L'Instant Putassier : les filles qui n'aiment pas les filles

8 Mai 2014
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Bonjour à vous toutes (ou tous hein, pas de distinctions entre genres hihi).

En toute honnêteté - et croyez moi je vais la faire en version courte - Est-il vraiment intelligent et respectueux de dire que les filles qui n'aiment pas les filles ont directement un soucis quelconque qu'il faudrait limite soigner? (Ou est-il vraiment besoin de les traiter de la sorte? C'est leur vie, leur perception de leur environnement ou de leurs relations sociales, qui es-tu toi Pr. Bobby Freckles pour leur dire que leur perception est mauvaise/faussée/d'une saloperie malpropre? Parce que cet article m'a franchement donné cette impression.

Ma réponse perso: Non, ce n'est pas trés intelligent de cataloguer les gens sous prétexte qu'une étude....Oui oui, les études scientifiques se contredisent entre elles sur bon nombre de sujets, alors pourquoi accorder plus d'importance à cet article là? Pourquoi penser que ces jeunes femmes qui (toujours selon Pr. Bobby Freckles) ont visiblement un manque de confiance en soi -comme on peut TOUS en avoir à des degrés différents- ne méritent pas plus de soutient que celles qui subissent....Aller admettons, le Slut shaming?

Cet article rabaisse légèrement les attentes que j'ai de Mademoiselle.

Mais bon, reprenons des phrases mythiques comme: "Et maintenant dont elles perçoivent les centres d’intérêts des autres femelles" Le terme Femelle me semble trèssss approprié -notez ici un peu d'ironie hein- pour parler de femmes, dans un article qui parle de femmes qui n'apprécient pas la compagnie des autres femmes....Et en plus on se prend des réflexions dans la gueule, comme quoi on serait "pénibles", parce que oui je fais partie de ces filles casse-noisettes qui s'entendent très peu avec les autres femmes et pourtant j'arrive à avoir 2 ou 3 potes filles avec lesquelles ça passe...Mais enfin hein, ne sortons pas de la généralité de l'article, au cas où, par le simple fait de ne pas vouloir être vulgaire, je pourrais en venir à contrarier l'auteure de l'article...

En tant que femme qui a toujours eu des "soucis" pour m'entendre avec d'autres femmes je peux dire que.....Bah oui, un garçon manqué peut se sentir plus proche de ses amis masculins que de ses amies au féminin, comme les hétéros ne traînent pas qu'avec le sexe opposé, les lesbiennes ne traînent pas que entre filles et les mecs gays ne passent pas toute leur vie chez confo à chercher de quoi meubler leur sublime intérieur. Et si le fait d'être "un garçon manqué" avec ou sans sentiment de menace d'une sorte quelconque, pouvait s'apparenter à un sentiment proche de la transsexualité? Et donc qui dénote d'un mal être profond qu'on ne peut pas changer en modifiant juste le physique par exemple?

Sais-tu combien de personnes ont subit des violences, viols etc qui les ont poussés à changer leur vision du monde? Parce que j'estime que si ma vision des choses peut être faussée, ça en reste la faute à un système mal foutu qui cherche à créer le mal être et qui le réussit bien (Et je ne vais pas m'acharner sur l'explication de l'hyper-sexualisation au quotidien qui peut parfaitement pousser à ce sentiment de "danger", ni à parler de mannequins, d'actrices X et j'en passe. L'amour et l'attirance ne sont plus ce qu'ils étaient).

Tout ça pour dire que cet article est rédigé de façon à susciter une réaction plus ou moins négative envers des personnes qui peuvent avoir elles-aussi besoin d'un soutient pour comprendre les enjeux sociaux/sentimentaux du rejet de l'autre...Un article sous un point de vue neutre et non agressif aurait été beaucoup mieux accueilli je pense.

A bon entendeur, et si vous n'aimez pas les filles en étant une fille: bordel, on est dans un pays où vous pouvez être qui vous souhaitez être...Et si quelqu'un ne vous plait pas, aucune norme ne devrait vous empêcher de vous sentir libre d'exprimer votre point de vue.
 
