@Pinceau_ : C'est bien que tu aies dit à ton ex tout ça, une bonne claque ça lui fera déjà les pieds (il me rend folle quand je te lis ) !
En France, tu auras aussi l'avantage d'être plus entourée non ? (amis ou famille ?) et du coup, déléguer sera peut-être + facile aussi..
Pour le reste, à son âge, je pense qu'elle peut entendre et accepter un sevrage (ne serait-ce que nocturne). Si tu es ferme et décidée, elle pleurera peut-être (elle a le droit d'être fâchée et de te le montrer) mais finira par accepter ta décision. J'ai l'impression qu'un meilleur sommeil te rendra les choses plus faciles au quotidien.. 19 mois c'est déjà énorme ! Je sais que tu es opposée au laisser pleurer, et si j'en suis pas grande fan dans l'absolu, je me dis que dans le cas où le parent est épuisé et ne trouve plus de plaisir dans sa "tâche" de parent tant il est vidé par quelque chose (les réveils nocturnes, ici) et qu'au final, ça pèse sur la relation (cris, colères que tu dis détester ressentir) à mes yeux, c'est pas si grave d'en arriver là. Je dis pas de lui dire : "maintenant, chiale, je ne reviendrai pas" mais simplement, lui parler, lui dire que tu es épuisée, que pour l'aimer et l'accompagner, tu as besoin de dormir la nuit, qu'elle aussi elle en a besoin, que tu l'en sais capable, et que ce soir, même si elle pleure, tu ne reviendras pas la voir (ou alors une fois, ou pour une tétée pas plus,..)
Et t'y tenir. Même si elle pleure, même si elle est très très fâchée. (je sais qu'ici c'est vraiment mal vu mais bon je tente quand même, d'autant qu'elle a 19 mois, pas 4

)
Perso, je ne l'ai fait qu'une seule fois (quand elle avait pris l'habitude du biberon de 5 heures vers ses 1 an) quand j'ai été sûre qu'elle ne manquait de rien et n'était pas stressée ou malade ou autre. Je l'ai prévenue que je ne descendrais qu'une fois, et qu'elle n'aurait pas de biberon. Ce que j'ai fait. Je lui ai parlé, parlé, je l'ai consolée et remise au lit sans biberon. Elle a pleuré de rage très très fort pendant +- 20 minutes (j'ai cru que j'allais mourir de culpabilité et de tristesse tout en sachant que c'était nécessaire), la nuit d'après elle a chouinoté 5 minutes, puis elle n'a plus appelé (bon ça arrive encore pour un cauchemar, une maladie, une dent, l'alignement des planètes etc mais plus pour boire systématiquement et je vais bien évidemment la voir et la consoler, ou répondre à des demandes aussi farfelues que "maman, mets moi des chaussettes" à 4h du mat).
Voilà, je ne dirai jamais "il faut laisser pleurer" catégoriquement, je ne le pense pas. Mais je pense que certaines situations peuvent demander de le faire, en pesant le pour & le contre.
Je pense aussi que pour être bienveillant envers son enfant, le plus possible, il faut aussi l'être envers soi-même. Je pense être d'un grand calme et d'une patience assez inouïe avec ma fille, mais je ne pourrais pas l'être si je n'avais pas décidé en mon âme et conscience que certaines choses devaient aller comme je l'avais décidé, et pas comme elle le souhaitait. Plein de courage, tu sais qu'il n'y aucun jugement dans mes paroles, ni aucune injonction à faire ce que je dis, simplement ça fait mal de te lire aussi épuisée, aussi à bout. Tu ne rates rien, tu ne fais rien de mal, mais accorde toi le droit de ne pas être parfaite
