Lettre d'une non-fan de Sherlock en détresse

8 Septembre 2011
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Londres
apollonide;4562632 a dit :
Je m'interroge beaucoup sur cet espèce de mépris envers les fanfictions/fanarts, l'air de dire "ouhou regardez donc ces fangirls écervelées qui n'ont que ça à faire", sachant que c'est pour beaucoup de gens une manière de s'exprimer et d'exercer leur créativité, et surtout sachant qu'il y a vraiment des artistes/auteurs bourrés de talent. Je suis tombées sur de véritables perles, notamment dans les fanfictions dont certaines font état d'un style d'écriture parfois bien supérieur à ce qui peut se publier dans la littérature. Personne ne vous oblige à aimer, mais balayer le travail d'une autre personne d'un revers de la main dédaigneux pour aucune autre raison que "lolilol elles ont que ça à faire" n'est ni respectueux ni pertinent. Et ça ne rend pas spécialement plus intelligent.

Quant à l'argument "les acteurs doivent se sentir mal à l'aise qu'on les représente dans des positions compromettantes" : les acteurs ne sont pas les personnages qu'ils incarnent. John et Sherlock sont entièrement fictifs.

Je n'ai qu'une seule chose à dire : Performance in a leading role <3
 
24 Octobre 2008
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GAILLAC
johann-gambolputty;4562373 a dit :
elrewin;4562343 a dit :
Personnellement j'aime bien Sherlock, même si je n'accroche pas plus que ça (en fait c'est surtout la longueur des épisodes qui me rebute). Mais c'est vrai que certains fans ont vraiment un grain : par exemple, j'ai lu que l'actrice qui joue Marie avait reçu des menaces de mort
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alors qu'elle est vraiment marié à Martin Freeman depuis des années. Ou sur tumblr, tu peux pas critiquer Sherlock/les sherlockians sans recevoir des anons hate.

Bref, la communauté bien chaleureuse quoi.

Et en parallèle s'est crée un énorme mouvement de soutien à Amanda Abbington, à coup de hastags et tags #wesupportmarymorstan sur Twitter et Tumblr, ladite actrice a remercié les fans pour leur soutien, des Tumblr invitaient quiconque proférait de la Amanda hate à les désuivre, etc.

De plus je connais énormément de Tumblr de fans de Sherlock ouverts à une discussion posée sur les forces et faiblesses de la série, et j'en fais partie.

Encore une fois, c'est blessant de se voir tous mis dans le même sac de midinettes sortant crocs et griffes dès qu'on entend parler de la série d'une manière qui ne nous plaît pas :erf:
Pardon, je me suis exprimée de manière maladroite (j'ai d'ailleurs édité mon message). Evidemment que vous n'êtes pas tous comme ça. Je dis juste que certains fans vont loin dans leur engouement.
 
5 Août 2008
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36
Tiens je vois que ça parle pas mal sur la sexualité de Sherlock et j'ai envie d'apporter ma pierre de fan des romans qui je pense  peuvent dire un truc légèrement différent de la série.

Dans les romans on remarque globalement que Sherlock semble très peu être intéressés par la sexualité, car d'une part il semblerait qu'il estime qu'il y a plus intéressant à faire et qu'il s'agit d'une perte de temps, la plupart du temps et d'autres part qu'il évalue  la valeur des gens en temps que "relation" en fonction de leur intellect. (Il serait peut-être bisexuel)

On pourrait donc penser qu'il s'agit d'un renoncement au sexe plus que d'une absence de pulsion, renoncement mis à mal par Irène Adler qui à la fois l'attire et est une "presque égale intellectuelle", d'où le fait qu'elle soit considérée par Sherlock comme "La Femme" en bref la seule qui le fait douter de son renoncement au relation de couple. (partenaire sexuel)

Concernant la relation Sherlock/Watson, je penche à  pour la bromance non sexualisé (très mal adapté par Moffat) car je pense en toute sincérité que notre point de vue sur cette relation dans les romans est complétement biaisé par notre regards "moderne".
Il ne faut pas oublier qu'à l'époque où ont été écrit les romans, les interactions entre les sexes étaient strictement cloisonnés  et il était par exemple relativement mal vu d'avoir une relation de couple qui dépassait le cadre de la création d'une famille, les hommes et les femmes ne se mélangeaient pas dans le cadre des interactions sociales et ils étaient plus normal pour un homme de dîner au restaurant avec ses amis masculins qu'avec sa femme, qu'il était mieux vu de confier ses problèmes d'argent et intimes à son club de gentlemen que chez soi. (D'ailleurs Conan Doyle fou des deux femmes qu'il a eu dans sa vie (l'une puis l'autre) et qui passait énormément de temps avec elle, était perçu comme un original).

En bref il était quasi normal d'être plus intime avec ses amis qu'avec sa femme. Résultat dans le contexte de l'époque la relation entre Sherlock et Watson était plutôt considérée comme une amitié très enviable entre gentlemen. C'est notre perception moderne qui a ramené tous l'intime vers le "couple" qui nous donne cette impression d’ambiguïté dans la relation Sherlock/Watson.
 