5 Février 2014
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Pour le coup, je dirais que c'est une partie des filles que les F.Q.A.P.L.F n'aiment pas. Parce que malheureusement, les filles supra genrés, qui vont font des coups de pute, etc ça fait clichés mais oui, ça existe et il y en a beaucoup... Des coups de pute, des réflexions parce que je ne me comporte pas comme une poupée, être mise à l'écart ça m'est arrivée un paquet de fois et on en devient méfiante à force.
Ca ne veut pas dire pour autant que j'ai une confiance absolue dans les mecs, il y a plein de problèmes avec eux aussi. Entre les mecs machistes, ceux qui ne voient qu'une paire de boobs, le mec que tu voyais comme un super pote et qui voulait juste sortir avec toi, il y a de quoi faire. Et ça marche dans les deux sens, juste que l'inverse est moins courant.
Et heureusement, à côté de ça, il y a plein de personnes cools (et j'aime insister sur le personne), faut juste virer celles qui sont toxiques et apprendre à en connaître d'autres. Le problème, c'est qu'à force on généralise.

Je crois que ce qui m'a le plus marqué c'est la fixation que font un paquet de filles sur le maquillage. Combien de fois on m'a fait pression pour me forcer à me maquiller à des soirées voir maquillée de force (mes copines ont des délires bizarres mais je les aime bien).
 
M

Membre supprimé 226135

Guest
Je me ressens dans certains aspects de cet article, mais pas dans tous. J'ai pu jouer de "je m'entends mieux avec les mecs", ce n'était pas contre les autres filles, c'était que je vivais surtout mal l'obligation à une certaine féminité. Mes intérêts, ma manière de penser me conduisait à mieux m'entendre avec les hommes, même si j'aimais aussi la compagnie des femmes. Je pense qu'une fois qu'on est plus dans l'opposition à ce qu'on veut faire de nous, et qu'on pioche ce qu'on a envie de faire (que ça corresponde ou pas à un modèle unique de féminité qu'on détestait ou qu'on déteste voir imposé), c'est plus facile de pas së sentir en décalage avec celles qui sont restées "dans le moule" (et qui peuvent y être bien, pas de jugement).

Je trouve que cet article est aussi issus d'un préjugé, comme quoi on ferait nos choix, même en tant que "nana à mec" uniquement par rapport à l'homme dans cette relation. Et si c'était l'inverse ? Et si c'était pas une cause mais une conséquence ?

Sans dire du tout que toutes les femmes sont des clichés ambulants (ce forum et la réalité prouvent le contraire), l'éducation genrée fait qu'on peut très bien aller vers les intérêts donnés au genre opposé et se retrouver de fait amis avec eux.

Pour le côté sexe, j'ai toujours été la bonne copine (mais ça c'est parce quë je suis grosse, ça offre ce privilège au collège/lycee) et y a jamais eu d'ambiguïté. Par contre niveau humour/sexe c'est clair que c'était plus difficile de rire avec des nanas souvent plus coincées à ce niveau là dans mon entourage.

Même si ce genre de femme doit exister, je pense que c'est très réducteur et c'est donner des intentions/prétentions à un tas de gens pour rien.
 
28 Novembre 2018
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C'est justement pour cela que je n'aime pas traîner avec des meufs, de vraies plaies. Dès que tu racontes que tu as eu une expérience désastreuse avec les femmes, que tu t'es fais humiliée, harcelée, rejetée et que du coup, tu es allée vers les hommes, qui eux, ne t'ont pas jugé, ça y est! Tu es diabolisée. La preuve que c'est la réalité que les filles se tirent dans les pattes! Un peu d'empathie ça vous ferait pas de mal mesdames parce que là vous donnez totalement raison aux clichés. Y'a aucune fierté là dedans (ou c'est que vous êtes limitées intellectuellement et j'en suis navrée pour vous), mais une femme qui préfère la compagnie des hommes, ce n'est pas par hasard, ni par pur plaisir de provoquer. On va toujours essayer de faire ce qui nous conforte ou nous rassure le plus. Et ne pas essayer de chercher un peu plus loin que le bout de son nez et ne pas se poser des questions, c'est tout simplement être stupide. Alors au lieu de tâcler les filles qui osent dire qu'elles préfèrent la compagnie des garçons (et donc ne rejoignent pas le mouvement giiiiirrrrl poweeerrrr attention bouhhhhh), remettez-vous en question et soyez un peu plus compréhensives. Essayez de les comprendre et de montrer justement que toutes les filles ne sont pas pareilles et qu'il y en a des très biens. Là, vous leur donner juste raison et personnellement, je comprends totalement leur choix. À méditer ...
 

