Les six erreurs & leçons de ma recherche d’emploi

[NaelleB]

J'ai lu l'article très attentivement et j'ai trouvé quelques point sur lesquels il faut quand même faire attention !
Je précise que j'ai été des deux côtés (recrutée / recruteuse) mais plus souvent recruteuse que l'inverse.

Le premier point étant dans quel pays vous souhaiter travailler. En effet, je trouve l'article un peu trop franco-français. Il faut savoir que les CVs ne sont pas les mêmes dans tous les pays, ainsi que les façons de postuler et/ou recruter. Aujourd'hui, mine de rien, on est quand même dans un environnement international et je pense que pas mal de Madz souhaitent travailler/vivre à l'étranger !

Personnellement je travaille au Luxembourg et je reçois des CVs dans plusieurs langues différentes et bien sûr de différents pays. Alors sachez, pour celles qui veulent s'exporter :

1. Le CV qui doit ABSOLUMENT tenir sur une page quitte à ce que ce soit illisible : typiquement français (Par exemple les allemands envoient tout un dossier de candidature reliés, avec une page de garde sur le CV, photo prise par un photographe professionnel, et souvent il fait 3/4 pages !)

2. La lettre de motivation n'est jamais lue, ou alors pour un stagiaire pour regarder si les dates de stage figurent dessus.

3. Le mail d'accompagnement n'est pas lu non plus, c'est vraiment le CV qui fait la différence !

4. Vous n'avez pas à vous sentir original (sauf dans les domaines de comm / marketing), on vous demande d'être rigoureux : textes alignés, discours clair, la langue dans laquelle vous rédigez doit être impeccable (orthographe, vocabulaire...)

5. Quelqu'un qui va nous envoyer son CV par mail, par courrier et appeler également va passer pour un fou furieux...

La liste est non exhaustive mais ce sont les pincipaux points qui me sont venus à l'esprit en lisant l'article que je trouve toutefois de très bon conseil !
C'était juste pour votre information, si jamais vous souhaitez une carrière à l'international...

 

[ChezLucette]

Moi, la grande question que je me pose, c'est comment faire passer mon CV plein de trous !
J'ai eu de petits jobs quand j'étais étudiante, j'ai fait beaucoup d'associatifs ( et même été prez une fois), je me suis développé des skills relativement balèzes dans quelques domaines (n'ayant rien à voir avec mes études), mais pour des raisons de santé, mon dernier "vrai" job (hôtesse de caisse (hahaha) en librairie, minimum bac+3) date de 2011, le précédent de 2005.
Entre temps, j'ai pas vraiment rien foutu non plus, hein, une petite traduction par-ci, une correction par-là, essentiellement de travaux universitaires, pour des potes (ça je précise pas dans le CV !).
Alors quand je remplis mon CV, j'ai franchement l'impression de meubler. Y a bien la mention " travailleuse handicapée " tout en haut (je me suis tâtée avant de la mettre, celle-là) qui peut expliquer les vides, mais je me demande si ça fait pas plus peur qu'autre chose.

Bref, pour moi, dur dur de passer l'étape du CV ! Au niveau de la lettre de motive, je ne peux tout simplement pas me permettre un classique, trop de choses à "justifier". Alors je suis simplement complètement honnête. Genre faut que je bosse de chez moi, à mes horaires, mais je le fais bien, hein. Après, ça passe ou ça casse... pour l'instant, c'est pas passé, mais bon, juste 1 essai ça compte pas vraiment (sauf contre l'Angleterre, mais là je diverge (verge)) (et j'ai même pas honte)...

 

[ChezLucette]

Moi, la grande question que je me pose, c'est comment faire passer mon CV plein de trous !
J'ai eu de petits jobs quand j'étais étudiante, j'ai fait beaucoup d'associatifs ( et même été prez une fois), je me suis développé des skills relativement balèzes dans quelques domaines (n'ayant rien à voir avec mes études), mais pour des raisons de santé, mon dernier "vrai" job (hôtesse de caisse (hahaha) en librairie, minimum bac+3) date de 2011, le précédent de 2005.
Entre temps, j'ai pas vraiment rien foutu non plus, hein, une petite traduction par-ci, une correction par-là, essentiellement de travaux universitaires, pour des potes (ça je précise pas dans le CV !).
Alors quand je remplis mon CV, j'ai franchement l'impression de meubler. Y a bien la mention " travailleuse handicapée " tout en haut (je me suis tâtée avant de la mettre, celle-là) qui peut expliquer les vides, mais je me demande si ça fait pas plus peur qu'autre chose.

