Je suis plutôt d'accord avec
@NaelleB.
Mais j'imagine que ça doit dépendre du type de travail qu'on recherche.
Pour ma part, j'ai adopté un CV de type canadien (qui ressemble plus ou moins à ceci dans la présentation :
http://pvtistes.net/wp-content/uploads/2013/01/exemple-CV-Canada.jpg), qui a tendance à marcher de manière internationale (à mon avis), c'est à dire : clair/aéré, concis, avec pour l'expérience professionnelle : titre des postes + 2/3 points décrivant les tâches principales de chaque poste.
Certains pays demandent aussi un très court résumé de profil (genre ce qu'on va mettre en avant dans la LM mais ultra-résumé en 2-3 lignes max).
Je pense qu'il n'y a aucun problème à ce que le CV soit sur 2 pages (voire plus).
Je pense que la lettre de motivation peut être à peu près du copié/collé en changeant le nom de l'entreprise (et changer les bons mots pour coller à l'entreprise pour laquelle on postule - du genre changer le type de structure) si c'est sensiblement le même poste à chaque fois.
C'est ce que j'ai fait en demandant un poste de prof dans une école pour adultes ou pour une université, je n'ai pas eu de problèmes par rapport à ça.
Evidemment je vais un peu adapter la lettre par rapport aux points qu'il y aura dans le descriptif du poste (genre s'ils veulent que j'enseigne certains points en particulier, je vais tourner la lettre de manière à mettre ça en avant), mais sinon, le squelette de la lettre sera le même. J'aurai juste 2-3 points à changer, ce qui prend peut-être 15-20 minutes si c'est vraiment casse-tête en matière de formulation, mais bien souvent, les descriptifs de poste étaient plutôt généralistes, ce qui me permettait de faire quasiment du copié/collé à foison sans m'empêcher d'avoir des entretiens.
Evidemment je dis pas qu'il faut faire du copier-coller sans aucune réflexion, il faut s'adapter obligatoirement au descriptif du poste, mais parfois (souvent, dans mon cas), l'un n'empêchait pas forcément l'autre.
Pour les stages ou les travaux en asso, c'est simple : même si parfois on peut pas cacher qu'on travaille en stage ou asso, on peut très bien insister sur le rôle qu'on a eue en stage (genre un stage d'observation sera beaucoup moins convainquant qu'un stage actif, et on peut "tricher" en jouant là-dessus, vu qu'ils ont tellement de CV qu'ils n'auront jamais le temps de tout vérifier).
Aussi, on peut écrire qu'on travaille en asso, mais là encore il y a plusieurs statuts : salariée ou bénévole. Personnellement je n'ai jamais dit que j'étais bénévole, je les ai laissé à chaque fois supposer que j'étais payée. Et ça a marché.
Bref, à chaque fois s'arranger (quitte à faire écrire une lettre par le/la responsable de l'asso où on a travaillé, en lui demandant de ne jamais préciser le statut de bénévole, par exemple).
Quant au savoir-être, j'imagine que ça dépend du poste.
Parfois, on est confrontée à des questions extrêmement techniques, voire même à des productions de fiche de cours (pour les enseignants) pour vérifier les compétences.
Le savoir-etre de toute façon se détectera pendant l'entretien (qu'il soit de visu ou par Skype/WeChat/FaceTime/etc...), de même que la confiance en soi (et même si on a que très peu confiance en soi, je pense qu'on peut arriver à s'organiser pour donner l'illusion pendant une heure qu'on est sûre de soi).
Moi qui n'ai aucune confiance, et qui n'arrête pas de me rabaisser, j'ai fait deux choses pour donner cette illusion :
- j'ai discuté avec un/e ami/e suceptible de plutôt bien s'y connaître dans le domaine, à propos des questions possibles et des possibles réponses que je pouvais apporter, afin d'être la moins prise possible au dépourvu (histoire d'éviter les trous de mémoire et les freezes intersidéraux à cause du stress).
Et absolument, j'écris tout sur un notepad, questions possibles + réponses, que je relis régulièrement pour préparer les entretiens.
- Aussi, j'enregistrais les entretiens (soit en mettant audacity en mode enregistrement, ou alors en mettant mon téléphone en enregistrement vocal avant d'entrer dans la pièce d'entretien - je sais c'est illégal mais si ça peut m'aider à avoir un boulot alors je n'ai aucun problème à le faire) pour réécouter les questions au calme soit pour noter les questions que je n'avais pas envisagé (du genre : quelles sont vos qualités et défauts; maintenant j'ai une réponse toute faite), et également pour réécouter mes réponses et comment je les ai données afin de voir où j'avais hésité/bloqué, de manière à préparer pour la prochaine fois une bien meilleure réponse.
Et ça a bien marché pour moi. Je me suis même surprise à répondre spontanément à des questions non prévues.
Par rapport à ce que dit
@raphaellep :
Oui, 1000 fois oui pour convertir les .doc en .pdf. Absolument, ça rend tout de suite beaucoup plus propre. Pour ça il existe des logiciels gratuits si Word ne vous le fait pas. Par exemple, j'utilise pdfcreator, très pratique.
Pour le nom du CV (ou LM) en pdf, personnellement je fais "NOM Prénom_Poste demandé_CV", ça passe bien.
Aussi, créer spécialement une adresse mail "professionnelle" avec juste son nom et prénom (peu importe si c'est gmail ou autre, pourvu que ça soit une adresse plutôt neutre). Pareil pour le skype : mon ID est mon nom et prénom.
Au sujet des questions trop personnelles, soit je me contente de répondre que je n'ai pas à y répondre car justement c'est personnel, soit je leur mens si c'est supposé m'avantager. (mais en général, je refuse de leur répondre et pour me consoler je me dis que j'aurais travaillé pour des c***rds de toute façon - à mes yeux mieux vaut toujours chercher du boulot que de se réjouir d'avoir été prise pour ensuite s'apercevoir qu'on est exploitée par des personnes nuisibles).
pour le coup de la discrimination de sexe, je rejoindrais
@li-loo : si on a une profession très majoritairement féminine et qu'ils demandent des hommes pour varier un peu, de même que si on a une profession très majoritairement masculine et qu'ils demandent des femmes pour varier un peu, ça ne me choque pas outre mesure, je trouve ça meme plutôt bien si ça peut contribuer à encourager les gens à aller dans des métiers qui sont réputés de l'autre genre que le leur. Je connais trop de personnes qui se sont interdites de certains métiers ou certaines orientations, en partant du principe "ah mais non ils m'accepteront jamais, je suis une femme/un homme".
Si la discrimination positive peut permettre de démocratiser un peu les métiers stéréotypés comme "appartenant" à un genre particulier, alors je dis pas non...
Comme par exemple la parité h/f pour les membres du gouvernement et qui a enfin permis à davantage de femmes d'accéder aux hautes sphères politiques.