Bonjour les Madz,
Il y a longtemps que je ne suis revenue ici, normal, depuis j'ai changé:
_de pays
_de boulot
_de maison
_de mode de vie
_de climat
Le tout avec un nain de 1 ans et 15 jours aujourd'hui et son papa.
Autant dire que je n'ai pas eu trop le temps de souffler, mais en même temps, la routine j'aime pas trop en fait, toujours des tas de projets (et ptet la moitié qui ira à la poubelle mais bon, on s'en fout, les projets, c'est la vie).
Je suis aussi en train de passer mon permis actuellement (sans ça, impossible d'être indépendante à cocotier island où je vis). Autant dire que au milieu de tout ça, j'ai un peu fait l'impasse sur certaines choses, dont la pose du fameux stérilet que j'avais pourtant mis dans mes 20 kg de bagages (j'ai eu mon retour de couche dans l'avion qui me menait à ma nouvelle vie). Je ne me suis pas trop battue pour trouver un gynéco, j'ai essayé de reprendre la pilule (là aussi j'avais une ordo) mais je l'oubliais un jour sur deux. Et ce qui devait arriver est arrivé : je suis enceinte de 7SA, je l'ai appris hier en faisant un test pipi qui est apparu bien net avec deux grosses bandes roses (et la pharmacienne qui me l'a vendu me disait "le faites pas trop tôt hein, ça peut fausser les résultats" HA HA HA HA!).
Deuxième grossesse, deuxième bébé "surprise", appelez-moi la poule pondeuse. J'ai l'impression de ne vraiment pas maîtriser ça chez moi, mes enfants "s'invitent" tout seuls. Je dois surement avoir un désir d'enfant très fort et pas assumé au fond de moi. Un psychanalyste s’amuserait comme un dingue avec mon cas. Il doit aussi y avoir le fait que l'homme et moi on est hyper compatibles là dessus (j'ai déjà eu des accidents dans ma jeunesse tumultueuse, mais jamais de grossesse derrière). Mon premier bébé est d'ailleurs venu suite à une pilule du lendemain qui a foiré.
Là, ne sachant pas que j'étais enceinte, comme pour le premier, j'ai fait portenawak : alcool, coquillages crus, porter n'importe quoi à ma bouche (je suis pas immunisée contre la toxo), bateau qui secoue etc. Maintenant, je me surveille (j'ai nettoyé le frigo aujourd'hui).
Cet enfant, on le garde, on était ok pour un deuz (j'étais à peine sortie de la mater que je savais que j'en voudrai un deuxième), mais je pensais accoucher au minimum aux 3 ans du prem's, là ils auront 20 mois d'écart. Mais bon, on est DEJA dans les couches, DEJA dans les bib', DEJA dans le manque de sommeil, autant tout faire d'un coup. J'ai kiffé ma première grossesse (surtout à partir du second trimestre, avant c'était angoisse et vomito), être enceinte me plaît, du coup là, je suis à la cool, donc quasi pas de nausées atroces. D'une manière générale, dans la vie, j'ai pas trop confiance en moi, sauf en ma qualité de maman (même s'il m'arrive de douter parfois et de culpabiliser mais ça n'occupe pas 100% de mon temps), j'adore mon fils, je dis un peu pas mal "prout" aux nouvelles modes d'éducation qui ne me conviennent pas (c'est personnel, chacun choisi ce qu'il souhaite, je ne blâme pas les madzs qui font le contraire, mais je ne me sens pas influencée par le maternage (écharpes, cododo et cie), l'allaitement, j'ai essayé et ça a été une galère sans nom (douleurs, fatigue, bébé qui grossi pas, conseils de merde, PMI qui culpabilise, engorgement, soupçon de lymphangite, l'impression d'avoir tout le temps les nichons à l'air). Montessori, je pense que dedans il y a du très bon mais aussi du moins bon (mon bébé pour ses 1 an a eu des jouets en bois dont il se contrefout, il préfère allumer et éteindre la télé ou vider mon sac à main). Peut-être que à cause de ça, il deviendra un délinquant ou peut-être pas, mais en tout cas j'aurai fait mes choix en accord avec moi-même.
ça doit paraître dégueu de ma part de venir écrire ça alors que plus haut une madz nous raconte sa FC. La nature est injuste, certaines tombent enceintes d'un battement de cils et d'autres galèrent, si je pouvais prêter mes ovaires et mon utérus à une madz en galère, je le ferai volontiers (mais vraiment prêter pour les lui mettre dans son ventre, je ne me sens pas attirée par la GPA). Juste, il faut garder courage, tant qu'on est jeune, en bonne santé et pleine de volonté, il y a un espoir.