@Hartzak 
Quand je lis les mamans de tout-petit (un comble de dire ça, le mien ne va bientôt fêter que ses 6 mois


), je pense aussi comme toi et
@Destiel Mok´ à tous ces trucs qu'il n'y aura plus. Je suis nostalgique de mon allaitement, mais pas dans le sens où je regrette que ce soit fini (car c'est un choix que je ne regrette pas et qui me correspond vraiment maintenant que j'ai repris le travail). J'y repense notamment quand je couche mon fils dans sa chambre le soir, donnant le biberon, la veilleuse allumée. Ca donne une ambiance tamisée, intimiste, un truc trognon où il n'y a juste que lui et moi qui comptons. Je repense à toutes ces nuits où je lui ai donné le sein et où il s'y est endormi repus. J'y repense aussi quand il est fatigué et que, dans mes bras, sentant la peau de mon décolleté, il ouvre sa petite bouche, mimant celle qu'il faisait pour téter. Je suis super contente de l'avoir vécu. Comme disait
@Charentaise, ma grossesse a été gâchée par tous les examens du dernier trimestre. Et grâce à l'allaitement, ça m'a permis de prolonger la grossesse et la fusion entre nous deux. De le garder un peu pour moi encore un peu. Et comme disait
@lilydouce , c'est un peu une deuxième rupture quand ça se finit. Mais ça fait du bien aussi. Aujourd'hui, le rythme est dur et le sevrage est vraiment une solution de facilité dans mon cas. Ca fait du bien de pouvoir me reposer sur mon mari quand j'en ai besoin ou pas envie. Ou quand j'ai mal et là, tu as tout mon respect
@Destiel Mok´ de continuer à allaiter malgré les douleurs chroniques quand moi j'ai préféré le sevrer par faiblesse. Plus de repas pris avec un nourrisson au sein en mangeant mon assiette d'une main. Je n'ai pas ressenti de fierté à être enceinte mais aujourd'hui j'ai un sourire complètement niais d'être sa maman. Et puis, parfois, quand il est dans mes bras, il agrippe mon bras ou ma manche avec sa petite main, on dirait un câlin
Pour autant, la semaine dernière, ce fut compliqué. J'étais très fatiguée et il était très en demande. Je m'en voulais de ne pas me sentir à la hauteur. Alors que je ne devrais pas : je ne l'ai pas laissé pleurer, ni crié dessus. Mais c'était vraiment rude. Je me rappelais ce que disait ma SF : le bébé est une éponge à émotions et il pleure d'autant plus que sa maman est fatiguée. Je trouvais super culpabilisant. Me dire qu'il puisse se sentir mal car je ne suis pas au mieux. Ou comment entretenir un cercle vicieux. A moins que j'ai mal compris ce que ça signifiait.
Après, on pourrait dire que j'entretiens ma fatigue. Levée à 3h, je vais bosser. L'après-midi, je le récupère et dors s'il dort. Le soir, une fois S couché et notre repas ingurgité, je lis. C'est mon temps rien qu'à moi, comme
@Fealynn. Ce qui fait que je m'endors vers 22h. Mais sans ça, je pense que j'exploserais à ne faire que boulot-mon fils-corvées du foyer-dodo. On n'a rien sans rien.