Unsatisfied;1071235 a dit :
(C'est cool en ce moment, il y a plein de topics super intéressants qui sont créés, j'aime ça !)
Ravie d'inaugurer (si je ne me fais pas dépasser avant ahah).
J'ai une vie sociale, assez remplie je crois. Sauf que :
-en dehors du lycée, je n'en ai pas en fait, faute aux parents (Hallelujah !)
- je suis incapable de faire durer les amitiés.
- je donne assez peu de nouvelles
- je ne parle pas assez de moi aux gens, apparemment trop "mystérieuse", "énigmatique" comme on me l'a encore dit il y a quelques jours
- je suis très exigeante. Je choisis minutieusement mes fréquentations/amis. Et ça ne changera pas
- si la personne change, et qu'elle ne m'intéresse plus du tout, en général, je n'y vais pas par quatre chemins
- je suis parfois un peu trop franche, peut-être trop directe, c'est quelque chose qui est toujours ressorti, mais parfois ça tourne vite au gros défaut
- par contre quand j'aime vraiment, je m'accroche énormèment, et je suis très fidèle
- ce qui entraine le fait que quand un pote ose blesser ma meilleure amie par exemple, je ne pardonne pas (en tous cas jamais à deux reprises)
Apart ça tout va bien
Ce que j'ai mis en gras, c'est exactement ça.
Je ne me considère pas comme une fille sans vie sociale, au contraire je pense que je n'ai pas à me plaindre, mais j'ai peut-être beaucoup de connaissances (et j'insiste sur ce mot), j'ai très peu d'amis, et avec mon long séjour à l'étranger, ça a encore plus fait le tri. Et je crois qu'être en soirée entourée d'une multitude de gens et pourtant se sentir seule, ça fait aussi mal que d'être cloîtrée chez soi.
Une fois, j'ai eu une "bande de potes" qui se sont révélés être des gros connards négatifs totalement inutiles dans ma vie, donc je les ai rayés de mon entourage, purement et simplement. A part des prises de têtes, de l'hypocrisie, et des crises de larmes, ils ne m'ont rien apportés, ça a vraiment une mauvaise expérience, j'en ai encore un goût amer deux ans plus tard, et j'en suis venue à la conclusion que je préfère avoir peu d'amis, mais des biens et des vrais.
Tous ceux que je considère comme des amis, ça fait entre 11 ans et 6 ans que je les connais. A part une que j'ai rencontré il y a 4 ans et qui devient vraiment un pilier. Et je crois que c'est vraiment parce qu'ils se sont "accrochés" qu'on est toujours amis. Je ne suis absolument pas "sociable" : je ne donne pas de nouvelles, je ne cherche pas à voir souvent les gens, je suis pas toujours en train de les questionner sur leur vie...
Mais pour mes amis je suis vraiment prête à tout tout tout, ils savent qu'ils peuvent compter sur moi, même si je ne suis pas une personne qui les appelle tous les jours. Pour exemple, quand un ami s'est retrouvé à l'hosto suite à un accident de voiture, je n'ai pas hésiter à me faire 6h de route aller/retour juste pour pouvoir le voir une petite heure. Ca me semble normal d'être prête à tout faire. (Et quand je vois qu'une personne n'est absolument pas prête à faire la même chose pour moi, je la raye aussi, pour moi une amitié c'est à double sens).
Mon problème surtout je pense, c'est que j'ai énormément (mais alors vraiment beaucoup beaucoup) de mal à me lier. Je rencontre énormément de gens pendant les soirées, je sais qu'en général je passe bien auprès d'eux, mais je maintiens toujours une distance entre eux et moi. C'est pas que je suis asociale, au contraire je pense avoir le contact facile, mais mon problème c'est que les discussions futiles et sans profondeur me gavent très vite (or en général, quand on rencontre quelqu'un pour la première fois, on va pas commencer par parler de sujet profond, mais bon...), et en même temps je déteste parler de moi, ce qui fait que les discussions que je trouve assez intéressantes pour continuer à parler avec la personne sont très très rares.
J'ai toujours été comme ça. Du primaire à maintenant, j'ai toujours eu des crises de larmes parce que je me sens très seule et isolée.
Mais maintenant, j'arrive à prendre sur moi, relativiser, et appeler mon meilleur ami qui lui est toujours là et me rassure. Sauf que l'année prochaine il part vivre en Espagne, et là ça risque d'être très très dur pour moi. Mais il faudra bien que je m'adapte.
J'ai l'impression d'oublier pleins de choses que je peux ressentir vis à vis de ce thème, et d'avoir fait un post super brouillon. Je repasserai sûrement.