Dernière édition :
18 Novembre 2012
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Quimper
flotsam;4563495 a dit :
apollonide;4562632 a dit :
Je m'interroge beaucoup sur cet espèce de mépris envers les fanfictions/fanarts, l'air de dire "ouhou regardez donc ces fangirls écervelées qui n'ont que ça à faire", sachant que c'est pour beaucoup de gens une manière de s'exprimer et d'exercer leur créativité, et surtout sachant qu'il y a vraiment des artistes/auteurs bourrés de talent. Je suis tombées sur de véritables perles, notamment dans les fanfictions dont certaines font état d'un style d'écriture parfois bien supérieur à ce qui peut se publier dans la littérature. Personne ne vous oblige à aimer, mais balayer le travail d'une autre personne d'un revers de la main dédaigneux pour aucune autre raison que "lolilol elles ont que ça à faire" n'est ni respectueux ni pertinent. Et ça ne rend pas spécialement plus intelligent.

Quant à l'argument "les acteurs doivent se sentir mal à l'aise qu'on les représente dans des positions compromettantes" : les acteurs ne sont pas les personnages qu'ils incarnent. John et Sherlock sont entièrement fictifs.

Personnellement ce qui me "dérange" dans l'exercice de la fanfic', c'est le fait de s'approprier, voire de modifier une œuvre qui existe déjà, que ce soit pour faire perdurer une saga terminée, ou revenir sur des éléments qui ont déplu (au niveau du dénouement ou des relations entre les personnages par exemple). Ça n'enlève rien à l'éventuelle qualité d'écriture que ces textes peuvent avoir, mais pour ma part ça ne m'intéresse pas de voir l’œuvre de quelqu'un reprise par ses fans, même avec toutes les bonnes intentions du monde. C'est la vision de l'auteur qui m'intéresse, la façon dont il mène et termine son œuvre, pas la façon dont ses lecteurs retransforment ses idées. En ce sens, je comprends George R.R. Martin qui qualifie ça de lazy writing. Si ces personnes ont des qualités d'écriture, ou même un attrait pour ça, elles feraient mieux selon moi de créer leurs propres univers, leurs propres histoires.

Après, techniquement ça ne respecte pas le droit d'auteur, mais c'est largement toléré, et je trouve ça très bien, en dépit de mon opinion sur le sujet : ça encourage à la création (et c'est vrai que la création commence souvent par l'imitation), et si des personnes peuvent développer leurs qualités d'écriture par le biais de la fanfic' pour ensuite élaborer leurs propres œuvres, je suis totalement pour.

Une petite citation pour finir :

Selon Henry Jenkins, directeur de l’Institut de Technologie du Massachusetts : « La fanfiction est une manière pour la culture de réparer les dégâts commis dans un système où les mythes contemporains sont la propriété des entreprises au lieu d'être celle des gens. »

(Je m'excuse, j'ai piqué dans mon mémoire pour répondre à ton post, mais c'est pile dans le sujet, je me suis auto paraphrasée :cretin:)
Je ne suis pas d'accord avec toi. Je trouve ça génial qu'une œuvre vive indépendamment de ce qu'en a fait son auteur et que les lecteurs se l'approprient pour en faire autre chose. Cela stimule la créativité chez des gens qui sans cela ne se seraient peut-être jamais mis à écrire. Tout le monde n'est pas apte à s'inventer tout un monde et ce n'est pas parce qu'on écrit des fanfics que l'on veut devenir écrivain.

Ca n'a rien non plus de paresseux puisque les lecteurs prennent les choses en main, retroussent leurs manches pour écrire ce qu'ils auraient aimé lire. La fanfic, c'est comme les exercices à contrainte d'écriture ou les réécritures, on s'enferme certes dans un univers particulier créé par un autre mais on en fait quelque chose d'original.

Après, les résultats sont de plus ou moins bonnes qualité et respectent plus ou moins l'œuvre de base mais celle-ci existe toujours et prévaut quoi qu'il en soit sur tout le reste.
 
29 Décembre 2007
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Terre du Milieu
flotsam;4563495 a dit :
Personnellement ce qui me "dérange" dans l'exercice de la fanfic', c'est le fait de s'approprier, voire de modifier une œuvre qui existe déjà, que ce soit pour faire perdurer une saga terminée, ou revenir sur des éléments qui ont déplu (au niveau du dénouement ou des relations entre les personnages par exemple). Ça n'enlève rien à l'éventuelle qualité d'écriture que ces textes peuvent avoir, mais pour ma part ça ne m'intéresse pas de voir l’œuvre de quelqu'un reprise par ses fans, même avec toutes les bonnes intentions du monde. C'est la vision de l'auteur qui m'intéresse, la façon dont il mène et termine son œuvre, pas la façon dont ses lecteurs retransforment ses idées. En ce sens, je comprends George R.R. Martin qui qualifie ça de lazy writing. Si ces personnes ont des qualités d'écriture, ou même un attrait pour ça, elles feraient mieux selon moi de créer leurs propres univers, leurs propres histoires.

