Les ados, surtout les filles, sont de plus en plus en surpoids

17 Février 2014
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@Luciebwa
Oui je suis d'accord avec toi, j'avais oublié de dire que si la courbe évoluait c'est bien que quelque chose se passait ! C'est pour ça que j'ai fait un rapprochement avec la puberté précoce.
C'est un peu le cycle infernal d'ailleurs. La puberté précoce favorise le stockage des graisses et le tissus adipeux agit comme un émulateur d'oestrogènes et déclenche la puberté plus tôt. En gros une petite fille en surpoids risque d'avoir ses règles plus tôt, de ralentir sa croissance et de stocker encore plus par conséquent. + les perturbateurs endocriniens.

Pour ce qui est de manger bien pour "pas cher" je ne suis pas d'accord concernant les fruits et légumes. Honnêtement mes tickets de caisse sont les plus bas quand je n'achète que des légumes (c'est sûr qu'il ne faut pas acheter des avocats ou de la papaye) versus quand j'achète des produits plus industriels. Pour moi les produits préparés sont beaucoup plus chers que les fruits et légumes. Après c'est sûr qu'ils n'ont pas le même pouvoir "réconfortant". Entre une pomme et des Oreo devant une série je comprends tout à fait qu'on choisisse les Oreo...

Les légumes surgelés ne sont pas très chers et il me semble qu'ils ne perdent pas leurs vitamines. Ce qui est cher ce sont les protéines genre du poisson ou de la viande et c'est là effectivement qu'on peut faire des mauvais choix comme acheter de la charcuterie.

Plus qu'une histoire de prix je pense qu'il devrait y avoir des cours de cuisine pour enseigner aux gosses comment cuisiner avec peu (ça sert à rien d'apprendre à cuire du homard relevé avec sa sauce corail noix de St-Jacques) et pour que ça ait bon goût. Genre sauce tomate maison avec oignons etc.

Bon je m'emballe un peu. Et surtout j'anticipe la réponse de quelqu'un qui me dira que le quotidien d'une personne de classe ouvrière est difficile et qu'elle ne trouve du réconfort que dans des aliments riches et transformés et que mes légumes surgelés je peux me les coller au derrière.
 
9 Mars 2018
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@Knihaaa

On passe 4 mois à parler body positivisme, acceptation du corps, et BANG, un article avec des poncifs et des propos grossophobes. Ou comment reculer de 3 kilomètres après avoir faire 3 pénibles pas en avant. Mââgnifique.

SPOILER ALERT :

1 ) les régimes ça marche pas, ça marche pas, ça marche pas, okay ? https://www.dangersalimentaires.com/2017/12/documentaire-regimes-verite-derange/
Sauf si vous avez envie de vivre 70 ans en comptant chaque calorie, à réfléchir à ce que vous allez manger et sacrifier une envie, comme un bête carré de chocolat contre une salade de concombres sans sauce et craquer à cause de la frustration et se bouffer la barre ou la plaque entière.

2) Les fruits et les légumes, ça fait pas maigrir. Y'a peu de calories, mais y'en a quand même. Et les études le prouvent, essaye de tromper ton corps, ton cerveau enregistre que t'essaye de le berner. Exemple: boire du coca light, qui induit une fringale sucrée. Pourquoi? Car ton cerveau a senti le goût du sucre, mais il en a pas vu la couleur. Tu as déjà essayé de payer ta baguette de pain avec un billet de monopoly? Bah pareil. Sans compter le ton cerveau, inconsciemment, va toujours tenter d'emmagasiner plus parce qu'il sait que tu veux essayer de le troller.

