@La dilettante Deux, si c'est pas trois

J'aurai détesté vivre en enfant unique je crois, notamment parce que c'est en ayant une vie de famille et des vacances avec mon frère que j'ai développé mes meilleurs souvenirs. En rentrant le soir je savais que mon frère serait là, quand je partais chez les grands parents je me sentais moins seule d'y aller avec lui, j'ai été contrainte d'être un modèle pour lui de par mon statut d'aînée et si parfois c'était pesant, ça m'a permis de me responsabiliser et de prendre en compte les autres plus rapidement que pour mes copains et copines enfants uniques qui n'avaient qu'eux même à gérer. Je sais que certaines fratries ne s'entendent pas bien et je trouve ça vraiment dommage, moi qui suis peu portée sur l'amitié en général, je considère mon petit frère comme un ami pour la vie.
Ce n'est pas le cas de mon compagnon qui n'a pas de relation vraiment profonde avec ses frères, mais qui sait que c'était circonstanciel et pour le dire franchement, la faute des parents sur ce coup-là (famille recomposée, soucis de santé psychologique chez la mère et chez le jeune frère, etc...).
On verra bien mais je ne me suis jamais vue avec un enfant unique, de mon point de vue il est important que l'enfant ait un autre interlocuteur d'à peu près son âge dans la famille, surtout s'il ne voit pas beaucoup ses cousins et cousines. Autrement, j'aurai trop l'impression de l'obliger à évoluer entre un monde d'adulte et une sociabilisation extérieure forcée...
Pour ce qui est du poids médical de la grossesse, si je rempile ce sera toujours aussi lourd : actuellement je dois m'auto injecter un produit fluidifiant dans le ventre à raison d'une fois par jour jusqu'à 36sa ou la fin de la grossesse, je vois les médecins très régulièrement et j'ai un suivi mensuel en hématologie. Je ne sais toujours pas si je vais pouvoir accoucher normalement ou devoir me faire déclencher avant les 40sa. Si je retombe enceinte j'aurai exactement le même protocole, avec 36000 allers retours à l'hôpital et ce doute planant en permanence sur l'issue de la grossesse. Mais je me dis que la finalité, c'est le bébé, donc je fais diligemment ce qu'on me demande.
Si vous n'en voulez qu'un, c'est très bien aussi ! Chacun ses choix en accord avec ses capacités

je ne veux absolument pas prétendre qu'un enfant unique est malheureux, loin de là. Je ne fais que parler de mon expérience personnelle ! Et puis, il vaut mieux un seul enfant heureux que deux ou plus laissés pour compte.