Je trouve ta position très intéressante parce que personnellement, j'ai la position totalement inverse et je trouve finalement bien de rencontrer des avis contraires. Selon moi, à partir du moment où l'auteur/créateur décide de livrer une oeuvre à un public, elle cesse déjà  un peu de lui appartenir, elle devient oeuvre interprétée. En fonction de ses références culturelles/personnelles, ses aptitudes, gout, son pays, son époque, on ne va pas apprécier une oeuvre pour les mêmes raison, on ne va pas y trouver les mêmes choses. Et je trouve que c'est justement la beauté des œuvres de fictions, le fait que tout un chacun parle, dissèque, analyse une oeuvre. Le franchissement de cap que constitue la fanfiction est une étape supplémentaire, mais que je trouve franchement intéressante.

Pour revenir sur les arguments de R.Martin, des auteurs reconnus comme des écrivains à part entière ne sont pas les créateurs de leurs personnages et de leurs univers. Virgile dans l’Eneide,  n’inventa pas le personnage d’Enée, qui était un personnage présent dans l’Odyssée d’Homère. Shakespeare n’inventa pas Romeo et Juliette, ni le Roi Lear, ce sont des emprunts historiques, littéraires, légendaires, transmis par une culture longtemps orale et qu’il s’est alors permis d’emprunter.  Brecht et Anouilh, se sont réappropriés Antigone, ou Racine a écrit sur la Phèdre antique.

Alors je n'irai jamais jusqu’à dire que Giraudoux, Virgile et les autres ont produits des fanfictions avant l'heure. Ce n'est pas les mêmes caractéristiques, mais il n'est pas interdit de constater que les deux formes viennent du même endroit.

D'ailleurs des séries comme Sherlock, Elementary, et toute une brouette d'adaptation de tout un tas de classique pourrait rentrer dans la case des fanfictions. Elles partent d'une oeuvre qui a été détourné. Un matériel de départ que des auteurs, scénaristes, etc...  se sont donné le droit de modifier. Une série comme Doctor Who est aussi hyper intéressante, parce qu'elle a été/est dirigé par d'anciens fans, dont l'un a réutilisé le scénario d'une de ses fanfictions d'ado pour un épisode. En fait, je trouve ça assez fascinant :yawn:. Que les œuvres soient poreuses, qu'elles puissent à ce point êtres mouvantes, réinterprétées.

C'est pour ça que le lazzy writting de Martin me gêne un peu. Je comprends sa position sur les fanfictions, je la respecte, mais je trouve sa vision de la création un peu étriquée. Bon, c'est sur le ton de l'humour, mais Giraudoux a écrit " Le plagiat est la base de toutes les littératures, excepté de la première, qui d'ailleurs est inconnue." et je trouve que finalement, ça fait un peu relativiser la notion de création "pure".

Sinon j'aime beaucoup ta citation de Jenckins :shifty: ( il a un peu été un de mes dieux durant mon mémoire, d'ailleurs :d )
 
6 Janvier 2009
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sycomore;4562572 a dit :
lady-von-duck;4561846 a dit :
sycomore;4561505 a dit :
EDIT : J'oubliais aussi la relation abusive avec Watson jamais remise en question, la tendance que Moffat a balancer des troubles mentaux à tort à travers (non, Sherlock n'est pas "sociopathe de haut niveau" et River Song est encore moins "psychopathe"), le slut-shaming envers la seule femme noire, la lesbienne qui illustre la fluidité sexuelle, mais l'homosexualité masculine qui est sans arrêt là pour faire rire, etc.
Et je préfère même pas parler de Freeman.

Wikipédia : personnalité antisociales


Il est possible que Sherlock soit effectivement sociopathe ou psychopathe (le diagnostique de sociopathie reste problématique pour pas mal de personne (article en anglais)) si les émotions sur lesquelles joue la série sont une feinte (ce qui n'est pas très clair, ni dans la série, ni dans les propos des auteurs ou des acteurs). Cependant, il est aussi possible que ce soit plus un Pervers Narcissique (certainEs fans l'ont aussi supposé Asperger, entre autre, je doute que quiconque puisse réellement le diagnostiquer cela dit, et ça m'inclu).

Quoi qu'il en soit, Moffat abuse facilement du terme psycho/sociopathe dans ses séries, j'ai du mal à lui faire confiance sur ces diagnostiques lancés en l'air et ça reste un problème (et, pour le coup, ça nuit au sérieux de cet exemple).

De plus, il y a un problème avec son comportement et ce comportement est rarement remis en question (je ne prends pas le dernier épisode que je n'ai pas vu et ait assez peu envie de voir suite aux deux précédents) et le spectateur est souvent invité à prendre le point de vue de Sherlock et le conforter dans son comportement (même si, heureusement, ça s'est fait moins présent vers la fin de la saison 2).