Bref, pour moi, dur dur de passer l'étape du CV ! Au niveau de la lettre de motive, je ne peux tout simplement pas me permettre un classique, trop de choses à "justifier". Alors je suis simplement complètement honnête. Genre faut que je bosse de chez moi, à mes horaires, mais je le fais bien, hein. Après, ça passe ou ça casse... pour l'instant, c'est pas passé, mais bon, juste 1 essai ça compte pas vraiment (sauf contre l'Angleterre, mais là je diverge (verge)) (et j'ai même pas honte)...

Bon, j'ai fait trop long et c'est pas passé on dirait !
Je disais juste merci à @marie.Charlotte pour l'article que m'a remis un coup de boost, et demandais au passage si y avait des madz qui auraient des conseils pour moi tant qu'à faire... ^^

 

[Clemence Bodoc]

Je trouve l'ensemble de l'article très juste, mais y'a quand même ça qui me chiffonne :

dans un job de bureau (où l’on ne « produit » rien de concret de ses mains), le savoir représente 15% de ce qui intéresse le recruteur, le savoir-faire 5% , et le « savoir être » tout le reste, soit 80%.


J'ai été des 2 côtés de la barrière (recrutée / recruteur), donc je parle avec un peu d'expérience aussi et je pense que ce ratio n'est pas juste. 80% de savoir être me semble exagéré, c'est important certes, mais 80% c'est énorme quand même.  Et un poste "de bureau" nécessite parfois des compétences particulières, donc plus de 20%.

Oui ! Je vais modifier l'article, parce que je voulais parler du recrutement, pas du job en lui-même ! Les savoirs et savoir-faire sont mobilisés davantage dans l'exercice du job en lui-même, mais dans le processus de recrutement, c'est le savoir être qui domine de manière écrasante ! (logique, puisqu'on te demande rarement d'effectuer des tâches précises, tout juste si on te demande « et sur Excel, qu'est-ce que vous savez faire ? », mais on va pas te demander de faire un tableau dynamique croisé en direct pour le prouver )

Donc oui, je parlais du recrutement ! Je suis d'accord avec toi sinon

Juste pour dire que cet article me rassure, mais que les commentaires me font bizarrement peur et viennent confirmer le fait qu'il est en effet dur de trouver du travail, saisonnier ou non, quand on est jeune et sans exp.

Tu n'es pas sans expérience ! Il faut vraiment qu'on se sorte collectivement ça de la tête. C'est normal de ne pas avoir de « vrai » expérience pro quand on cherche un premier emploi, c'est logique !

Mais toutes les expériences qu'on a accumulées à travers les jobs d'été/étudiants, les stages, les travaux collaboratifs à l'université, les activités extra-scolaires et les engagements militants/associatifs, etc...

Tout ça, c'est de l'expérience, il ne faut pas se dévaloriser !

Bon courage pour tes recherches !

Bref, on me repondait toujours que j'étais trop jeune et qu'ils préféraient un homme,  pour la mixité de l'équipe.

Haaaaannn mais c'est complètement illégal, WTF!
Double discrimination, à l'âge et au sexe, mais sérieusement ! 

Et est-ce que ça se fait de recontacter une entreprise quand on a répondu à annonce qu'ils ont publié et qu'on a pas eu de réponse (donc pas d'entretien) ? Juste pour savoir où ils en sont dans leur processus de recrutement, si ça vaut le coup de continuer à espérer ou si c'est mort.

Oui ! ça vaut le coup, bien sûr ! Déjà pour vérifier que ta candidature est bien dans les tuyaux, pour affirmer en direct ta motivation (que tu n'as pas « juste » envoyé un CV pour justifier de tes allocs chômage, ou autres idées reçues sur les fameux « assistéééés », n'est-ce pas )

Au pire, si ta candidature n'est pas retenue, tu le sais tout de suite ; tu peux même demander pourquoi, et améliorer tes prochains essais avec ce feedback !

donc donnez-vous à 100% pour les deux (CV + LDM), même si au bout du centième envoi vous avez juste envie de vous balancer par la fenêtre.

