Pour les enfants et le couple, pareil, j'ai du mal à comprendre comment on peut considérer qu'ajouter un enfant à un couple qui va mal peut être un bon calcul.
D'ailleurs, l'une des choses qui me fait peur - alors que tout va bien entre nous ! - à l'idée d'un second enfant, c'est le fait que ça peut potentiellement tout chambouler. On a eu beaucoup de chance, parce que notre fille était facile dès le début, donc une fois née, à part quelques conflits liés à la fatigue ou à des incompréhensions, ça ne nous a pas éloignés, mais la grossesse a été difficile, stressante, et effectivement, je trouve que pour passer par tout ça, faut un couple plutôt solide et soudé. Des mois d'abstinence, il a du tout faire parce que j'étais alitée ou en train de vomir,.. bref, faut être sûr de son coup je trouve.
La seule chose, en laquelle je crois fermement, c'est qu'au moindre dérapage une fois l'enfant né, il faut recadrer aussi sec. D'une, parce qu'un pli, ça se prend vite (en tout cas, mon mari étant assez routinier, s'il prend une habitude, elle s'ancre rapidement dans son fonctionnement) et ensuite, parce que - pour moi toujours - un enfant mérite deux parents au top. Donc si l'un des parents merde, c'est le rôle de l'autre de lui faire savoir, et si la simple parole ne marche pas, ben je suis d'avis de bien bien mettre le nez dans le caca, jusqu'à réaction appropriée. Mais je suis assez radicale.
Mon mari a été cool dès le départ (et vu notre degré de fusion à poukette et moi, je n'avais de d'énormes besoin de relai, parce que j'arrivais pas à la lâcher..) mais dès que j'estimais qu'un truc n'allait pas, je ruais dans les brancards. Par exemple, quand elle a eu deux mois, son BP l'a invité, SEUL, dans un bon resto, le dimanche (dans mon monde, le dimanche = le jour de la famille) pendant que je sais pas, elle et moi on pouvait bouffer des raviolis en boîte en pyjama, sans doute. bah, il n'y a pas été, il s'en souvient encore, et je pense qu'il n'essaiera plus jamais de sacrifier notre dimanche familial
Bref, pour moi, faut pas hésiter à parler, parler, parler, se dire l'un à l'autre ce qui ne convient pas, établir des "règles" au besoin (ici, par exemple, mon mari ne sort pas le soir si la veille ou le lendemain, il est de garde, pour ne jamais faire plus de 24h sans voir sa fille/s'assurer que sa femme au foyer parle à un adulte) et se les rappeler.
Et j'ai ma vilaine phrase qui n'a du servir que quelques fois, mais qui ici (je dis pas que ça marche avec tout le monde, juste qu'ici, c'est ma dernière cartouche) fonctionne : "c'est ce père là que tu veux être pour elle ?"
Bref, je préfère aller au conflit de couple, parce que j'ai BESOIN qu'il soit un père irréprochable, pour moi, pour elle, et pour que tout fonctionne. Je pense qu'en ayant 99 % de la charge mentale etc, c'est le minimum auquel elle et moi, on peut prétendre. Mais encore une fois, quand ça concerne ma fille/mon couple, je suis du genre radicale.
(et jusque là, ça fait 13 ans que ça roule, donc personne ne semble en souffrir
)
D'ailleurs, l'une des choses qui me fait peur - alors que tout va bien entre nous ! - à l'idée d'un second enfant, c'est le fait que ça peut potentiellement tout chambouler. On a eu beaucoup de chance, parce que notre fille était facile dès le début, donc une fois née, à part quelques conflits liés à la fatigue ou à des incompréhensions, ça ne nous a pas éloignés, mais la grossesse a été difficile, stressante, et effectivement, je trouve que pour passer par tout ça, faut un couple plutôt solide et soudé. Des mois d'abstinence, il a du tout faire parce que j'étais alitée ou en train de vomir,.. bref, faut être sûr de son coup je trouve.
La seule chose, en laquelle je crois fermement, c'est qu'au moindre dérapage une fois l'enfant né, il faut recadrer aussi sec. D'une, parce qu'un pli, ça se prend vite (en tout cas, mon mari étant assez routinier, s'il prend une habitude, elle s'ancre rapidement dans son fonctionnement) et ensuite, parce que - pour moi toujours - un enfant mérite deux parents au top. Donc si l'un des parents merde, c'est le rôle de l'autre de lui faire savoir, et si la simple parole ne marche pas, ben je suis d'avis de bien bien mettre le nez dans le caca, jusqu'à réaction appropriée. Mais je suis assez radicale.
Mon mari a été cool dès le départ (et vu notre degré de fusion à poukette et moi, je n'avais de d'énormes besoin de relai, parce que j'arrivais pas à la lâcher..) mais dès que j'estimais qu'un truc n'allait pas, je ruais dans les brancards. Par exemple, quand elle a eu deux mois, son BP l'a invité, SEUL, dans un bon resto, le dimanche (dans mon monde, le dimanche = le jour de la famille) pendant que je sais pas, elle et moi on pouvait bouffer des raviolis en boîte en pyjama, sans doute. bah, il n'y a pas été, il s'en souvient encore, et je pense qu'il n'essaiera plus jamais de sacrifier notre dimanche familial

Bref, pour moi, faut pas hésiter à parler, parler, parler, se dire l'un à l'autre ce qui ne convient pas, établir des "règles" au besoin (ici, par exemple, mon mari ne sort pas le soir si la veille ou le lendemain, il est de garde, pour ne jamais faire plus de 24h sans voir sa fille/s'assurer que sa femme au foyer parle à un adulte) et se les rappeler.
Et j'ai ma vilaine phrase qui n'a du servir que quelques fois, mais qui ici (je dis pas que ça marche avec tout le monde, juste qu'ici, c'est ma dernière cartouche) fonctionne : "c'est ce père là que tu veux être pour elle ?"
Bref, je préfère aller au conflit de couple, parce que j'ai BESOIN qu'il soit un père irréprochable, pour moi, pour elle, et pour que tout fonctionne. Je pense qu'en ayant 99 % de la charge mentale etc, c'est le minimum auquel elle et moi, on peut prétendre. Mais encore une fois, quand ça concerne ma fille/mon couple, je suis du genre radicale.
(et jusque là, ça fait 13 ans que ça roule, donc personne ne semble en souffrir