Je ne suis pas sure pour le pervers narcissique, même si c'est vrai que c'est une option. Non pas que je veuille absolument défendre le personnage: Sherlock n'est pas un être humain très sympathique, même si j'adore le personnage. Mais les pervers narcissiques charment leur entourages ("séduction/ emprise/domination") ce que Sherlock ne fait pas. Mais bon après je ne suis pas une experte en psycho. Le syndrome d'asperger peut aussi être plausible.

'fin bref ^^"'


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édit: oh et je n'ai pas encore eu le temps de lire l'article comme quoi Moffat mépriserait les personnages asexuels, donc mon avis vaut ce qu'il vaut, mais rien que cette affirmation m'étonne beaucoup, étant donné que deux des personnages pour qui Moffat écrit en ce moment sont asexuels : Sherlock et le Docteur (Doctor Who)
Pour des raisons différentes certes, mais tout de même
 
Dernière édition :
29 Décembre 2007
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Terre du Milieu
flotsam;4565431 a dit :
caracallas;4565351 a dit :
flotsam;4563495 a dit :
Personnellement ce qui me "dérange" dans l'exercice de la fanfic', c'est le fait de s'approprier, voire de modifier une œuvre qui existe déjà, que ce soit pour faire perdurer une saga terminée, ou revenir sur des éléments qui ont déplu (au niveau du dénouement ou des relations entre les personnages par exemple). Ça n'enlève rien à l'éventuelle qualité d'écriture que ces textes peuvent avoir, mais pour ma part ça ne m'intéresse pas de voir l’œuvre de quelqu'un reprise par ses fans, même avec toutes les bonnes intentions du monde. C'est la vision de l'auteur qui m'intéresse, la façon dont il mène et termine son œuvre, pas la façon dont ses lecteurs retransforment ses idées. En ce sens, je comprends George R.R. Martin qui qualifie ça de lazy writing. Si ces personnes ont des qualités d'écriture, ou même un attrait pour ça, elles feraient mieux selon moi de créer leurs propres univers, leurs propres histoires.

Je trouve ta position très intéressante parce que personnellement, j'ai la position totalement inverse et je trouve finalement bien de rencontrer des avis contraires. Selon moi, à partir du moment où l'auteur/créateur décide de livrer une oeuvre à un public, elle cesse déjà  un peu de lui appartenir, elle devient oeuvre interprétée. En fonction de ses références culturelles/personnelles, ses aptitudes, gout, son pays, son époque, on ne va pas apprécier une oeuvre pour les mêmes raison, on ne va pas y trouver les mêmes choses. Et je trouve que c'est justement la beauté des œuvres de fictions, le fait que tout un chacun parle, dissèque, analyse une oeuvre. Le franchissement de cap que constitue la fanfiction est une étape supplémentaire, mais que je trouve franchement intéressante.

Pour revenir sur les arguments de R.Martin, des auteurs reconnus comme des écrivains à part entière ne sont pas les créateurs de leurs personnages et de leurs univers. Virgile dans l’Eneide,  n’inventa pas le personnage d’Enée, qui était un personnage présent dans l’Odyssée d’Homère. Shakespeare n’inventa pas Romeo et Juliette, ni le Roi Lear, ce sont des emprunts historiques, littéraires, légendaires, transmis par une culture longtemps orale et qu’il s’est alors permis d’emprunter.  Brecht et Anouilh, se sont réappropriés Antigone, ou Racine a écrit sur la Phèdre antique.

Alors je n'irai jamais jusqu’à dire que Giraudoux, Virgile et les autres ont produits des fanfictions avant l'heure. Ce n'est pas les mêmes caractéristiques, mais il n'est pas interdit de constater que les deux formes viennent du même endroit.

D'ailleurs des séries comme Sherlock, Elementary, et toute une brouette d'adaptation de tout un tas de classique pourrait rentrer dans la case des fanfictions. Elles partent d'une œuvre qui a été détourné. Un matériel de départ que des auteurs, scénaristes, etc...  se sont donné le droit de modifier. Une série comme Doctor Who est aussi hyper intéressante, parce qu'elle a été/est dirigé par d'anciens fans, dont l'un a réutilisé le scénario d'une de ses fanfictions d'ado pour un épisode. En fait, je trouve ça assez fascinant :yawn:. Que les œuvres soient poreuses, qu'elles puissent à ce point êtres mouvantes, réinterprétées.

C'est pour ça que le lazzy writting de Martin me gêne un peu. Je comprends sa position sur les fanfictions, je la respecte, mais je trouve sa vision de la création un peu étriquée. Bon, c'est sur le ton de l'humour, mais Giraudoux a écrit " Le plagiat est la base de toutes les littératures, excepté de la première, qui d'ailleurs est inconnue." et je trouve que finalement, ça fait un peu relativiser la notion de création "pure".

