Je comprends que cet article puisse vous remémorer des personnes peu aimables et des moments difficiles, mais attention quand même à votre langage, je pense au message de @LyannaSnow , quand je vois "connasse de prof", je le prend un peu pour moi 
En tant que prof, j'essaie d'être la plus juste possible et de privilégier le dialogue avec les élèves, sans les mettre dans des cases. Quand un élève a un comportement inadapté, j'en discute toujours avec lui en fin d'heure. Quand le travail d'un élève n'est pas bon, je parle toujours de son travail, pas de l'élève en lui-même, pour bien dissocier la personne de ses résultats.
Malgré tout cela, et sans pour autant cautionner les attitudes, réflexions ou opinions des profs cités dans cet article ou dans les commentaires, je sais à quel point il est très difficile de trouver le bon positionnement, la bonne attitude, et de faire attention à la moindre micro-parole qui sort de notre bouche.
Je sais bien que c'est mon métier, mais aucune formation au monde ne peut bien préparer à gérer de l'humain, et, étant humain lui aussi, un prof peut facilement craquer ou employer des mots qui dépassent sa pensée.
Tout en étant très attentive à mes mots, à mon attitude, à ma façon de faire avec les élèves et les parents, il m'arrive parfois de dire ou faire des choses dont je ne m'aperçois de l'effet ou des conséquences que trop tard. Dans ces cas là, il m'arrive parfois de m'excuser auprès de l'élève, mais parfois aussi, pour X raisons, je ne m'excuse pas et je me demande l'impact que je peux avoir sur ces élèves.
Il faut dire aussi que la plupart des profs sont d'anciens bons élèves. On est donc vite désemparé face à un élève qui ne comprend pas, n'arrive pas à progresser, ou a un comportement difficile, tout simplement parce qu'en début de carrière, on peut ne jamais avoir eu à gérer ce type d'élève et on n'arrive pas forcément facilement à se mettre à sa place. Ca demande une sacrée gymnastique de l'esprit et beaucoup d'empathie pour se mettre dans la peau d'un élève qui a des difficultés ou des problèmes de comportement.
Bref, pas facile facile! En tout cas je pense qu'il n'est pas abusif de vous rassurer en vous disant que de nos jours, les relations profs/élèves ont bien changé et je suis persuadée que ces profs-tyrans sont une minorité.

En tant que prof, j'essaie d'être la plus juste possible et de privilégier le dialogue avec les élèves, sans les mettre dans des cases. Quand un élève a un comportement inadapté, j'en discute toujours avec lui en fin d'heure. Quand le travail d'un élève n'est pas bon, je parle toujours de son travail, pas de l'élève en lui-même, pour bien dissocier la personne de ses résultats.
Malgré tout cela, et sans pour autant cautionner les attitudes, réflexions ou opinions des profs cités dans cet article ou dans les commentaires, je sais à quel point il est très difficile de trouver le bon positionnement, la bonne attitude, et de faire attention à la moindre micro-parole qui sort de notre bouche.
Je sais bien que c'est mon métier, mais aucune formation au monde ne peut bien préparer à gérer de l'humain, et, étant humain lui aussi, un prof peut facilement craquer ou employer des mots qui dépassent sa pensée.
Tout en étant très attentive à mes mots, à mon attitude, à ma façon de faire avec les élèves et les parents, il m'arrive parfois de dire ou faire des choses dont je ne m'aperçois de l'effet ou des conséquences que trop tard. Dans ces cas là, il m'arrive parfois de m'excuser auprès de l'élève, mais parfois aussi, pour X raisons, je ne m'excuse pas et je me demande l'impact que je peux avoir sur ces élèves.
Il faut dire aussi que la plupart des profs sont d'anciens bons élèves. On est donc vite désemparé face à un élève qui ne comprend pas, n'arrive pas à progresser, ou a un comportement difficile, tout simplement parce qu'en début de carrière, on peut ne jamais avoir eu à gérer ce type d'élève et on n'arrive pas forcément facilement à se mettre à sa place. Ca demande une sacrée gymnastique de l'esprit et beaucoup d'empathie pour se mettre dans la peau d'un élève qui a des difficultés ou des problèmes de comportement.
Bref, pas facile facile! En tout cas je pense qu'il n'est pas abusif de vous rassurer en vous disant que de nos jours, les relations profs/élèves ont bien changé et je suis persuadée que ces profs-tyrans sont une minorité.
Et également de ma prof d'histoire géographie -vivant dans son monde de bisounours et de chouquettes- qui nous a donné de l'amour, qui a été une oreille attentive aux recommandations de chacun/e (même si j'ai fait une "overdose" vers février/mars de cette prof. x))
Bien sûr, il m'est arrivé de "rater" certains exercices notés et d'avoir 12. Et croyez moi, il en a bien profité pour m'afficher. Ensuite, mon père lui avait dit que je souhaitais faire russe au lycée et il a osé lâcher "c'est n'importe quoi" sous entendu que je n'y arriverai pas. J'ai eu un moment de doute, j'ai perdu énormément en confiance mais j'ai décidé de me lancer et j'ai bien fait de ne pas l'écouter puisque je m'en sors plutôt bien! Il rabaissait beaucoup mes capacités en raison de mon caractère qui ne lui plaisait pas. C'était aussi mon prof principal, imaginez la torture. Je n'ai jamais été capable de me rendre à une seule rencontre parents-professeur principal à cause de cela. Alors, peut être que pour certains ce n'est rien mais moi, ça m'a marqué (la preuve, je me souviens encore des notes que j'ai eu...et des remarques). Du coup, il me faisait comprendre qu'en sciences je n'y arriverai jamais (9 de moyenne ou 10 en sciences/maths). J'ai eu l'année dernière mon bac de sciences avec un joli 15/20 et je suis en attente des maths cette année (ES). Comme quoi, j'avais peut être besoin d'un prof tel celui que j'ai eu en première pour enfin saisir le contenu des cours et les attentes. Et surtout d'un prof qui n'a jamais rabaissé ses élèves et qui leur a laissé carte blanche (sur la façon d'apprendre ses cours), qui leur a fait confiance et qui était très drôle.
)) L'attitude de cette prof m'a beaucoup découragé mais j'ai bien fait de m'accrocher vu le résultat !