément les moyens ni le temps pour acheter et cuisiner des légumes tout le temps), ce que je mange soit plus nocif que bénéfique au final. Il a également évoqué le fait qu'il voulait essayer de revenir à un pattern de coucher plus "normal", parce qu'aucun de nous deux ne peut vraiment s'endormir tant que l'autre n'est pas là et du coup, c'est vrai qu'en mangeant à 11h du soir, je décale au moins d'une heure mon heure de coucher.
Bref,
@Bree_ c'est vrai que par moment il peut paraître très froid et manquer d'empathie, mais je pense que c'est plus dû à son manque de synchronisme social que parce qu'il s'en fout. Hier soir, il m'a donc fait des raviolis pendant que j'avalais mon yaourt, il a pas (trop) râlé, et puis il m'a fait des massages du dos parce que je me plains souvent de ma sciatique (ça m'a touchée, parce que j'avais évoqué le fait qu'un simple petit massage pouvait m'aider à trouver une position confortable et éviter de bouger dans tous les sens la nuit, il y a quelques jours, et il s'en est spontanément souvenu). Puis je me suis souvenue que j'avais omis de lui dire une info cruciale, à savoir que les kilos de grossesse ne sont (en général) pas destinés à rester dans leur intégralité après la naissance, surtout si comme je le projette, j'allaite le petit. J'ai senti qu'une petite part de son inquiétude se dissolvait, c'est cool.
Bilan : on a pu parler du fond et j'apprécie vraiment. Il s'est excusé, pour de vrai, et je vais pour ma part essayer de manger mon premier repas de la journée plus tôt pour ne pas avoir faim aussi tard. Quitte à m'obliger un peu.