Sinon j'aime beaucoup ta citation de Jenckins :shifty: ( il a un peu été un de mes dieux durant mon mémoire, d'ailleurs :d ;)



Pour ce qui est de George Martin, il est pas connu pour sa délicatesse :cretin:, mais je pense surtout que cet agacement de sa part découle de la pression qu'il subit de ses lecteurs pour leur donner la suite du Trône de fer : non seulement il met du temps à écrire, mais en plus comme il est vieux, les gens commencent à se dire qu'il va mourir avant d'avoir pu terminer, ce qui est quand même affreux quand on y pense. Du coup, ses lecteurs rattrapent leur frustration par la fanfic, et encore une fois en tant qu'auteur ça me dérangerait sans doute : ça peut donner le sentiment que tu n'es pas à la hauteur de ce qu'attendent tes lecteurs, et qu'ils préfèrent prendre les choses en main, plutôt que d'attendre. Et ça va aussi de pair avec le fait qu'il refuse de léguer son œuvre si il vient à mourir avant d'avoir terminé : là aussi, je le comprends, quand on a passé autant de temps à bâtir quelque chose, savoir qu'on peut en être dépossédé même post-mortem c'est difficile à avaler. C'est une question de positionnement, par exemple l'auteur de la Roue du temps avait préparé son "départ" (il était atteint d'une maladie orpheline qui lui a laissé très peu de temps, quelque chose comme 4 ans), il a laissé de nombreuses notes et indications à son successeur, qui a écrit la suite de la saga. Il a privilégié le public (et peut-être une volonté de savoir son travail achevé quand bien même il ne serait pas là pour le voir), c'est une position que je trouve très honorable aussi :happy:

En fait, ton premier paragraphe me fait penser que c'est assez intéressant aussi de voir quel genre d’œuvres provoquent un engouement si fort. Des commentaires l'ont dit avant, SPP pose finalement un peu la question dans l'article en filigrane, en se demandant pourquoi cette série provoque un si fort engouement. ( D'ailleurs, tenter de comprendre  pourquoi le personnage de Sherlock Holmes suscite autant les passions depuis le début serait très intéressant aussi). Je veux dire par là : toutes les séries, livres, etc... ne provoquent pas ce genre de passion. Par exemple, c'est très rare qu'un film unique provoque ce genre de ré-appropriation par le public. Il faut que ce soit des livres en plusieurs tomes, des séries, des trilogie/saga de films. J'ai l'impression que le public et les fans respectent souvent, certainement de manière inconsciente, ce "pacte" que tu évoques. Mais que dans certains cas, lorsque l'oeuvre revient régulièrement, qu'elle s'installe de manière durable dans une vie ( l'exemple d'Harry Potter, qui a suivi une partie de l'enfance de ses lecteurs, jusqu’à l'entrée dans l'âge adulte si on prend en compte à la fois les livres + films ), qu'elle offre un espace assez vaste ( un monde différent, une mythologie, un univers assez vaste, plusieurs adaptations, etc... ) et c'est seulement à ce moment là - j'ai l'impression - que les gens osent vraiment franchir le pas. Je sais pas si c'est très clair ce que je raconte :yawn:. Mais j'ai l'impression que ce "pacte" tient, jusqu'à ce qu'une oeuvre, par sa forme, son sujet, etc...autorise son spectateur à se dire " ce truc fait totalement partie de ma vie, je me sens légitime à aller plus loin". Enfin peut être pas tous les lecteurs/spectateurs, tu dis toi même que tu n'adhère pas à cette pratique, mais pour certains, au moins.

Sinon, c'est intéressant toute ta partie sur George Martin et sur l'idée de légation. Je ne savais pas les détails de l'affaire. Je peux comprendre qu'une certaine crainte puisse exister quand l'oeuvre est encore en cours d'écriture, mais je continue de trouver sa position un peu...Disons, obtus :cretin:
D'ailleurs, ce que tu dis sur l'attente qui est longue pour GoT, me fait penser à l'histoire autour de Cervantes qui a mis dix ans entre ses deux "tomes" de Don Quichotte de la Mancha. Un an avec la sortie de la suite, un auteur sous pseudo qui semblait en avoir assez d'attendre à tout simplement publié la suite qu'il avait écrite:yawn:.  Cervantes y a même fait une allusion dans la véritable version.
 
22 Novembre 2013
121
223
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Dans l'article, Moffat explique justement que Sherlock n'est pas et ne sera jamais asexuel car l'asexualité est ennuyeuse, il manque de tension, de quoi écrire sur un personnage asexuel. Donc Sherlock est abstinent, mais pas asexuel et on est supposé l'avoir compris avec Irene.

Pour ce qui est du Docteur, idem, il n'est pas asexuel et on est supposé le comprendre avec River, il est juste très timide en gros.

:)




lady-von-duck;4565504 a dit :
édit: oh et je n'ai pas encore eu le temps de lire l'article comme quoi Moffat mépriserait les personnages asexuels, donc mon avis vaut ce qu'il vaut, mais rien que cette affirmation m'étonne beaucoup, étant donné que deux des personnages pour qui Moffat écrit en ce moment sont asexuels : Sherlock et le Docteur (Doctor Who)
Pour des raisons différentes certes, mais tout de même
 
31 Mai 2011
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PARIS
mageria;4560103 a dit :
Chacun ses goûts. Je ne vois pas pourquoi on devrait fusiller ceux qui n'aiment pas les mêmes choses que nous ;)
Sinon, en film, si je peux te conseiller Third Star aussi où je le trouve émouvant (et Inseparable aussi mais c'est un mini film qui ne dure que quelques minutes).

