@Destiel Mok´ :
Pour ma part, jusqu'à 27 ans, je ne voulais pas d'enfant. Juste parce que je ne voyais pas de motivation particulière à en faire, parce que qu'à côté, je n'ai jamais vu ça comme un poids particulier (mon père a voyagé autour du monde en voilier pendant 17 ans, mon demi-frère est né sur le bateau aux antilles, ma mère, qui m'a élevé, m'a emmené dans des endroits comme le Quebec, fait faire des régates de quelques jours en voiliers, continuait de partir régulièrement entre copines et sans enfants au Kenya, en Irlande.... Elle a toujours bossé, et continué le sport, et des activités artistiques, et globalement semblé très heureuse comme ça, du coup, je m'imaginais que si je changeais d'avis un jour, bah ce serait pareil).
Juste, si je ne voyais pas d'inconvénients, je ne voyais pas non plus ce que ça apporterais à ma vie. Et je m'imaginais très bien vieillir sans enfant, ça me paraissait beaucoup plus plausible que l'inverse. En plus, j'ai toujours été très mal à l'aise avec les enfants des autres (c'est toujours un peu le cas d'ailleurs, je sais pas comment leur parler ou m'en occuper^^)
Avec mon chéri, quand on a commencé à se projeter pour une maison à faire construire, on a prévu des chambres pour d'éventuels enfants: au cas ou. Ca ne nous parlait pas spécialement, mais quitte à s'endetter sur 25 ans, autant être surs que la maison sera assez grande si on change d'idée^^).
A 27 ans, retard de règles sous pilule, il s'est avéré que c'était probablement une fausse couche précoce. Pendant les quelques jours de flottement, j'étais persuadée que si grossesse il y avait bien, ce serait avortement.
Et puis en apprenant que de toute façon, c'était fini alors que même pas vraiment commencé.... J'ai pleuré. Je me suis rendue compte que même si c'était pas le bon moment, après réflexion, ça m'aurait sans doute rendue plus heureuse d'avoir un enfant dans ma vie que de ne pas en avoir.
A partir de là, j'ai vu de plus en plus facilement ce qu'un enfant pouvait m'apporter de chouette: quelqu'un a qui transmettre plein de valeurs et de choses que j'aime. L'occasion de me motiver à refaire plus de choses dans ma vie, à me dépasser. La "création" d'un mélange de l'homme que j'aime et de moi même...
Il est tellement chou quand il dort, en plus il a fait un petit bruit trop mignon dans son sommeil qui ressemblait à un éclat de rire 
Bon courage le temps que ça dure ! Et courage à @telle_quelle aussi !
)
), il la réclame tout le temps - en l'appelant étrangement "papi" ou "papé", ma foi pourquoi pas - et comme aujourd'hui elle travaillait pas elle m'a accompagné à la crèche pour récupérer Jeannot après sa sieste. Il est passé des bras de la puer aux miens puis son regard s'est posé sur PAPI et illico il a tendu les bras vers elle, puis il m'a grosso modo ignorée. On est allé tous les 3 à la ludothèque et là JE VOUS JURE à un moment il a fait UN DÉTOUR pour aller lui faire un câlin ! Puis un deuxième ! Alors que moi même quand je suis sur son chemin j'ai pas le droit à des câlins 
(enfin à part le câlin "oh maman chérie prends-moi dans tes bras ! Tiens t'aurais pas envie de me soulever ? Oh mais regarde dans cette direction, serait-ce pas les biscottes que j'aperçois ? Justement j'ai un petit creux, approchons-nous. Non mais ces hasards que la vie nous réserve parfois !"
et il parait quelle pleure a chaude larmes depuis que je suis parti. Elle a passé la nuit au sein presque.