-> essayer de bouger, parce que la masse musculaire a un rôle primordial dans l'utilisation de l'énergie absorbée
-> rester à l'écoute de son corps, apprécier ce qu'on mange. On adore mac do? Bah, un menu, un vrai, avec frites et sandwich, une fois de temps en temps c'est pas la mort. Le corps se régule si on l'écoute. Le soir après mac do du midi, j'avais juste envie d'une salade de tomates du jardin avec du vinaigre balsalmique blanc. Mettre un peu de vrai beurre dans les pâtes, plutôt qu'une grosse lichette de machin dégueulasse goût beurre à 25% issu du pétrochimique... ou une cuiller à soupe rase de vraie crème entière, plutôt que 5 allégée qui n'a aucun goût. Car l'allégé c'est le risque d'en manger plus pour être contenté.
Et je peux l'assurer, à chaque fois qu'on m'a imposé un poisson bouilli/haricots verts, j'ai été frustrée comme jamais et j'avais de fringale de fou à manger n'importe quoi.
 
24 Décembre 2013
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Bogotá
@Knihaaa Merci! Ton commentaire m'a redonné la foi en l'humanité :fleur:

Cet article m'a immédiatement fait penser à ce post Instagram de @yrfatfriend:

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Je cite:

"Stop. Reflect. Think about what you’re implying.
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When we refer to losing weight as “getting healthy,” we’re implying that weight loss is inherently healthy, that thin bodies are necessarily healthier than fat bodies, and we play into systems that marginalize disabled people, chronically ill people, fat people and more.
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Diet culture values thinness over fatness at nearly all costs. Healthism values abstract ideas of “health” (often measured visually, by things like body size or visible disabilities) as moral virtue and social capital. And when we refer to losing weight as “getting healthy,” we perpetuate these destructive ideas AND we conflate them.
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Weight loss isn’t always healthy. Weight loss as a result of chemo isn’t healthy. Weight loss from restrictive EDs isn’t healthy. Weight loss from depression or major traumatic events isn’t healthy. And recovery from all of those things often involves weight gain. Plus, health is a multifaceted, complex thing. It can’t be reduced to something as flat as a number on the scale.
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Plenty of people embark on intentional weight loss efforts. But calling weight loss “getting healthy” upholds a logic that is directly harmful to a lot of us whose bodies put us on the down side of power.
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#fat #fatpositive #plus #plussize#psblogger #fatjustice#bodypositive #bodypositivity #bopo#honormycurves #losehatenotweight#riotsnotdiets #feminism#yourfatfriend #superfat"
 
Dernière édition :
5 Décembre 2013
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Paris
Pour avoir été une enfant en surpoids et avec des troubles alimentaires une bonne partie de ma vie (moyennement réglés je crois. Là j'aimerai perdre une dizaine de kilos que j'ai pris avec les cours).
J'ai l'impression que le facteur surpoids-alimentation était dans mon cas lié au fait que mes parents avaient zéro notion de manger sain, achetaient des produits tout prêts et surtout pensaient qu'ajouter de l'huile, de la crème, du sel et du fromage ça assaisonnait n'importe quoi.

Genre pour les gens qui disent que les pâtes à la sauce tomate ça peut être bon pour la santé parce qu'il y a des tomates et des oignons, chez ma mère c'était de l'huile, de la purée d'ail, du sucre, du concentré de tomate et de l'eau. Que des aliments transformés.
Quand je demandais à ma maman des épinards, elle achetait les gros paquets d'épinards à la crème fraîche et elle les faisait cuire à l'huile.
Quand je voulais des haricots verts j'avais littéralement une boîte de conserve premier prix donc je détestais mais je détestais encore plus mon corps.
Quand je voulais du jus d'orange, on avait celui à base de concentré qui était acide, qui m'a fait croire pendant longtemps que j'aimais pas les oranges.
Quand je voulais un goûter y'avait que des gâteaux type prince.
Quand je voulais un petit déjeuner c'était des céréales avec du lait demi écrémé.
Quand on "mangeait bien" c'était des gros morceaux de viande, j'avais pas conscience que c'était pas équilibré.

Bref, j'aimais pas les aliments, j'étais dépendante de mes parents financièrement et ils ont jamais aimé cuisiner donc oui j'ai pris du poids à cause de ça. Sans compter le fait que j'avais pas le droit de cuisiner.

