@Rocksteady
Je ne peux pas infirmer ton expérience, mais je n’ai pas la même et la mienne me conduit à limiter le parallèle entre jambes/aisselles/pubis et seins.
J’aurais sûrement dû être plus précise en écrivant « poilue », puisque je pensais à une pilosité plus généralisée que 2-3 poils qui se battent en duel à côté d’un mamelon. Mais même « peu développée » la pilosité à cet endroit peut être liée à un petit (ou pas) dérèglement hormonal, alors qu’au niveau des jambes se sont les degrés de pilosité qui élèveront les suspicions et pas juste leur présence. Après, il y a des personnes qui génétiquement ont ce type de prédisposition, mais la question ne se pose tout simplement pas en ces termes s’agissant des jambes/aisselles/pubis, dont l’ « universalité » permet justement d’en faciliter l’acceptation aujourd’hui. D’un côté, on a des poils considérés comme sales, et de l’autre des poils dans certain.e.s sont à peine au courant qu’ils peuvent pousser à tel endroit, je ne pense pas que cette différence soit due au hasard.
Dans tous les cas, parler de ces poils ne peut qu’aller dans le sens d’une meilleure acceptation de leur corps par des femmes, donc c’est tant mieux.
Par contre, ce n’est clairement pas le dernier tabou et je maintiens que j’aurais trouvé plus pertinent de le comparer à des pilosités situées à d’autres endroits, quittes à parler de poils que « tous le monde » (toutes les femmes) n’a pas. Surtout que cette diversité dans les corps et la pilosité des femmes a certainement son rôle à jouer dans la persistance de ce tabou (et des autres).
Tout cela n’est que mon avis .