Alors j'aimerais apporter ma petite (grosse) pierre, car la majorité des commentaire sont de grammar "nazi" (sérieux on pourrait pas trouvé un autre terme?
).
J'ai lu, grosso merdo, tout les commentaires (pfiouuuu !).
Je trouve toute les interventions très intéressante mais j'aimerais apporté mon expérience de dys (dyslexie et dysorthographie).Mon expérience sur ce handicap mais aussi ce que j'en ai appris auprès de professionnel (orthophoniste et association). Ça risque d'être un peu (très) long, mais si certaine personne se pose des questions, c'est le moment.
Je dit pas que je sais tout, juste que j'ai appris, et j'en apprend encore, sur mon handicap, et que je trouve ça important de partagé. =)
Mon expérience en tant que dys (j'abrège, car les mot des dys sont compliqué à écrire ^^") :
Je suis donc d'abord dyslexique. En CP ça était l'horreur absolue. Je ne comprenais absolument pas ce que je lisais. Et j'ai un souvenir assez marquant de l'instit qui me demandais de lire à voix haute. La honte total, car de un je ne comprenais pas ce que je lisais de deux j'avais conscience que ce que je disais n'était pas clair. Mais je suis rapidement aller voir une orthophoniste qui venait sur l'école. Avec un support adapté, j'ai appris assez rapidement (dans mon groupe de dys, j'étais la première à avoir bien réussi ! =D). Donc j'ai rapidement compensé, car on n'arrête pas d'être dys, on n'arrive juste à faire avec. Par rapport à la lecture, je suis une grosse lectrice. Dès que j'ai réussi à lire, je dévorais les livres. ^^
Puis, le drame, l'écriture. Sauf que à ce moment aucun instit n'a pensé que ba "Tient elle était dyslexique, elle va avoir du mal à écrire."
Cela à donné des année assez terrible. On me rabâché sans cesse les règles. Je me retrouvé avec des pages à recopié avec les mots que j'écrivais mal. Des pages de conjugaison, ... Mes parents ne comprenais pas. Et je pensais être vraiment bête. Puis arrivé en CM1-CM2 ma mère travaillant avec une orthophoniste lui a donné mes dictés. Là pu de doute, j'étais dysorthographique. Donc c'était partit pour 5-6 ans d’orthophonie.
Tout mes proches (et moi même) avons appris de ce handicap. Du coup j'avais bien moins de pressions. On ne faisait pu attention à mes dictée, on en rigolait plutôt. Et je remercie mes parents pour ça. Car il m'ont aider et accompagné.
Et heureusement que j'avais mon orthophoniste et ma famille, car le cursus scolaire n'a pas était simple.
Pourtant ma dys n'est pas très lourde. Mes fautes son surtout des accords, de conjugaison et de grammaire. Et c'est ça qui posé soucis. Ça passé pour des "petites" fautes facile à corriger. Et je me prenais (je m'en prend encore en fait ! =D) régulièrement des remarques du genre : "mais c'est facile", "fait plus attention", ...
Et ça c'est HORRIBLE ! Oui horrible. Je n’exagère pas. Ce prendre ce genre de réflexion alors que j'allais chez l'orto 1 à 2 fois pas semaines et que pour moi je fournissais beaucoup d'effort, c'était horrible. J'en pleurait parfois (plus maintenant, mais je répond vivement ^^"). Imaginais c'est comme dire à un paraplégique qui doit apprendre à tout faire d'un seul bras, c'est dur, et là vous lui dite "Nan mais franchement tu fait aucun effort!". Oui la comparaison est énorme. Mais c'est pour comprendre. J'ai pas choisi d'être dys mais je le serais toute ma vie. Effort ou pas effort.
Pour les anecdote qui ont suivi mon parcours :
- Au collège, durant la 4° et 3°. J'ai eu une prof de français qui me sous noter car je faisais des fautes. Pourtant elle savais que j'étais dys. Le point culminant fut le jour où j'avais rendu un DM. J'étais très fière de moi (mal grès ma dys, j'aime écrire, coucou journal intime que je tient depuis mes 10 ans =D) . Elle me l'a rendu sans note en me sortant : "C'est interdit de faire faire ces devoirs par ces parents." ... J'étais abasourdi et honteuse ! Je ne comprenais pas ! J'avais fournis un énorme travail ! Et mes parents n'ont jamais fait mes devoirs. Ils ne corrigeais (corrige) seulement mes fautes et tournure de phrase. Ce fut la seule fois de toute ma scolarité où mes parents sont intervenu. Au final je n'ai jamais sur quel note valait ce devoir. Et aussi elle ne me croyait pas quand je lui disait que je lisait beaucoup. ^^" (Syyyymmmpa la prof.) Du coup parfois ça me titille d'aller la voir et de lui foutre dans la gueule que j'ai réussi, mal grès ces préjugé à la con !