Pour en revenir à l'article, je comprend que certains n'aiment pas cette série. Aucune série ne fait l'unanimité, c'est pas possible.
Et même si je suis une grande fan et que j'attend impatiemment la sortie, je n'aime pas tout ce qu'il y a autour forcément (et surtout... surtout pas les x0000 fics and co et l’engouement sur le couple Sherlock/John). Genre les pèlerinages sur les lieux de tournages etc... c'est "juste" une série quoi...
mageria;4560103
Chacun ses goûts. Je ne vois pas pourquoi on devrait fusiller ceux qui n'aiment pas les mêmes choses que nous ;)
Sinon, en film, si je peux te conseiller Third Star aussi où je le trouve émouvant (et Inseparable aussi mais c'est un mini film qui ne dure que quelques minutes).

Pour en revenir à l'article, je comprend que certains n'aiment pas cette série. Aucune série ne fait l'unanimité, c'est pas possible.
Et même si je suis une grande fan et que j'attend impatiemment la sortie, je n'aime pas tout ce qu'il y a autour forcément (et surtout... surtout pas les x0000 fics and co et l’engouement sur le couple Sherlock/John). Genre les pèlerinages sur les lieux de tournages etc... c'est "juste" une série quoi...


je comprend pas trop à priori (et c'est valable pour un certain nombre des réflexions présentes dans les commentaires) en quoi voir des gens vivre leur passion (de manière très, très intense certes) peut être dérangeant ... ?

en fait de manière générale les commentaires du style "c'est pas la série du siècle, remettez-vous-en, elle n'est objectivement pas si incroyable, arrêtez d'en faire tout un plat" ont tendance à un peu me gêner. je suis fan absolue de sherlock, et, ce dont je me suis rendue compte l'autre jour quand je parlais à mes amies elles aussi fangirls (pas forcément de sherlock cela dit), c'est que l'amour qu'on peut porter à une oeuvre qui nous transporte de cette manière est tellement viscéral, intime, qu'il est comparable je pense à un amour humain. ça peut paraître flippant dit comme ça, mais, tout comme je sais quand je suis amoureuse, je sais quand je suis fan, ça me l'a fait deux fois dans ma vie (pour sherlock et pour harry potter), et ça te tombe dessus, tu peux rien y faire. c'est beaucoup moins fort que de tomber amoureuse pour ma part, mais c'est réellement le même style de sentiment. jveux dire on ne choisit pas d'aimer une oeuvre, on ne choisit pas d'être transporté par une écriture, un coup de pinceau, une mise en scène, et du coup les "tu en fais trop" je les comprend pas trop, vouloir appliquer une "objectivité" sur un ressenti ça me blase à vrai dire. comme si on disait à quelqu'un qui pleure en écoutant une chanson qu'il est ridicule, que la structure du morceau n'est même pas claire, que la ligne de basse est molle, et qu'il devrait arrêter d'en faire des caisses comme ça :facepalm: ça me parait plutôt déplacé quoi

sycomore;4562572 a dit :
De plus, il y a un problème avec son comportement et ce comportement est rarement remis en question (je ne prends pas le dernier épisode que je n'ai pas vu et ait assez peu envie de voir suite aux deux précédents) et le spectateur est souvent invité à prendre le point de vue de Sherlock et le conforter dans son comportement (même si, heureusement, ça s'est fait moins présent vers la fin de la saison 2).
je ne sais pas si tu as vu le 302, mais dans son discours sherlock a l'air objectivement énervé contre lui-même, conscient de ses maladresses, de sa stupidité ... dans le 202 c'est lui qui revient vers watson ("i've just got one" <3), dans le 203 il se prend un beau "you machine" de la part de watson quand il refuse d'aller checker si mrs. hudson va bien, dans le 201 on sent qu'il a dépassé les bornes et (pour ma part en tout cas) qu'il a mal agit lorsqu'il s'emballe pour le cadeau de molly qui est finalement pour lui ... etc. bien sur il y a beaucoup d'exemples qui montrent le contraire mais je trouve qu'il y a un certain nombre de passages qui remettent un peu les pendules à l'heure, où il va vraiment trop loin et l'on se rend compte que son comportement n'est pas forcément à cautionner 100% du temps

ketty-mint;4562192 a dit :
Je vois nulle part dans l'article où il est clairement dit que la série est un gros étron fumant (y'a une citation qui le dit, mais c'est une citation), alors calm your tities qui démangent, SPP n'a fait que déployer sa détresse fan à un fandom qui, OUI, est, parfois, chiant. OUI CHIANT, JE L'AI DIS.