J'ai réussi à perdre du poids malgré ça. Mais c'est vraiment un cas de dernier recours, soit je jeunais soit je me faisais vomir. J'ai perdu 10 kilos grâce à ça et beaucoup de sport.
J'ai totalement conscience que c'était super dangereux mais le regard des autres et la souffrance que ça procure d'être gros quand les autres sont plus minces que soi et d'être exclu pour ça je ne le souhaite à personne.

On peut pas remettre tout sur la faute des gosses si ça vient de leurs parents puisque ce sont eux qui sont responsables de leur poids.

Maintenant j'ai le droit de cuisiner chez mes parents mais je le fais avec parcimonie parce que je sais que même si je cuisine pour 10 ils ne vont pas penser à me laisser une part. Donc j'ai toujours un rapport malsain avec la bouffe quand je reste trop longtemps chez eux.

Voilà, juste histoire d'avoir une expérience de personne qui était dans ce cas. Soyez bienveillantes envers vous et même être mince ça veut pas dire être en bonne santé, sachez le !

edit: http://instagr.am/p/Bl3Sn_zBtN1/ je suis tombée sur ce post instagram d'une ancienne boulimique et ça me fait pleurer son rapport à la nourriture.
 
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@TheMadTink

Tout à fait. On m'a tout relié au poids de manière hallucinante. Ma pneumonie? Bah c'est le poids, car il m'empêche de bien expectorer... sérieux? Je pensais que c'était dû à un virus ou une bactérie bien virulente, sachant que dans ma ville, il y a des gosses qui ont eu la même chose , alors qu'ils sont taille crevette...

Alors oui, avoir du poids peut amener des soucis de santé reccurrents , okay. Mais pas forcément. Je connais des filles obèses avec une prise de sang avec pas un pète de mauvais cholestérol, un taux de triglycérides très faible et une glycémie à jeun de 0.70 en moyenne, des enzymes du foie à un taux qui ferait pâlir de jalousie n'importe qui et un coeur en parfaite santé, pas d'hypertension. Alors? On fait quoi, dans ces cas là? On continue de l'emmerder en lui disant qu'elle va crever à 40 ans?
 
24 Octobre 2018
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@TheMadTink

Tout à fait. On m'a tout relié au poids de manière hallucinante. Ma pneumonie? Bah c'est le poids, car il m'empêche de bien expectorer... sérieux? Je pensais que c'était dû à un virus ou une bactérie bien virulente, sachant que dans ma ville, il y a des gosses qui ont eu la même chose , alors qu'ils sont taille crevette...

Alors oui, avoir du poids peut amener des soucis de santé reccurrents , okay. Mais pas forcément. Je connais des filles obèses avec une prise de sang avec pas un pète de mauvais cholestérol, un taux de triglycérides très faible et une glycémie à jeun de 0.70 en moyenne, des enzymes du foie à un taux qui ferait pâlir de jalousie n'importe qui et un coeur en parfaite santé, pas d'hypertension. Alors? On fait quoi, dans ces cas là? On continue de l'emmerder en lui disant qu'elle va crever à 40 ans?

Le problème est que les politiques de santé publique sont définies, notamment en terme de prévention, par rapport aux statistiques... Statistiquement, les problèmes de santé sont plus souvent causés ou agravés par de l'obésité et dans une moindre mesure le surpoids... C'est comme pour les campagnes de prévention contre le VIH à l'adresse des populations homosexuelles ou issues de flux migratoires. C'est stigmatisant mais basés sur des réalités statistiques.
Il y a bien évidemment des cas particuliers comme les amies que tu cites, mais elles sont négligeables statistiquement et donc ignorées dans les communications.
 

Clèves

Risque psycho-social
12 Mars 2018
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@Najia-* En se plaçant du point de vue de l'IMC, 70 kilos pour 1m68, c'est du surpoids (je le sais car je fais à peu près les mêmes mesures). Un surpoids léger (à peine plus de 25, à la limite d'un poids dit "sain"), mais un surpoids quand même. Après on peut remettre en question l'outil de l'IMC en lui-même mais juste pour dire que ça sort pas de nulle part. En soi, être à 25 ce n'est pas très inquiétant (j'ai eu une visite médicale où le médecin m'a pesée et il a pas tiqué jusqu'à ce que je le lui fasse remarquer de moi-même). Mais il faut quand même faire gaffe dans le cas où la prise de poids est due à des mauvaises habitudes alimentaires (ce qui est mon cas). Parce que du coup les kilos en plus risquent fort de s'accumuler.