Victoria Grace

Merci de ne pas citer les spoilers
12 Octobre 2014
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Donc je devrais me plier en quatre pour quelqu'un qui me crache dessus ?
Non, je n'ai pas à chercher la compagnie de gens qui me rejettent ou qui m'insultent en me disant qu'elles préfèrent la compagnie des garçons parce que les filles c'est "coup bas/persiflage/superficialité/ ... "

Au passage, l'empathie c'est dans les deux sens, pas la peine d'insulter les Madz, de se montrer aussi méprisante ou de s'ériger en donneuse de leçons
 

Rocksteady

Ne pas citer, merci
1 Janvier 2015
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Un peu d'empathie ça vous ferait pas de mal mesdames parce que là vous donnez totalement raison aux clichés.

ou c'est que vous êtes limitées intellectuellement et j'en suis navrée pour vous

Et ne pas essayer de chercher un peu plus loin que le bout de son nez et ne pas se poser des questions, c'est tout simplement être stupide.



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Dernière édition :
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Sadala

Guest
C'est justement pour cela que je n'aime pas traîner avec des meufs, de vraies plaies. Dès que tu racontes que tu as eu une expérience désastreuse avec les femmes, que tu t'es fais humiliée, harcelée, rejetée et que du coup, tu es allée vers les hommes, qui eux, ne t'ont pas jugé, ça y est! Tu es diabolisée. La preuve que c'est la réalité que les filles se tirent dans les pattes! Un peu d'empathie ça vous ferait pas de mal mesdames parce que là vous donnez totalement raison aux clichés. Y'a aucune fierté là dedans (ou c'est que vous êtes limitées intellectuellement et j'en suis navrée pour vous), mais une femme qui préfère la compagnie des hommes, ce n'est pas par hasard, ni par pur plaisir de provoquer. On va toujours essayer de faire ce qui nous conforte ou nous rassure le plus. Et ne pas essayer de chercher un peu plus loin que le bout de son nez et ne pas se poser des questions, c'est tout simplement être stupide. Alors au lieu de tâcler les filles qui osent dire qu'elles préfèrent la compagnie des garçons (et donc ne rejoignent pas le mouvement giiiiirrrrl poweeerrrr attention bouhhhhh), remettez-vous en question et soyez un peu plus compréhensives. Essayez de les comprendre et de montrer justement que toutes les filles ne sont pas pareilles et qu'il y en a des très biens. Là, vous leur donner juste raison et personnellement, je comprends totalement leur choix. À méditer ...

Outre le ton hyper problématique de ton message et ta condescendance, je pense que c'est à toi de te remettre en question.
Je peux comprendre que tu aies rencontré des filles correspondant au cliché ultra genré de "la peste" (surtout au collège/lycée)... mais de là à dire que les filles qui n'aiment pas les filles n'ont croisées que ce type de filles là... Je pense que le problème ne vient pas des femmes en général mais bien de la vision du monde de la personne.

Une autre chose qui m"intrigue et qui revient souvent dans ce topic, c'est cette vision un peu bisounours de l'amitié avec les hommes... Faut pas croire, les "dramas" ne sont pas réservés qu'aux femmes et certains mecs sont très doués pour cela. La belle "solidarité masculine" cache parfois des querelles d''egos assez puériles...

Le but n'est pas de déterminer quel sexe fout le plus plus la merde, mais c'est dû à la personnalité et non au genre je pense.
 

Horion

Transmasc nbi il/lui - pas de citation !
18 Janvier 2016
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Ouais alors cette article date mais je viens de lire tous les coms et je vois énormément de clichés et de misogynie unternalisées c'est fou. Bon j'imagine que c'est parce que l'article date de 2009 où on était tous moins deconstruit qu'aujourd'hui.

Je suis IDE donc dans un milieu où il y a 20% d'hommes en général. Et je travaille en psychiatrie où il y a environ 50% d'hommes. J'avais beaucoup entendu dire que dès que le ratio est à peu près égal, il y a moins de tirages de pattes. Et ben pas vraiment de mon expérience. Des coups dans le dos j'en ai eu autant d'hommes que de femmes.
Mon mec est en doctorat de chimie et traîne avec une bande de mecs, et ils commerent tout autant, d'ailleurs ils aiment bien le drama également. Ce n'est pas réservé à un sexe le drama.

Dans mes années collège, j'étais plus une ado à traîner avec des hommes mais j'avais aussi des amies de sexe féminin. C'était surtout les centres d'intérêts qui étaient plus différents. Et j'imagine que c'était parce qu'on était dans une société avec une éducation plus genrée et moi qui aimait des trucs de geeks, j'avais plus de centres d'intérêts avec des amis hommes. Grâce à internet, j'ai développé des amitiés avec des personnes de sexe feminins comme moi. Et puis j'ai aussi prêcher ma culture et fait découvrir certains loisirs à des amies qui ne connaissaient pas car éducation.