Oui, clairement, l'idée n'est pas de bâcler la LDM au motif qu'elle ne sera probablement pas lue ; l'idée, c'est que si vous voulez que votre lettre soit lue, faut déjà que le CV ait accroché le recruteur.

Je vous conseille de tout donner sur les 2, mais en ayant en tête les objectifs très différents des 2 supports :
>>j'utilise le CV pour "me vendre"
>>j'utilise la lettre de motiv pour "me présenter/développer mon intérêt pour le job"

C'est pas le même objectif !

Bref, faites preuve de bon sens et de réflexion, plutôt que de vous en remettre à des consignes générales (qui seront très pertinentes dans un cas et totalement hors-sujet dans un autre).

A M E N  BABY   

 

[yucca]

u_u J'ai plus qu'a revoir ma tactique sur certains points pour ENFIN trouver un job. Mais comme on me sort tout le temps "pas assez d'expérience", quand je réussissais à tirer les vers du nez.
J'vais continuer mes études la ou j'ai arrêté et continuer l'alternance. Comme ça, ça me fera 3 ans sur, plus le reste.
Merci pour l'article il est top ! 

 

[Pesellino]

Merci @Marie.Charlotte !

Après avoir appliqué de mon propre chef l'option "activation de réseau" -mentionner mon projet de recherche de stage de mes rêves à ma tutrice du moment, qui va chanter mes louanges au tuteur que je projetais- puis la patience, le harcèlement (un mail par semaine et à deux membres de l'administration visée pour prendre des news sur ce processus) et la grande confiance en moi ("bien sûr que je serais ravie d'écrire pour votre catalogue d'exposition, j'ai toujours eu de compliments sur ces compétences") en "entretien" pour un stage qui aujourd'hui m'ouvre moult portes, je vais tester tes autres conseils.
Notamment transformer "footing" en "endurance et motivation" et danse classique en "souplesse et rigueur".

 

[lily-m]

Moi, la grande question que je me pose, c'est comment faire passer mon CV plein de trous !
J'ai eu de petits jobs quand j'étais étudiante, j'ai fait beaucoup d'associatifs ( et même été prez une fois), je me suis développé des skills relativement balèzes dans quelques domaines (n'ayant rien à voir avec mes études), mais pour des raisons de santé, mon dernier "vrai" job (hôtesse de caisse (hahaha) en librairie, minimum bac+3) date de 2011, le précédent de 2005.
Entre temps, j'ai pas vraiment rien foutu non plus, hein, une petite traduction par-ci, une correction par-là, essentiellement de travaux universitaires, pour des potes (ça je précise pas dans le CV !).
Alors quand je remplis mon CV, j'ai franchement l'impression de meubler. Y a bien la mention " travailleuse handicapée " tout en haut (je me suis tâtée avant de la mettre, celle-là) qui peut expliquer les vides, mais je me demande si ça fait pas plus peur qu'autre chose.

Bref, pour moi, dur dur de passer l'étape du CV ! Au niveau de la lettre de motive, je ne peux tout simplement pas me permettre un classique, trop de choses à "justifier". Alors je suis simplement complètement honnête. Genre faut que je bosse de chez moi, à mes horaires, mais je le fais bien, hein. Après, ça passe ou ça casse... pour l'instant, c'est pas passé, mais bon, juste 1 essai ça compte pas vraiment (sauf contre l'Angleterre, mais là je diverge (verge)) (et j'ai même pas honte)...

Je suis un peu dans le même cas que toi, pour des raisons de santé/handicap, j'ai un trou de trois ans dans mon CV entre mon bac et le débuts de ma licence. Au début, je me suis dit que j'allais supprimer mon bac histoire que le trou ne se voit pas mais en fait, c'est quand même important le bac.
Du coup, j'ai fait le choix de le laisser apparant sur mon CV, j'ai eu des ateliers à la recherches d'emploi spécialisés pour les jeunes en situation de handicap et on m'a conseillé de laisser effectivement le trou apparant si je le voulais, le tout était ensuite d'expliquer en entretien, en des termes simples et assurés, pour montrer que tu peux parler de tes soucis de santé/ton handicap avec sérénité, que ça ne définit pas qui tu es car tu offres des compétences comme tout autre candidat. j'imagine qu'il faut avoir un certain recul sur son handicap mais pour l'avoir déjà testé en entretien, ça a bien marché et on ne m'a plus jamai reparlé de ces trois ans sans activité dans le CV.