Cela dit, modifier son alimentation n'est pas si facile que ça dans bien des cas. Il ne suffit pas de se dire "oh ba je mange mal, j'avais jamais remarqué, je vais changer ça tout de suite". Outre les facteurs dont on a déjà parlé (accès à des produits de bonne qualité, budget, temps pour faire la cuisine, connaissances en nutrition, etc.), il y a aussi un rapport émotionnel à la nourriture qui fait qu'on mange parfois trop gras/trop sucré pour palier d'autres difficultés. On remédie au stress avec un paquet de chips, on se récompense d'une journée de merde avec un Domac, on craque pour des bonbons quand tout va mal. Tout le monde le fait (on parle pas de comfort food pour rien) donc ce n'est un problème que quand ça devient systématique. Pas forcément consciemment, d'ailleurs (ce qui pose une difficulté supplémentaire car il faut du coup réussir à identifier le problème !). C'est pour ça que la majorité des discours healthy-manger-bouger sont à côté de la plaque. Il y a parfois des tonnes de choses à désamorcer quand on cherche à perdre du poids ; de fait il ne suffit pas de claquer des doigts et de dire "bon allez à partir de maintenant je me bouge le derche !" pour que ça marche.
 
23 Décembre 2012
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20anspasses.wordpress.com
Moi ça me perturbe beaucoup quand même qu'on focalise autant sur le "surpoids", surtout chez les ados, et surtout en se basant sur l'IMC. Autant, l'obésité, je comprends qu'on y prête attention pour des questions de santé mais le surpoids n'est pas supposé être particulièrement dangereux, sauf situation spécifique, et l'IMC est un indices pas du tout adapté aux multitudes de corps qui y sont soumis. Il me semblait d'ailleurs que les médecins remettaient de plus en plus la pertinence de cet indice qui se contente de prendre bêtement en compte la proportion poids/taille avec éventuellement une variable âge, alors qu'un poids peut cacher mille choses et qu'il n'y a rien de moins humain que d'être ramené à une proportion mathématique. Enfin en tout cas, ça fait bien 10 ans qu'aucun des médecins que je connais ne se réfère à l'IMC pour parler de surpoids (je suis d'ailleurs en surpoids selon l'IMC et le cardiologue que j'ai vu il y a quelques mois m'a pourtant qualifiée de "personnne mince" donc pas sûr que ce truc soit très pertinent).

En tout cas, je regardais mon carnet de santé d'enfance l'autre jour, et ça m'a surprise parce que depuis l'école Primaire, j'ai toujours complexé d'être trop grosse et en surpoids. C'est assez horrible à réaliser, mais à 8 ans, je complexais déjà et j'essayais déjà de faire des régimes (heureusement, mes parents ne m'auraient jamais laissé faire, ça se résumait à pas mettre de sucre dans mon yaourt ou ce genre de choses). Au collège, il y avait même le médecin scolaire qui m'avait balancé que "vous êtes obèse au fait, mais vous le savez, hein" alors que c'était la première fois qu'on me disait ça, et qu'elle venait de balancer ça après avoir calculé mon IMC, pas en me voyant. Aucun médecin après elle ne m'a diagnostiquée obèse! J'étais probablement au pic de mon surpoids mais j'étais ADO à une époque où le corps change très vite et où oui, ça arrive qu'avec la croissance, la puberté et les hormones, le poids puisse décoler pendant quelques mois avant que le reste ne suive.
Et en regardant mon carnet de santé, il se trouve que j'ai TOUJOURS été dans la courbe haute de poids voire dans la case surpoids, depuis que je suis BEBE (et je précise que je suis plutôt dans la courbe basse niveau taille, je fais dans les 1m62 aujourd'hui, ce qui explique que selon mon IMC, je suis pas dans les normes) alors qu'avec le recul, sur absolument AUCUNE photo de moi de mon enfance/adolescence, je ne peux être qualifiée grosse et encore moins d'obèse! Les seules fois où je suis entrée dans la courbe "normale", j'avais suivi un régime où j'avais faim tout le temps et où j'étais en conséquence obsédée par l'heure des repas, et j'ai repris 5kg dès que j'ai rajouté une POMME et un morceau de pain sans beurre ni rien au goûter, bref une situation qui laisse entendre que j'étais dans la norme certes, mais c'était probablement pas normal vu que j'étais probablement en situation de faim.
Je dis pas que j'ai toujours bien mangé, mais dans ma famille, les produits préparés, sucrés etc. ont toujours été bannis, et j'ai toujours fait quand même pas mal de sport, donc il y a beau eu avoir une telle focalisation sur mon surpoids de la part des tantes, grand-mères et de certains médecins, je ne crois pas qu'en réalité j'étais vraiment supposée avoir un poids beaucoup plus bas puisque de toute ma vie ensuite en continuant à manger normalement et faire du sport, je n'ai jamais atteint la courbe médium de manière saine (alors que je porte du M voire parfois du S en fringues!).

