V
Vogel
Guest
Je n'ai pas énormément de choses à dire sur le sujet mais j'écoute pas mal de podcasts et la réflexion d'un youtubeur m'a beaucoup interpellée.
Il est quand même désolant qu'aujourd'hui, la solution que l'on entrevoit à la crise qui sépare les citoyens (GJ, personnes de couleur, personnes pauvres...) des policiers, ce ne soit pas une solution politique, mais... l'utilisation la vidéo. Le débat se cristallise autour de l'utilisation de moyens de dénonciation d'actes de violences illégitimes, et de punition d'actes de violences illégitimes. C'est quand même... triste ? Qu'on en soit arrivés là ? À un point où l'Etat se désabonne totalement de son rôle de garant de l'ordre, de la justice, où le débat public ne s'articule même pas autour du rôle des policiers, des valeurs qu'ils doivent représenter ? Au point où les citoyens deviennent attachés aux moyens de surveillance des policiers ?
La crise des GJ m'avait laissé l'impression d'un gouvernement qui n'assume pas du tout le chaos politique qu'il entraîne et qui laisse la police gérer les retombées de ses décisions dans le fiasco le plus total, ce qui a complètement polarisé les débats et les postures des citoyens face aux policiers. Aujourd'hui, c'est encore la même.
Pour la première fois de ma vie je pense aller manifester samedi, bien plus pour témoigner de cette impression de chaos, de dialogue rompu, de perte de confiance que pour cet article de loi en particulier. Je ne sais pas vous mais j'ai la douloureuse impression qu'on vit depuis quelques années l'aggravation d'une crise politique inquiétante. Le covid et le festival de conneries qui a suivi n'a pas aidé. J'en viens à devenir ce cliché de la personne qui pense "tous des pourris" et qui n'a même plus envie de regarder un seul discours tant elle ne croit plus à aucun mot prononcé, et j'en suis vraiment triste.
Peut-être que j'exagère, que chacun à chaque décennie à déjà eu ces réflexions ? Je ne sais pas.
Il est quand même désolant qu'aujourd'hui, la solution que l'on entrevoit à la crise qui sépare les citoyens (GJ, personnes de couleur, personnes pauvres...) des policiers, ce ne soit pas une solution politique, mais... l'utilisation la vidéo. Le débat se cristallise autour de l'utilisation de moyens de dénonciation d'actes de violences illégitimes, et de punition d'actes de violences illégitimes. C'est quand même... triste ? Qu'on en soit arrivés là ? À un point où l'Etat se désabonne totalement de son rôle de garant de l'ordre, de la justice, où le débat public ne s'articule même pas autour du rôle des policiers, des valeurs qu'ils doivent représenter ? Au point où les citoyens deviennent attachés aux moyens de surveillance des policiers ?
La crise des GJ m'avait laissé l'impression d'un gouvernement qui n'assume pas du tout le chaos politique qu'il entraîne et qui laisse la police gérer les retombées de ses décisions dans le fiasco le plus total, ce qui a complètement polarisé les débats et les postures des citoyens face aux policiers. Aujourd'hui, c'est encore la même.
Pour la première fois de ma vie je pense aller manifester samedi, bien plus pour témoigner de cette impression de chaos, de dialogue rompu, de perte de confiance que pour cet article de loi en particulier. Je ne sais pas vous mais j'ai la douloureuse impression qu'on vit depuis quelques années l'aggravation d'une crise politique inquiétante. Le covid et le festival de conneries qui a suivi n'a pas aidé. J'en viens à devenir ce cliché de la personne qui pense "tous des pourris" et qui n'a même plus envie de regarder un seul discours tant elle ne croit plus à aucun mot prononcé, et j'en suis vraiment triste.
Peut-être que j'exagère, que chacun à chaque décennie à déjà eu ces réflexions ? Je ne sais pas.