- Arrivé à la fac, dicté des l'arrivé (pète l'angoisse quoi !) pour évalué notre niveau, car il instauré des cours de français à cause du mauvais niveau de français croissant en études supérieur. Bon je me suis pas mal démerdé, j'étais dans le groupe du milieu. Mais dès que j'ai rencontré la prof, je suis allé lui expliqué mon petit soucis. Que m'a t-elle répondu ? "Oui, enfin avec des efforts et du travail ça ira." ...
J'avais tellement envie de lui gueulé dessus : "Mais tu croit que j'en fait pas des effort ! Connasse !" (Désolé de la vulgarité, mais c'est vraiment ça.) Je ne supporte pas ce genre de réponse toute faite, surtout que c'étais clair qu'elle ne savais pas ce que signifié être dys.
- Encore à la fac, j'ai eu droit à un prof qui saqué direct au moindre fautes. (Bonjours 1/20.)
- J'ai 24 ans et mes parents doivent toujours me corrigé. Dernièrement ils ont eu le plaisir de corrigé les 70 pages de mon mémoire. (3 relecture complète + 1 relecture par une orthophoniste) Et ça c'est pas facile, car ça m'oblige à une certaine dépendance. Je doit aussi leurs demandé de corriger mes mails pro (la loose total ... --').
Pour continuer j'aimerais listé certaine choses (un peu en vrac) sur
les problèmes des dys. Bien sur cela comporte une certaine
subjectivité de ma part pour certaine chose :
- J'ai BESOIN d'être corrigé. Même si j'aimerais faire sans. Par contre je ne supporte pas qu'on me rabâche les règle qui leurs corresponde. Car vous vous en douté, on me les a expliqué 1 001 fois, de façon diverse et varié. Et si je n'y arrive pas c'est que j'y arrive pas. C'est pas que je suis paresseuse (ou que j'ai pas envie de savoir faire), seulement je fait déjà mon max. Je fait en sorte d'être lisible et compréhensible (je pense pas trop mal m'en sortir). C'est pour ça qu'en général je préfère que se soit ma soeur ou mes parents qui me corrige. Car ils savent comment m'expliqué les choses (adapté à ma dys) et qu'ils ne vont pas juger. Il m'ont suivi et aidé durant toute ma scolarité. Alors que d'autre gens, même si je sais très bien qu'ils le font avec plein de bonne intention (en général) et bien ça m’agace. Par ce que je n'y arrive pas. Et ça me frustre. Et que parfois si je leurs dit "Non mais ça j'y arrive pas, pas fautes d'essayer" ils vont me répondre "Mais c'est faciiiiiile pourtant." Alors encore une fois NON ! C'est facile pour vous, toi ou lui. Mais moi, personnellement, ce n'est pas facile ! Ce n'est pas logique et c'est pas en apprenant par cœur (pas faute d'avoir essayé) que j'y arriverais. Pour un exemple, j'ai mis, grosso merdo, toute ma primaire et mon collège à écrire "qu'est ce que" (et tout ce qui s'en rapproche). C'est passé par keske, quesque, ... C'est avec de la patience et du temps que j'ai réussi, je demandais à chaque fois à ma mère de me le réécrire. Pourtant je savais que je l'écrivais mal, mais je n'y arrivais pas.
- Un dys sera dys même dans les langue étrangère. Ça parait couillon quant on y réfléchi, c'est logique. Mais je n'ai compris ça qu'en première année de fac. Durant longtemps je pensé être réellement stupide de pas y arrivé. Et ce fut un soulagement pour moi. Heureusement à la fac je suis tombé sur de super prof d'anglais, qui me mettait la moyenne, histoire de pas me plombé, mal grès que ça ne valait pas du tout ça. Car il comprenais le problème.
Et petit détails : L'anglais est une des langues où il y a le plus de dys (plus qu'en français), car ça ne s'écrit pas comme ça se parle (en gros). Donc, non, ce n'est pas si simple. Et les langues les plus simple sont l'italien et l'espagnol (je parle des langues proche de nous et qu'on apprend au collège / lycée).
- Un dys aura aussi des problèmes sur le sens de ce qu'il écrit. Comment expliqué ça clairement. Ça ne sera pas seulement des soucis d'orthographe, grammaire, ... Mais aussi du sens de la phrase.
