@Destiel Mok´ : enceinte, je détestais ça aussi. Entendre que ça allait être affreux, tout ça. Je dois dire que je n'ai jamais compris qu'on fasse ça aux gens..crois-y, tu verras bien, parce que oui, parfois ça se passe bien et ce nouveau rôle est naturel à enfiler. Fin j'ai toujours pensé qu'à trop de dire que ça allait être horrible, ben.. tout ce qu'on fait c'est se gacher le présent. Parce que si ça se passe mal, à quoi ça t'aura avancé d'y penser à l'avance? Par exemple ici on est partis en vacances 1 semaine avec elle, 12 h de route, avec des moments de hurlements (mais au final bah on l'a quand même félicitée pour sa patience globale, à la perspective de ses deux ans !) Et une semaine consacrée presque non stop à elle, avec des moments de crise, des caprices, peu de temps de pur couple et zéro de solitude,
je sais pas, j'ai pas l'impression qu'on le vive mal. Ce sont des phases, des âges, chacun avec son lot de bon et de mauvais. En fait je trouve que quand on se met dans l'optique "les choses sont comme ça" sans essayer de lutter, on les vit plus simplement. Avant elle je lisais 10 romans en une semaine de congé. Maintenant c'est un. Mais elle est là, mon petit tyran dont je suis la servante volontaire et j'en prends mon parti : je lirai dans dix ans !
Je dis pas que tout sera facile, ça va dépendre de tant de choses. Je dis seulement que le regard qu'on pose sur une situation peut changer beaucoup de choses.
(Par exemple : penser, j'ai fait une dépression et le monde du travail ne me convient pas pour le moment plutôt que "je suis une dépressive incapable de se passer d'AD après bientôt 5 ans et inapte à la vie normale" = entre la première et la seconde pensée, je suis soit sereine, soit au fond du trou.)
J'espère que c'est pas culpabilisant ou autre c'est pas le but, je voulais juste expliquer comment j'essaie de prendre le bon et le mauvais. Au final, c'est revenir au précepte "oui à ce qui est"