Bref, les gens de l'extérieur sans savoir mon poids ne me qualifient même pas de personne en surpoids (je dis pas que je suis mince hein et vu que je complexe, j'aimerais perso peser moins, mais entre pas avoir le ventre plat et être en surpoids entrainant des problèmes médicaux, je pense qu'il y a une marge), et pourtant c'est comme ça que j'ai toujours été mathématiquement classée depuis que je suis née, alors en fait, en voyant mon carnet de santé, je me dis que peut-être que cette notion de surpoids bête et méchante, ce n'est pas du surpoids dans mon corps à moi mais que je suis supposée être naturellement au-dessus de la moyenne parce que je suis faite comme ça et qu'on n'a pas tous le même corps. Et c'est ça que je reproche aux moyennes type IMC, on s'y réfère comme la Bible en essayant de faire plier les gens vers une norme imaginaire alors qu'une moyenne veut forcément dire qu'il y a des gens qui sont au-dessus et d'autres au-dessous.

Donc surveiller l'évolution de l'obésite, je dis pas, mais la notion de surpoids me parait quand même très abstraite, surtout quand la seule manière de mesurer le surpoids de la population, c'est un chiffre froid et inhumain comme l'IMC. Je trouverais plus pertinent d'étudier l'évolution des maladies liées à l'alimentation et au manque de sport chez les enfants/ados que l'IMC.

EDIT: D'ailleurs, je me demande si les filles ne sont pas plus en surpoids parce qu'il y a une plus grande latitude dans le surpoids des garçons. Parce qu l'IMC est un calcul froid porportion taille/poids. Or, les muscles pèsent plus lourds que la graisse, et les garçons sont supposés être plus musclés que les filles à l'adolescence, ce qui peut expliquer qu'un IMC plus élevé soit jugé moins alarmant... mais les filles musclées pèsent plus facilement dans l'IMC surpoids.
 
Dernière édition :
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L'article ou l'étude n'expliquent pas trop pourquoi les filles sont majoritaires.
Je me demande si ce n'est pas les pesticides et perturbateurs endocriniens qui provoquent des puberté précoces. Or la puberté s'accompagne de prise de poids surtout chez les filles.

Moi je pense à la pression plus forte exercée sur l’apparence de la femme.

Au fil des années j´ai compris que les régimes font’ grossir, la frustration entraîne une consommation de sucre accru etc, en gros plus tu te prives plus tu as envie de manger gras/sucré/salé plus en finalité tu prends du poids...
 