Pour la mention travailleur handicapé, je la mets pas au début de mon CV mais dans les informations complémentaires à la fin. Je mets RQTH et un recruteur informé sera ce que c'est. Au début je voulais le mettre vraiment apparant pour pas prendre le recruteur en traître en me pointant à l'entretien avec ma canne blance mais je me suis contentée de cette mention de reconnaissance de qualité de travailleur handicapé (je crois que c'est ça RQTH) en me disant que je l'avais mentionné sur le CV et que si le recruteur savait pas... bah tant pis surprise c'est peutêtre un peu risqué mais je préfère qu'il voit d'abord mon parcours/expérience/compétences et que oui, en info supplémentaire, y a ça.

Pour en revenir à l'article, merci @Marie.Charlotte ! Il tombe à pique alors que je recherche une alternance pour l'an prochain

 

[raphaellep]

Super article, il m'aurait beaucoup aidée à l'époque où je cherchais du boulot! Maintenant c'est moi qui reçois des CV, et voici quelques conseils tout bêtes, auxquels on pense pas forcément mais qui font totalement la différence au niveau de la forme :
-le cv en pdf. et oui! ça paraît bete, mais entre un cv word et un cv pdf, y'a pas photo!
- un nom de cv approprié (pas juste "cv" mais "cv+nom+prenom")
- pour appuyer sa candidature, un corps de mail accrocheur, juste 2 ou 3 phrases mais comme une mini lettre de motivation
- petit conseil à celles qui veulent postuler pour un job dans le web : une adresse de contact gmail (on oublie les yahoo et autres la poste d'un autre temps ^^)

Ca permet deja de faire un premier tri dans les candidatures car ce sont des détails qui sont tout simplement synonymes de... bon sens

Voila, j'espere que ça pourra aider quelques madmoizelles ^^

 

[Mad_Summers]

C'est vrai que la LM et le CV ça ne s'improvise pas. J'avais tendance à écrire des LM bateaux et des CV qui me mettent pas tellement en valeur. Mais à la rentrée dans mon école comme les stages sont obligatoires si on veut pouvoir passer notre diplôme, ils nous ont fait vraiment travailler là dessus.
Du coup maintenant dans LM je met d'abord pourquoi j'ai choisis d'écrire dans cette structure et les objectifs pédagogiques rapidement puis je me présente et ensuite je met les dates de stages.
Pour mon CV, j'ai mis plus en valeur mes expériences professionnels à part de la formation: mes stages, mes travaux de groupe à la fac et mes jobs d'été.
Après c'est pour le secteur du social, alors ça marche pas forcément pour tous les domaines. Enfin pour moi, ça a marché j'ai eu tout mes stages sans difficultés pour le moment.

 

[Zute]

Merci merci

 

[Clemence Bodoc]

Rien n'était prévu à mon arrivée, l'asso était créée depuis des mois et rien ne s'était encore passé.

On m'avait dit "on sait bien qu'il faudra te former" et tout ce que j'ai eu c'est une pseudo-formation sur la communication en publique (juste après mon grand oral de master, ça faisait très redondant) et quelques mois plus tard une formation sur le réseau professionnel à base d'un exemple personnel qui a tourné au défouloir "mais ton asso/ton projet, ça ne sert à rien!", tous les stagiaires étant du même secteur que moi... Un an plus tard on me propose "animer des réunions"...

Après 1 an 1/2 d'impro totale, je peux vous dire que l'asso commence sérieusement à battre de l'aile et que je me demande bien comment je vais valoriser ça sur mon CV...

Mais ce n'est pas normal, comme situation  

Tu aurais dû être accueillie et formée à l'arrivée dans cette structure. 

Bien sûr que ça arrive d'être embauchée quelque part sans être formée par la suite, mais ce n'est pas (et ça ne devrait pas) être la norme.

S'interdire de postuler à un job parce qu'on n'y est pas formé, ce n'est pas le bon calcul, parce que tu devrais justement bénéficier d'une formation en prenant le poste !

 

[Pitseleh]

Ce qui me gêne c'est qu'on donne toujours des conseils aux demandeurs d'emplois, c'est toujours à nous de nous améliorer et en plus on rencontre souvent la mentalité "avec suffisamment de bonne volonté on trouve toujours".