Donc imaginais, dans mon cas, mes proches doivent, en plus de corrigé les fautes, reformulé la plupart de mes phrases car c'est pas clair. Et je le sais. Mais mal grès mes relecture je ne voit pas ça. Perso je le vis comme un drame (encore une fois, oui, j'aime écrire !). ^^" Etant petite je rêvais de devenir écrivaine de roman d'aventure et fantastique.
- La vie d'un dys "léger" c'est pas facile. Par ce que c'est léger et que du coup personne ne pense que c'est un handicap. Là je parle aussi des autres forme de dys : dyspraxie, dysphasie, ... On va être pris pour des beubeu, par ce que c'est des trucs qui semble tellement tomber sous le sens que ... ba ... voilà.
Du coup je répond aussi au commentaire d'une personne qui dit que la dysorthographie lourde ne peut exister (ou un truc dans le genre). Et bien si ça existe. Et ces gens on droit (normalement) à une aide (par exemple AVS). Et malheureusement ces personnes ont du mal à aller au delà du collège (je généralise mais c'est ça). Rien que moi j'ai failli pas poursuivre, c'est pour dire.
Il y a différente forme de dys (là je parle de toute les formes de dys), des plus légère et des plus lourde. Et des différente dans leurs forme.
- J'ai tiqué sur certain commentaire de gens qui disait qu'ils étaient des grammar "nazi" car il adorait la langue française qui est si belle. Je sais pas trop comment le prendre. J'adore ma langue, d'autant plus que je n'en parle aucune autre. J'adore lire, c'est une plaisir sans fin. J'adore lire tout ce qui me passe sous les yeux. La beauté des mots, toussa toussa. Et pourtant je n'écrit pas très bien. Donc on peut très bien être mauvais en orthographe mais adoré notre langue. =)
- Alors une fois pour toute : lire ne va pas, nécessairement, amélioré votre orthographe. C'est une idée reçu à la con. Certes cela, peut, sans doute, un peu aider. Mais dite voir lectrice et lecteur, une question : quand vous lisez, c'est pour l'orthographe ou pour l'histoire ? Quant on lit, pour le plaisir, le but c'est pas d'apprendre les superbe nuance de conjugaison ou la brillance de la grammaire (je parle dans le sens de l'apprendre hein). Donc il faut arrêter avec ça. Il y a des gens qui ne lise jamais et qui écrive très bien et, inversement, des gens qui lise beaucoup mais écrivent très mal. ^^
Perso ça m'a toujours énervé et frustré, car je découvrais du vocabulaire mais je ne savais pas comment écrire ces mots.
- J'ai vu ça de manière récurrente dans les com's (même d'une dys pour dire) que certaines fautes du genre : "ça"/"sa" ou "c'est"/"s'est"/"ces", ... étaient des fautes quasi "insupportable" et "impardonnable". Alors je tient à dire que là : BINGO ! Par exemple moi c'est quasi propre à ma dys ! J'arrive certaine chose, comme quand placé "c'est" ou "a"/"à" (et encore parfois je me trompe) mais certaine chose genre "ses"/"ces" mais impossible ! "-er"/"-é" idem. Pourtant je comprend quand on m'explique (pour la 100° fois) mais l'appliqué ... c'est un autre monde ... Ça me rend quasi malheureuse de lire vos commentaire. En même temps je peut comprendre. J'ai déjà était dans la situation où je ne comprenais pas, que tel ou tel personne, ne comprenne pas quelque chose d'hyper évident à mon sens. J'aimerais juré sur tout ce que vous avez que promis craché vie de ma reum (weshhhh) je le fait pas exprès et c'est pas de la fainéantise ou du manque de respect. Je fait tout pour que ça soit clair, au maximum. Mais du coup ça me déprime un peu. Je n'aime pas qu'on s'imagine ça de moi. Même si je me connais, j'ai pas passé toutes ces 24 année à bossé sur mon estime dans le vent.
Je me suis pris des remarques et situation bien pire pour être assez blindé. Mais il n'empêche que ...
- Un dys est dys à vie. Certains compense mieux que d'autre. Et il y a un espèce de level max. L’orthophonie aide bien. Mais faut pas viser la lune non plus.
- Ecrire pour un dys, demande plus d'effort que pour une personne lambda. Donc en général, quand j'écris beaucoup (genre ce que je suis en train de vous pondre) je vais me concentré sur le fond. J'essai de faire au mieux pour la forme, mais c'est dur. Et là, par exemple, je vais relire (et je l'ai relu déjà 2 fois) mon pavé. Je ne trouverais quasiment aucune fautes. Pourtant je suis persuadé qu'il doit y en avoir pleiiiiin !
