Je viens râler aussi contre cette prof car j'en avais une comme ça à la fac.
Contexte : j'ai fait des études d'informatiques/programmation, donc l'ordinateur portable, pour moi, c'était évident (parce que coder sur les pc des salles infos, c'est pas possible passé une certaine heure).
En TD (parce que soyons honnête, j'allais jamais en CM), elle nous interdisait de prendre les notes sur PC. Pour une raison simple : ce qu'elle nous faisait faire en TD, c'était la même chose qu'en TP. Oui oui, en TD, nous devions écrire à la main nos programmes, que nous recopions ensuite sur ordinateur pour les tester.
Paie ton efficacité.
Ensuite, franchement, j'ai pas attendu d'avoir un pc pour faire autre chose de mes cours ; je lisais, un livre sur mes genoux, ou bien je dessinais, ou bien j'écrivais des mots sur les feuilles des voisin·e·s, ou bien je faisais des sudoku… croire que parce qu'on retire le pc, les gens seront plus concentrés, hahaha, je me marre.
Le gros intérêt du pc en ce qui concerne ma dernière promo, c'est que nous prenions des notes en collaboratif : on écrivait plus ou moins tous ensemble les points qui nous semblaient pertinents, on explicitait si quelqu'un n'avait pas compris, c'était beau (surtout en exam, mouhaha).
Enfin, je crois que quelqu'un l'a déjà mentionné, mais au kazoo, je le répète : quid des personnes atteintes de douleurs chroniques, handicap, autre condition qui font qu'écrire est vite une douleur ? Je suppose que le pc ne fonctionne pas pour tou·te·s, mais pour certain·e·s, ça permet déjà des miracles. Bien sûr que ça ne fonctionne pas dans toutes les matières (saisir des formules de maths/physiques à la volée, même en LaTeX, c'est une plaie (enfin, je dis ça, j'en ai pas fait suffisamment pour en prendre l'habitude non plus)), mais rien n'empêche de faire une saisie « mixte » : le texte sur pc, et dessiner des graphiques, des formules sur papier, qu'on scannera/recopiera le soir venu.
Bref, à mon sens, forcer dans un sens ou dans un autre, c'est de la connerie, quelque soit le résultat des études. Le mieux, c'est de laisser chacun·e faire comme iel l'entend, tout en læ conseillant si jamais on se rend compte que ça ne fonctionne pas.
Mais interdire de façon pure et simple, sur le résultat d'une étude dont certain·e·s ont pointé les failles, c'est manquer énormément de recul sur ses étudiant·e·s.