Mais le monde du travail lui (oué j'ai pas la patience de faire dans le détail) ne se remet pas en question. Il est en position de pouvoir et nous en position de demande. Ca réduit les effectifs au maximum, ça paie le moins possible (chez Macdo tiens, embaucher en CDI pour licencier quelques mois plus tard alors que dans les faits c'est un CDD, afin de ne pas avoir à verser les indemnités), ça abuse autant que ça peut, mais nous on est invité à la boucler et à courber l'échine.

Je suis bien d'accord avec toi @wuthering-heights, et c'est bien ce qui m'a gêné à la lecture de cette article, quoique très intéressant.

Ce qu'on demande aux candidats, c'est de se plier à tous les désidératas du monde du travail, plus exigeant que jamais en situation de chômage de masse (chômage structurel depuis plus de 30 ans) et donc des employeurs. Ceux-ci, ayant l'embarras du choix, devienne ayatollah du CV, du mot (clé ou pas), de la lettre, du sous-texte, des pâtes de mouches ou rondeur d'écriture, etc. Puis, en entretient, de (et tous, autant que nous sommes, en place de choisir un candidat, on ferait aussi la fine bouche, c'est sûr! Mais plus ou moins et avec plus ou moins de volonté de combattre les discriminations, souvent inconscientes, omniprésentes.)
Car, même avec tout les bons conseils du monde, dans la période et le système actuels, tous le monde n'aura de toute façon pas de travail, ou pas de travail tout le temps (alternance de période de chômage et de travail)

Donc, ces conseils, ça me fait un peu l'effet des conseils du ministère du droits des femmes, avec son appli pour "l'empowerment des femmes" (si vous trouver que j'anglicise, le ministère parle de « leadership pour Elles » alors j'essaye juste de m'aligner ;-)) dont vous trouverez une très bonne critique sur le site de crêpe georgette : http://www.crepegeorgette.com/2014/04/21/ministere-droits-femmes-depolitise-les-discriminations-salariales/ .
Elle parle ainsi de la dépolitisation des questions de discriminations sexistes avec l'idée que « quand même les femmes y sont un peu pour quelque chose »...
Pour utile (et je dois préciser ici que j'applique moi même une bonnes parties de ces conseils dans mes recherche d'emplois) et intéressants qu'ils soient, et si je peux me permettre, je trouve donc que les conseils de ton article, @Marie.Charlotte, dépolitisent la question du chômage de masse et de la précarité généralisée pour ceux qui ne sont pas pas « in » (dans une entreprise, dans une administration, dans un réseau fructueux).  Comme dit crêpe, « cette pensée a de nombreux avantages. Elle permet de faire d'un système politique - ce que sont le sexisme et le racisme par exemple - une affaire d'individus où le groupe dominé est presque autant responsable de son sort que celui qui le discrimine.  Elle sert aussi à éviter à nos politiques d'engager une quelconque action collective puisqu'il suffit aux individus de se prendre en main. »

Ensuite, sur la question de la formation, tu as raison de dire @arliona  que c'est un droit mais il est parfois très difficile, sans appuis, de faire respecté ces droits. Je pense que dans un cas comme Arliona, il ne faut pas hésiter à exprimer ces difficultés à ses supérieurs, voire à demander conseil à un syndicat.

Mais notre culture contribue à atomiser les individus et à réduire les actions collectives, notamment en entreprise, le chômage de masse pouvant aussi avoir ce fâcheux, deuxième effet kisscool de paralyser les revendications de ceux qui sont à l’intérieur, par peur de représailles (peur de se retrouver (de nouveau) out ou, version in, au placard) mais aussi par flemme... C'est d'ailleurs déprimant comme certaine entreprise (ou administration) sont dépourvu de solidarité... (ou alors solidarité sélective).

Par ailleurs, cette compétition généralisée des individus peut être anxiogène et peut entrainer découragement, déprime, perte de confiance en soi, etc. (sur le sujet plus globale de l'égalité, avec un passage sur cette question de la compétition généralisée, j'en profite pour vous conseillez le très bon livre de Pierre Rosenvallon, "la société des égaux" http://www.seuil.com/livre-9782021023473.htm qui est sortie en poche l'année dernière, mais je sais que de nombreux autres livres abords cette question)

Bon, voilà, je ne sais pas trop comment conclure ce long post, sauf sur:
qu'est ce qu'on fait maintenant?
(et j'ai bien quelques idées aussi, notamment le revenu universelle, etc.)