Je me suis troooop reconnue dans cette article.
Surtout quand il s'agit de recracher des trucs sans faire expres, ou de renverser des trucs. D'ailleurs des copines ont donne mon nom de famille a l'action de faire tomber des trucs (car ma soeur aussi peut etre maladroite).
Mais ce n'est pas le propos que je veux donner a mon commentaire, mais plutot je voudrais rebondir sur la fin de l'article ou Sophie dit qu'un maladroit a qui on le fait remarquer deviendra dix fois plus maladroit.
ET C''EST TROP VRAI.
Bon deja quand je suis nerveuse je suis maladroite puissance mille. Je suis du coup systematiquement tentee de faire une petite blague sur moi, ou me tourner en autoderision. Mais je prefere dire "Ouh la je suis tres nerveuse, ca amplifie ma maladresse car je ne me sens pas bien" au lieu de "Hihihi quel boulet je suis!"
Je remarque que dans tous ses articles Sophie Riche se tourne vachement en auto derision, ses petites mains, le fait qu'elle est un boulet, qu'elle est maladroite (Moi aussi j'ai des petites mains et beaucoup de maladresse donc je comprends grave). La question c'est vraiment ou s'arrete l'autoderision et ou commence le bashing pur et simple.
Et moi a signaler que hihihi j'etais maladroite et faire des grosses blagues la dessus, un peu pour m'excuser et pour avoir l'air cool, pas juste patapouf, je ne me suis rendue compte que tres recemment que NON je n'etais pas drole et que je faisais de la peine aux gens a toujours faire des blagues avec mes defauts et que je n'avais pas l'air de la meuf marrante qui s'en fout mais de la meuf mal dans sa peau, surtout que j'ai fini par y croire vachement a ma boulet attitude.
Je suis toujours aussi maladroite, mais j'essaye de faire en sorte de ne pas m'en rajouter une couche en me foutant la pression ou en ne parlant que de ça et quand quelqu'un (je pense a mes mecs, qui ont cru qu'on pouvait se moquer de moi puisque j'avais cette jolie tendance a me devaloriser en faisant passer ca pour de l'autoderision) commence a en rigoler, j'essaye de ne plus en rajouter en me chargeant encore plus ( nan mais qu'est ce que je suis maladroite looool, t'as raison, attend laisse moi te raconter le truc super ridicule que j'ai fait hier) . C'est difficile de trouver la barriere entre derision et mutilation morale (je dis pas du tout que c'est le cas de Sophie, mais simplement qu'a force de connaitre ses defauts on peut avoir tendance a se faire plus de mal que de bien).