Évidemment quand on fait partie du fandom on se sent pas envahi par lui, c'est normal. mais quand on est pas dedans, quand on est spectateur du truc, ouiiii, le fandom fait peur, il fait du bruit, il est partout partout partout et des fois, ça pique.
ben moi j'aimerais bien que justement le fandom soit un peu plus "partout partout partout" ... les seules personnes que je connais qui regardent sherlock sont celles que j'ai converties, et elles sont en graaaaaande majorité relativement indifférentes envers la série ("oui, c'est cool, tranquille") du coup je peux pas exprimer mon hystérie :d et donc je vais sur internet, sur tumblr, sur madmoizelle, sur facebook ... je veux dire le fangirlisme (et le fanboyisme, n'en parlons pas) est tellement mal vu en société au quotidien que je vois mal comment on peut reprocher au fandom de s'exprimer à fond où il le peut ... et puis sincèrement, jvois pas hyper bien comment on peut dire que le fandom est envahissant, c'est pas comme si y'avait aucune manière d'éviter certains tags sur tumblr, comme si on forcait les gens à lire les articles sur sherlock sur madmoizelle, comme si on mettait sous le nez de chaque personne que l'on croise le blog de watson !

ailurus;4559658 a dit :
aleadoe;4559391 a dit :
Le mec sensé être plus intelligent que tout le monde, on l'a vu dix mille fois (Dr House, The Mentalist...), ça pue, voilà.
De plus, il s'en fout d'être beau. Il en a juste rien à carrer. Ce que je trouve ridicule c'est les films ou l'adaptation américaine qui nous présente un Sherlock beau gosse, musclé qui drague à tout va. Alors que notre vrai Sherlock est à la limite de l'asexualité (Irène pose des doute, mais il n'y a jamais QUE Irène)
c'est marrant parce que justement l'autre jour je me posais la question, et je crois vraiment que contrairement à ce qu'on pourrais penser sherlock fait plutôt attention à son apparence ! par exemple dans le 201 quand il cherche une tenue pour aller voir irene, le fait qu'il soit tout le temps en chemise pantalon manteau nickel, qu'il aime bien paraître plus grand qu'il ne l'est etc., pour moi ça montre qu'il a quand même un sens esthétique assez développé ! d'ailleurs ses déductions et enquêtes sont souvent exécutées pour la beauté du geste et la théâtralité du moment (pis on peut être asexuel et faire attention à l'image qu'on renvoie :) ;)
son physique peut-être pas mais je pense qu'il aime bien avoir une certaine classe, il sait à quel point le déguisement est important

sinon (rien à voir) je ne sais plus qui disait que des personnages de pop culture actuels étaient pompés en partie sur sherlock holmes mais il ne faut de toute façon pas oublier (mon prof de lettres passe son temps à nous le répeter cette année, du coup faut bien que j'étale sa culture quelque part) qu'il y a un nombre assez réduit de stéréotypes, et que l'immense majorité des personnages de fiction sont tout compte fait des redites plus ou moins travaillées et retaillées de ces persos-types là ! je vais peut-être dire une bêtise mais sherlock me fait par certains aspects pas mal penser à Don Juan par exemple !
 
Dernière édition :
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sycomore;4568179 a dit :
Dans l'article, Moffat explique justement que Sherlock n'est pas et ne sera jamais asexuel car l'asexualité est ennuyeuse, il manque de tension, de quoi écrire sur un personnage asexuel. Donc Sherlock est abstinent, mais pas asexuel et on est supposé l'avoir compris avec Irene.

Pour ce qui est du Docteur, idem, il n'est pas asexuel et on est supposé le comprendre avec River, il est juste très timide en gros.

:)

C'est vrai que c'est un pdv qui peut coller à Sherlock (et c'est plutôt le mien à vrai dire).

Cela dit ça n'enlève rien au fait que sa remarque sur l'asexualité est complètement idiote. D'autant plus que Gatniss et lui n'ont cessé de dire que Sherlock était uniquement attiré par le challenge intellectuel que représentait Irène Adler. Rien de très sexuel à ça.

Dans cet épisode on peut penser qu'il tombe amoureux d'elle, mais les personnes asexuels peuvent parfaitement tomber amoureuses.

On a tous et toutes notre idée sur le sujet mais soyons honnêtes: jusqu'à présent, que Sherlock soit abstinent ou asexuel, ou quoi que ce soit d'autre, n'a aucune influence sur le scénario, ou sur la perception du scénario.

Je ne vois pas en quoi le fait de se dire "nan mais en fait Sherlock veut se taper Irène" rajoute de la tension :dunno: ça banalise même leur histoire

Par contre pour le Docteur ce n'est pas vraiment une question de timidité à mon avis. Comme le précise l'article Matt Smith (le 11ème docteur) pensait que pour lui son personnage était strictement asexuel et que si effectivement il était marié à River Song, ils ne faisaient pas l'amour (et ne le feraient jamais). En gros il expliquait que lorsque le docteur se marie il a plus de 1200 ans et que si au cours de sa vie il a jamais été intéressé par le sexe, il est maintenant beaucoup trop vieux pour s'en préoccupé et qu'il était passé à autre chose depuis des siècles. Que lorsqu'il voyait River Song, ils vivaient de grandes aventures, allaient danser, s'amuser, mais sans jamais rien de charnel.