Aujourd'hui avec les loisirs qui sont moins genrés, j'ai même plus d'amies que d'amis. Et j'ai développé aussi des goûts dits féminins (je déteste ce cliché) comme le make up, etc. Non les femmes ne se tirent pas plus dans les pattes que les mecs. Mais la société les contraint plus à ce genre de comportements c'est vrai. Cette mise en compétition inutile. Quand on est déconstruit, ça va bien mieux. Et j'aime cette idée de sororité, même avec des personnes qui ont de la misogynie internalisée. Au final c'est par cette empathie que j'ai pu aider certaines à déconstruire des clichés. D'ailleurs pour avoir échanger sur le sujet, ces femmes aussi avaient peur des femmes plus amis avec des hommes car elles avaient l'habitude d'être moquée pour le look trop féminin et précieuse, alors qu'elles ne l'étaient pas du tout, juste jugée sur leurs apparences extérieurs.
C'est par la sororité qu'on lutte aussi contre le patriarcat et qu'on établit une sorte de sister code afin d'être solidaire entre nous, comme peuvent l'être les communautés masculines (même si c'est beaucoup en apparence car quand tu creuses, il y a beaucoup de dramas).

D'ailleurs quand je traînais avec une majorité d'hommes, je me rendais compte que beaucoup étaient amis avec moi pour me sauter ou parce qu'ils étaient amoureux. Tout aussi hypocrites finalement. On m'acceptait car j'étais une sorte de trophées de la bande, une fille différente qu'ils voulaient pour compagne. Mais moi j'avais déjà un mec la plupart du temps et je ne ressentais que de l'amitié. Alors on ne peut pas contrôler les sentiements, certes, mais je me sentais en quelque sorte trahi. Tout ça parce que je parlais de cul, que j'aimais les jeux de rôles, les jeux vidéos (et que j'étais douée), la sf, l'héroïque fantasy, mais que j'avais aussi un look féminin et que j'aimais le make up, les robes et les jupes, etc.

C'est ça l'empathie, passer outre les clichés et faire confiance. On se prendra toujours des coups dans le dos, par des hommes ou des femmes. Et je me sens bien plus heureuse sans vivre avec des clichés sexistes en tête. Je suis amie avec une personne qui a des valeurs communes avec moi et des goûts en commun, pas un sexe.
 
21 Janvier 2015
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L'article date un peu mais j'hallucine en lisant certains commentaires. Je ne parle même pas de celui qui insulte en toute détente.
Mais je me dis que ce phénomène de "fille qui n'aime pas les filles" est tout simplement un des effets visibles de la compétition dans laquelle on nous place dès l'enfance. Ne pas s'entendre avec des gens c'est la vie mais ce besoin de le revendiquer, c'est comme pour se rassurer, se dire "moi je suis mieux. D'ailleurs ça doit être vrai puisque les hommes me le disent, je ne suis pas ""comme les autres filles"" ".
Et puis merci pour les généralités bourrées de clichés.
 
13 Septembre 2012
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Montpellier
Ooooh un des premiers articles que j'ai lu sur Madmoizelle est déterré.
J'ai longtemps été cette fameuse fille qui n'aime pas les filles, et qui ironiquement trainait avec d'autres filles qui n'aimaient pas les filles. Au lycée on se calquait sur tout le reste de notre bande de potes mecs, ultra geek, on se sentait un peu contre culture. En fait personnellement c'était surtout parce que je me cherchais une autre identité, une autre importance, parce que je me sentais pas fille. Je me sentais trop moche, trop peu coquette et séductrice. J'étais bourrée de clichés misogynes alors que j'admirais plein d'heroines feminines fortes, mais définies comme masculines. Mais on m'avait bien bourré dans la tête : fille = plaire aux mecs, être éthérée et sexy. Ca me servait aussi de protection contre les pestes qui me devalorisaient, pour me dire que je faisais pas partie de la même espèce, et d'un autre côté je m'aveuglais totalement sur les filles géniales qui m'entouraient en les voyant chacune comme des exceptions.
C'est d'ailleurs grâce à Madmoizelle que je me suis réveillée et que le féminisme m'a fait aimer les femmes (en tant que groupe, le reste ça s'est développé plus tôt. XD ). J'ai encore de vieilles traces dures à effacer, comme ma méfiance et ma jalousie pour les jolies filles, mais je suis bien contente d'être sortie de cette case toxique dans laquelle je m'étais enfermée. \o/
 
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