@Frodon_ Je dirais comme
@Charentaise que ça vaut peut-être la peine d'aller vérifier, parce qu'une fissure peut intervenir et être "bouchée" par la tête du bébé qui fait ventouse, et c'est vraiment important en cas de fissure de pouvoir prendre les antibiotiques pour éviter une infection, qui peut être fulgurante.
moi le truc qui m'a surtout fait tiquer dans l'article de Caroline Receveur c'est quand elle dit donc qu'une nurse s'est occupée toutes les nuits pendant 2 mois de son petit, et elle ajoute "certains ont l'aide des grands-parents, d'autres ceux d'une nurse" ouais enfin quels grands-parents s'occupent de leurs petits-enfants la nuit (à part hyper ponctuellement), surtout un bébé aussi petit ? Je pense qu'ils sont bien rares, en disant cette phrase je trouve qu'elle occulte un peu les 95 % des parents qui peuvent juste compter sur eux-même pour gérer les nuits (et le reste)
Parce qu'un big-up ne suffisait pas, c'est surtout ça aussi qui m'a fait tiquer
En revanche c'est vrai que j'ai du mal à avoir un avis tranché sur le fait d'avoir une nounou dès les premières semaines, la nuit etc. Je me dis parfois que si j'avais les sous et une maison adaptée (=avoir quelqu'un chez moi mais ne pas me sentir envahie), ben finalement, pourquoi pas. Comme
@LiGie je me dis que je ne voudrais pas rater les premiers moments si précieux, mais d'un autre côté, ben y'a aussi pas mal de moments pas si précieux
(mais la discussion sur "apprendre à se connaître dans la difficulté me parle beaucoup aussi) et avoir quelqu'un de dispo qui est là uniquement pour t'aider ça peut donner la liberté de se reposer quand on en a besoin, mais aussi de choisir de garder les meilleurs moments pour soi et de refiler le reste à quelqu'un d'autre (par exemple ménage, bouffe etc. et à la place profiter de son bébé), et finalement quel est le mal à ça... Bref, je suis partagée!
Et puis avant d'avoir A. je n'aurais pas compris non plus l'intérêt d'une nurse de nuit quand tu allaites, mais après avoir vécu les réveils à rallonge dès le départ, je comprends mieux l'intérêt potentiel
D'ailleurs est-ce qu'on peut faire un big-up général à mon nouveau psy, qui a trouvé le moyen dans la demi-heure de consultation de me dire que oui mais si ma fille avait fait ses nuits aussi tard c'était sûrement un peu de ma/notre faute?
(non)
(1. T'as ptet raison mais on le saura jamais et 2. Merci mais c'est pas vraiment ce que j'ai besoin d'entendre là
)
J'ai l'impression d'être assez seule avec toutes ces difficultés et ces questionnements, pourquoi c'est si dur pour moi tout ça ?
J'arrive 12 ans plus tard mais
@Backstreet, j'aurais pu écrire presque mot pour mot ton spoiler (sauf que j'ai pas de problème avec les grands-parents, ouf, donc je ne vais pas m'étendre mais tu n'es pas seule
)
Et je trouve que c'est d'autant plus difficile que justement, j'ai l'impression que les gens n'en parlent pas, or moi ben j'aurais besoin d'en parler, d'en parler idéalement à quelqu'un qui comprend et qui a vécu ça, or comme personne n'en parle je ne sais pas à qui en parler et bref, c'est la
D'ailleurs je suis toujours en colère contre l'impact des grossesses sur ma vie pro et vice-versa. Ca m'énerve parce que comme c'est moi la femme, je dois réfléchir à comment je vais caler une grossesse, un congé mat (et un allaitement) par rapport à mon job, à un changement potentiel de job etc., alors que les hommes eux ça n'a strictement aucun impact sur eux. En même temps je réfléchissais et je vais dire un truc un peu à contre courant, mais je me disais que s'ils avaient un congé paternité obligatoire, ils auraient un peu les mêmes problèmes que nous certes donc ça amène de l'égalité, mais ça n'enlèverait rien à mon problème à moi. Donc ben finalement autant qu'ils aient eux la liberté de pouvoir vivre une paternité sans que ça impacte leur job hein, tant mieux pour eux.
(je sais je sais, ça ne prend en compte l'importance de créer du lien, d'éviter la discrimination dans les boîtes etc. etc. et je suis tout à fait d'accord avec tout ça et farouchement en faveur du congé paternité obligatoire, mais là j'ai les nerfs
)
(et câlins à
@Matouh aussi, je suis dans la même situation au boulot en ce moment et c'est super dur à vivre donc compassion
Ca me soulage énormément d'avoir réussit à lui faire de la place et de ne pas l'accueillir au milieu des cartons 
. 
Hier déjà ça allait mieux et aujourd'hui, il arrête pas.
"