Mais bon Doctor Who est un cas particulier, je suppose que chaque docteur a une vision différente de son personnage. Tout comme Moffat, en ancien fan, a la sienne. Il n'a pas le "monopole" de l'interprétation comme pour Sherlock (encore que Sherlock est aussi la reprise d'un matériau pré-existant)

Du coup le point de vu de Matt Smith et de Moffat sont aussi valables l'un que l'autre, même si personnellement j'accroche beaucoup plus à celui de Matt Smith.

Après je peux comprendre le point de vu de Moffat jusqu'à un certain point dans le sens ou il écrit les scénarios. Pour lui c'était peut être une manière maladroite de dire que ça ne l'amusait pas d'écrire des personnages asexuels. Qu'il avait besoin de s'imaginer une tension sexuelle pour mettre en place sa dynamique, pas qu'il n'aimait pas les personnages asexuels dans l'absolu (vu qu'objectivement il est fan de Dr Who et de Sherlock Holmes depuis longtemps).

En tout cas dans Sherlock comme dans Doctor Who, je pense qu'une fois à l'écran, la vision des acteurs l'a emporté  sur celle de Moffat :)
 
22 Novembre 2013
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J'avoue que j'ai beaucoup de mal à adhérer à la vision de Matt Smith pour ce qui est de l'asexualité supposée de Eleven dans la mesure où les épisodes sont assez incohérents sur sa connaissance du sexe (ce qui ne devrait pas être un élément en faveur de l'asexualité d'ailleurs, mais souvent interprêté ainsi par le public) et sa volonté d'avoir une vie sexuelle (il y a tout de même eu de gros sous-entendus sur sa sexualité avec River et Amy's Choice tourne autour du désir sexuel qu'il ressentirait pour Amy sans vouloir agir dessus), même si une personne asexuelle peut avoir une sexualité sans problème (le désir, c'est déjà plus problématique), vu les propos que tient régulièrement Moffat...

(Oui, désolée, je ne peux pas pardonner Moffat ni Gatiss sur leurs propos envers certaines minorités sexuelles même si je tente de l'oublier pendant mon visionnage, ça a tendance à influencer le spectateur.)

Pour @Irma Bud, j'ai bien précisé que ça c'était légèrement calmé vers la fin de la saison 2, mais comme beaucoup de choses gérées en partie par Moffat, je regrette un certain manque de cohésion dans la manière d'écrire les personnages, surtout émotionnellement (malgré les événements qu'il leur fait subir comme à Amy ou au Docteur). Il a énormément de talent pour créer des mondes et faire certains scénarii, mais pour moi la caractérisation des personnages manque de développement et de ligne directrice (je sais qu'il y a d'autres auteurs qui participent, je regrette toujours qu'il n'y ait pas plus de ligne directrice aussi entre l'idée du showrunner et celle des autres auteurs dans certaines séries, pas qu'avec Moffat).

Cela dit, je suis consciente que mon point de vue ne fera pas l'unanimité, ce n'est pas volonté. On m'a demandé de détailler mes critiques et mes raisons d'avoir de plus en plus de mal à accrocher à Sherlock. Les voici, je ne vous demande évidemment pas d'y adhérer ni de modifier votre visionnage. Je sais pertinemment que Sherlock n'est pas la seule série à avoir des problèmes et à devoir être dénoncée par moments.

Par ailleurs, je pense que le fandom de Sherlock est loin d'être le seul à présenter par moment une tendance à refuser toute critique. TOUT fandom a des membres assez vocaux qui ont cette tendance et qui peuvent se montrer agressifs (au point d'agresser d'autres fans). Croyez-moi, je suis Trekkie, Whovian, fan de Star Wars notamment... et entre ces trois exemples, j'arrive pas à savoir lequel est le pire dans ce domaine. J'imagine même pas ce que les non-fans doivent penser de nous. XD
 
6 Janvier 2009
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@Sycomore
Arf c'est bizarre j'avais jamais vu ça comme ça. Pour moi le Docteur n'a jamais été attiré par Amy. Il l'aime, peut être même comme un amoureux, au point de vouloir la garder auprès de lui coute que coute, mais platoniquement. La manière dont il l'a repousse la veille de son mariage est sans équivoque pour moi.
Il y a quelque chose de fraternel entre eux, presque filiale. Parfois le docteur se comporte que le père d'Amy, parfois elle se comporte comme sa mère.
Après c'est vrai que la relation d4amy au Docteur est un peu plus ambivalente.

Pour ce qui est des sous entendu par rapport à River, je me posais aussi des questions jusqu'à voir ces mini épisodes

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Et puis je ne sais pas, j'ai toujours senti une espèce de frustration de la part de River, comme si elle n'était pas aussi proche qu'elle le voudrait du docteur. Enfin bref

Cela dit je te rejoins sur ton avis sur Gatiss et Moffat pour ce qui est des leurs propos, même si personnellement ça n'influence pas mon visionnage des deux séries.
 

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