Je rejoins ce qui a été dit plus haut, le problème est loiiiin de se limiter à l'ONISEP... J'ai eu la chance de savoir ce que je voulais faire depuis toujours. Je n'ai pas eu de problèmes à aller où je voulais, malgré les profs qui essayaient de me décourager plus ou moins sciemment et avec plus ou moins de bonnes intentions, et ce à tous les niveaux.
"Tu es bonne en classe, tu veux pas faire deux langues dès la 6ème ?" (Non)
"Tu es bonne en classe, tu veux pas plutôt aller en S ?" (Non) (Variantes : si je n'y vais pas je vais m'ennuyer, le regretter toute ma vie et être dans une mauvaise classe)
"Tu es bonne en classe, tu veux pas plutôt faire une prépa ?" (Non) (Variante : insister beaucoup alors qu'il suffit d'avoir des yeux pour comprendre que bosser autant ne peut pas me convenir, et l'esprit de compétition encore moins)
"Tu es bonne en classe, tu veux pas plutôt faire un master recherches puis un doctorat et une agreg ?" (Non) (car avec tout ça, pas moyen que je fasse le boulot qui m'intéresse, en fait)
Et pendant tout ce temps, "Tu veux faire ce métier ? Mais pourquoi pas plutôt celui-là ?" (en proposant un métier de la même branche qui est censé être plus qualifié et valorisant, mais qui n'est PAS le MÊME).
Je me suis rarement sentie encouragée dans mes choix. Alors que j'étais bonne élève, que je savais depuis l'enfance ce que je voulais faire, et que ce métier n'est pas particulièrement peu qualifié ou dévalorisé, et requiert tout de même de faire des études longues à la fac. Heureusement que je m'en fous.
Alors je vous laisse imaginer ce qu'on vécu tous les autres autour de moi, qui ne pouvaient qu'être moins sûrs et la plupart du temps moins bons élèves. Zéro accompagnement à l'orientation : trois distributions de brochures, le reste tu te démerdes, et si tu tombes sur des gens pas qualifiés/compétents, tant pis pour toi. Ou bien des "accompagnements" encore plus foutage de gueule que ces fiches ONISEP : des salons de l'orientation où il est obligatoire d'aller le samedi matin, en bus depuis le lycée, et ce même quand tu habites à 10 minutes du salon et 1h du lycée (oui), et même quand tu sais ce que tu veux faire ou que tu as vérifié qu'il n'y aurait aucun stand/professionnel pour toi (true story). Des heures en terminale dédiées à l'orientation avec ta classe et ta prof principale : ma prof principale, de philo, répondait à toutes les questions qu'on pouvait lui poser qu'elle ne savait pas car ça avait changé depuis son époque (et oui !), et passait le reste de l'heure à NOUS LIRE A VOIX HAUTE LE SITE DE L'ONISEP QU'ELLE PROJETAIT AU TABLEAU. (Niveau d'ubuesque : +1000).
"Tu es bonne en classe, tu veux pas faire deux langues dès la 6ème ?" (Non)
"Tu es bonne en classe, tu veux pas plutôt aller en S ?" (Non) (Variantes : si je n'y vais pas je vais m'ennuyer, le regretter toute ma vie et être dans une mauvaise classe)
"Tu es bonne en classe, tu veux pas plutôt faire une prépa ?" (Non) (Variante : insister beaucoup alors qu'il suffit d'avoir des yeux pour comprendre que bosser autant ne peut pas me convenir, et l'esprit de compétition encore moins)
"Tu es bonne en classe, tu veux pas plutôt faire un master recherches puis un doctorat et une agreg ?" (Non) (car avec tout ça, pas moyen que je fasse le boulot qui m'intéresse, en fait)
Et pendant tout ce temps, "Tu veux faire ce métier ? Mais pourquoi pas plutôt celui-là ?" (en proposant un métier de la même branche qui est censé être plus qualifié et valorisant, mais qui n'est PAS le MÊME).
Je me suis rarement sentie encouragée dans mes choix. Alors que j'étais bonne élève, que je savais depuis l'enfance ce que je voulais faire, et que ce métier n'est pas particulièrement peu qualifié ou dévalorisé, et requiert tout de même de faire des études longues à la fac. Heureusement que je m'en fous.
Alors je vous laisse imaginer ce qu'on vécu tous les autres autour de moi, qui ne pouvaient qu'être moins sûrs et la plupart du temps moins bons élèves. Zéro accompagnement à l'orientation : trois distributions de brochures, le reste tu te démerdes, et si tu tombes sur des gens pas qualifiés/compétents, tant pis pour toi. Ou bien des "accompagnements" encore plus foutage de gueule que ces fiches ONISEP : des salons de l'orientation où il est obligatoire d'aller le samedi matin, en bus depuis le lycée, et ce même quand tu habites à 10 minutes du salon et 1h du lycée (oui), et même quand tu sais ce que tu veux faire ou que tu as vérifié qu'il n'y aurait aucun stand/professionnel pour toi (true story). Des heures en terminale dédiées à l'orientation avec ta classe et ta prof principale : ma prof principale, de philo, répondait à toutes les questions qu'on pouvait lui poser qu'elle ne savait pas car ça avait changé depuis son époque (et oui !), et passait le reste de l'heure à NOUS LIRE A VOIX HAUTE LE SITE DE L'ONISEP QU'ELLE PROJETAIT AU TABLEAU. (Niveau d'ubuesque : +1000).