12 Octobre 2018
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Idem pour moi @MorganeGirly meme remarque perso l'IMC ça ne marche pas pour moi, mais du tout car on a les os super lourds dans la famille. Mais vraiment. C'est ahurissant, les médecins comprennent pas, ils me regardent mesurent mes mensurations et puis ils voient la balance, eh ben tout le monde me donneraient genre quinze kilos de moins

donc IMC = MEFIANCE EXTREME (il parait surtout pour les gens petits ou tres grands)

Quand j'avais que la peau sur ls os a cause dune annee hyper stressante j'étais a peine dans l'imc «normale»!!

Jai plus de balance mais je porte ma taille S pour pas mal de vetements eh bien je suis sure que je suis quand meme au dessus de l'IMC recommandé ou a la limite!
 
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L'IMC a énormément de faiblesses, c'est connu (normalement). Un pote petit mais hyper musclé avait une IMC le déclarant obèse ou un truc du style alors qu'il suffit de le voir pour comprendre que non, pas du tout (au passage le muscle est plus lourd que la graisse, ça aide pas). Donc oui c'est clairement pas totalement fiable ^^'
 
12 Octobre 2018
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@Knihaaa

On passe 4 mois à parler body positivisme, acceptation du corps, et BANG, un article avec des poncifs et des propos grossophobes. Ou comment reculer de 3 kilomètres après avoir faire 3 pénibles pas en avant. Mââgnifique.

SPOILER ALERT :

1 ) les régimes ça marche pas, ça marche pas, ça marche pas, okay ? https://www.dangersalimentaires.com/2017/12/documentaire-regimes-verite-derange/
Sauf si vous avez envie de vivre 70 ans en comptant chaque calorie, à réfléchir à ce que vous allez manger et sacrifier une envie, comme un bête carré de chocolat contre une salade de concombres sans sauce et craquer à cause de la frustration et se bouffer la barre ou la plaque entière.

2) Les fruits et les légumes, ça fait pas maigrir. Y'a peu de calories, mais y'en a quand même. Et les études le prouvent, essaye de tromper ton corps, ton cerveau enregistre que t'essaye de le berner. Exemple: boire du coca light, qui induit une fringale sucrée. Pourquoi? Car ton cerveau a senti le goût du sucre, mais il en a pas vu la couleur. Tu as déjà essayé de payer ta baguette de pain avec un billet de monopoly? Bah pareil. Sans compter le ton cerveau, inconsciemment, va toujours tenter d'emmagasiner plus parce qu'il sait que tu veux essayer de le troller.

-> essayer de bouger, parce que la masse musculaire a un rôle primordial dans l'utilisation de l'énergie absorbée
-> rester à l'écoute de son corps, apprécier ce qu'on mange. On adore mac do? Bah, un menu, un vrai, avec frites et sandwich, une fois de temps en temps c'est pas la mort. Le corps se régule si on l'écoute. Le soir après mac do du midi, j'avais juste envie d'une salade de tomates du jardin avec du vinaigre balsalmique blanc. Mettre un peu de vrai beurre dans les pâtes, plutôt qu'une grosse lichette de machin dégueulasse goût beurre à 25% issu du pétrochimique... ou une cuiller à soupe rase de vraie crème entière, plutôt que 5 allégée qui n'a aucun goût. Car l'allégé c'est le risque d'en manger plus pour être contenté.
Et je peux l'assurer, à chaque fois qu'on m'a imposé un poisson bouilli/haricots verts, j'ai été frustrée comme jamais et j'avais de fringale de fou à manger n'importe quoi.
Je suis pas d'accord pour le cocalight. Je suis de l'avis que une calorie est une calorie peut-être parce que je suis un compte insta qui tente de remettre en question les mythes liées aux «mauvaises »nourritures et « aux bonnes» : ce compte fait ps mal de comparaison et parle beaucoup de la confusions entre sain et peu calorique : un toast a l'avocat peut etre plus calorique que un burger mem z si c'est meilleur pour ma santé. Le coca zéro ne m'a jamais fait grossir par exemple n je trouve que parfois on diabolise certains trucs...mais ca reste mon opinion! Apres il faut prendre avec des pincettes ce qui est dit mais moi je trouvais ça interessant

Je mts un lien ici http://instagr.am/p/BjI4czaBZiM/
 
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