- Un dyslexique sera dysorthopgraphique. Enfin ... ce n'est pas clairement prouvé. Mais une personne qui nous a formé (en tant qu'AVS) sur le dys nous a dit qu'elle n'avais jamais rencontré (et elle en a rencontré beaucoup) un dyslé pas dyso ou un dyso qui n'est pas dyslé (et idem dans mon entourage ou l'entourage de gens que je connais).
- Les erreurs dans le parlé font aussi, parfois, partit de la dys. Inventer des mots ou des expression et dire des phrases pas vraiment vraiment française dans le sens. (Dans ma famille on en ri beaucoup de ça;
)
Bon je croit que je vais m’arrêter là. Le
sujet est tellement vaste. Désolé si parfois je parait un peu vive et directive. C'est seulement que c'est pas toujours simple. Il faut vraiment réussir à accepter que ce qui pour vous, est simple ou logique, ba ça ne l'est pas pour tout le monde. Et je pense que sur Mad'z il y a plein d'article qui vont dans ce sens pour un tas de choses.
Et je comprend vraiment en quoi ça gène de voir des texte bourré de fautes et incompréhensible. Mais il faut gardé en tête certaine chose comme :
- Sur internet on ne sais pas qui est en face, donc peut être que c'est quelqu'un qui s'en fou. Ou bien c'est quelqu'un qui a réellement des problèmes, mais qu'a force de remarque il devient agressif. Imaginais un dys lourd, ils se retrouve en gros banni de tout forme d'expression écrite car ils sera pris pour un abruti. Alors qu'il n'y pourra absolument rien.
- Les correcteur d'orthographe ont leurs limite. Dans mon cas ils sont rarement utiles car ils ne vont pas me corrigeais mes erreurs de conjugaison ou de grammaire. Car en soit le mot est juste, mais pas dans le sens de la phrase.
- Certaines personne (même aujourd'hui) ne sont pas repéré en tant que dys. Et la rééducation peut être mal fait. (Ex : Mon copain, 21 ans, dys aussi. N'a eu que 6 mois d'orthophoniste, et quand je voit comment il écrit, il est clair que ça n'était pas suffisant. Mais je l'aide un peu et petit à petit il arrive mieux certaine chose.)
Pour finir sur moi (car je suis tellement egoooocentrique !) j'accepte et vis assez bien ma dys maintenant (même si ça fait vraiment chier de toujours demandé à papa/maman/soeur de me corrigeais --"). Je pense que ça m'a aussi aidé dans un sens. J'ai toujours persévéré dans tout ce que j'entreprend. Je n'aime pas abandonné.
Je suis allé au lycée, alors que les profs m'en croyait pas capable. J'ai réussi un bac que je n'aimais plus (avec un 10 tout pile, mais je l'ai eu \o/). Je porte peu de considération aux notes (merci papa/maman \o/), je part du principe que tout est possible si j'en ai envie. J'ai réussi la fac mal grès deux années en AJAC (pour résumé j'avais un semestre en plus à validé en 2° et 3 ° année). Quand je regarde mon parcours je suis assez fière de moi. ^^
Mais j'ai conscience que sans mes parents et ma soeur ça n'aurais sans doute pas était la même chose. Mes parents me rabâché régulièrement que la note on s'en fiche, le principal c'est de savoir si t'a compris ou pas. Il m'ont toujours appris que si je bossais c'était pour moi, pas pour eux ou les profs. Les choix c'est moi qui les fait.
C'est peut être nianian (et trèèèèès personnel) tout ce que je dit. Et au final dys ou pas ça peut s'appliqué à tout le monde.
Mais voilà.
Pour finir l'orthographe ne fait pas tout. On ne sais jamais ce qu'une mauvaise écriture peut caché, vous passez peut être à côté d'une personne super riche humainement, un super "génie", une personne super cultivé, super sympa, super rigolote, super ce que vous voulez ! =D
Et si vous voulez corriger, c'est super, le principal est de le faire dans le respect de l'autre. Surtout si on ne connait pas beaucoup cet autre. X)
Encore désolé pour la PAVE ! C'est un sujet qui me tient à cœur, et j’espère avoir était clair et que cela aura pu en éclairé certain. Je tient à préciser que la dys est encore assez mal connu (origine et la cause par exemple), on en apprend encore. Donc ce que je dit à peut être (déjà) un peu changer ou peu changer. Mais le fond reste le même. Mais toute précision est la bienvenue. Et dites moi si j'ai pas était clair par moment (j'ai déjà mis 1h30 à tout écrire et relire, donc j'ai un peu du mal là ... ^^")
PS : En fait ça serait bien un coup de faire un article sur les dys. Même peut être plusieurs vu le sujet. Histoire d'expliquer un peu, casser les idées reçu sur le sujet, ...