Salut les filles,
Alors perso j'étais ce qu'on appelle une "grosse" fumeuse, 1 paquet par jour dans les bons jours, plus en soirée etc.
L'année dernière, j'ai plus ou moins arrêté de fumer:
Je me suis réveillée un matin, je n'ai pas acheté de paquet, et au bout d'une semaine, j'attendais impatiemment les soirées avec mes potes pour tirer une taff par ci par là, taxer une clope "juste une pour le kiff" et, rapidement, je me suis remise à fumer, bien sûr.
Il y a un moi, je me suis réveillée, comme la dernière fois, un matin, déterminée. L'heureuse coincidence à fait que, ce même matin, mon oncle (qui trouvait que je toussait trop) a déposé chez moi un livre pour arrêter de fumer. Après plus de 40 ans de fumeur, et une incapacité à s'arrêter même après qu'on lui ait diagnostiqué une bronchite chronique, mon oncle a enfin réussit à arrêter la clope, grâce à ce livre, m'a t-il dit.
J'étais très moi. Je voyais l'arrêt du tabac comme quelque chose de difficile parce que vous voyez "j'aime trop fumer", et je suis "accro" à la clope. C'était mon moment de plaisir, c'était ma meilleure amie et mon bouche trou, elle me donnait confiance, ça me déchirait le cœur de savoir que plus jamais je ne la verrai. Mais je toussais beaucoup, c'est vrai, alors, pour ma santé et pour mon portefeuille, je devais arrêter, et je me disais que si l'argent et la santé ne suffisaient pas à m'aider à arrêter, ce ne serait surement pas un livre qui le ferait. Mais, par curiosité, j'ai l'ai lu.
Et bien croyez le ou non, ce livre a été une véritable révélation. Bon, c'est pas de la grande littérature, c'est pas très bien écrit, c'est très répétitif. Celui qui l'a écrit a fumé pendant 50 ans, 100 cigarettes par jour, oui oui.Puis un jour, il a compris que notre amour de la cigarette repose non pas sur une addiction chimique mais bien sur un lavage de cerveau. Alors, tout le travail de ce livre, est de lavé votre cerveau dans le sens inverse.
L'addiction n'est pas chimique puisque toutes sommes capables de passer au moins 10h sans fumer sans en être mises à mal (pendant qu'on dort, rien que ça) alors tout le travail est de faire prendre conscience au fumeur que tout est psychologie:
- Non, nous n'aimons pas la clope puisque le gout est dégueulasse et que nous avons du lutter pour devenir des fumeurs (on a tous mal vécu notre première clope).
- Non, la clope n'a pas de vertu déstressante: les non fumeurs ne sont pas plus stressés de nature que les fumeurs (au contraire, vous voyez comment on se sent, quand il nous reste deux clopes un samedi à 3h du mat?) et le seul facteur déstressant est la sensation que nous ressentons après avoir comblé l'envie. En gros, la clope nous déstresse parce qu’elle vient combler le manque qu'elle a elle même créé.
- Non, nous ne perdons rien en arrêtant de fumer, et non, notre vie ne sera pas plus nulle. C'est pas grave si on aura plus notre cigarette après manger, qu'on sortait fumer même si à table, au resto, c'est convivial et qu'il fait -15 dehors. C'est pas grave si on fume plus notre clope en attendant le bus, au moins, on peut garder nos mains au chaud dans nos poches. Nous ne perdons rien en arrêtant de fumer, car on peut vivre tous les mêmes moments qu'avant, mais mieux. Nous n'avons absolument RIEN à gagner à fumer, mais rien de chez rien de chez rien, quedal nada, il n'y a AUCUN avantage dans la cigarette.
Maintenant que j'ai bien compris ça, la cigarette ne me manque pas du tout, j'accompagne mes amis fumer sans être jalouse d'eux, je ne vis pas du tout cet arrêt comme une torture mais plutôt comme une renaissance.
N'attendez pas d'avoir un déclic pour arrêter de fumer, il ne viendra JAMAIS. On remet toujours au lendemain. Le meilleur moment pour arrêter c'est maintenant. Alors oui, ça fait peur, on a peur de la vie sans elle (c'est chaud, comme on est formatés, quand même. Comment on a pu en arriver là...?) on a peur que rien ne soit plus jamais comme avant. Il faut combattre cette peur, et être certain que TOUT sera mieux.
Ne diminuez pas, ça ne sert à rien c'est vous torturer inutilement, puisque tout l'addiction est psychologique, ce sera encore plus dur, vous vivrez au rythme de vos clopes et serez malheureuses tout l'entre deux.
Comprenez que la clope est un piège et qu'elle ne vous apporte rien, courage à vous les filles, vous pouvez le faire. Si j'ai pu le faire, vous le pouvez aussi, c'est sûr!
Rappelez vous, elle ne vous apporte RIEN. Quand vous fumer, analysez les sensations: le gout est dégueulasse, parfois, quand on aspire la fumée, ça fait mal, sans compter l'état de nos gorges au réveil.
La cigarette est une DROGUE, elle n'est pas notre amie, et contrairement aux drogues dures, la clope n'apporte RIEN, aucun effet qui puisse se comprendre, rien, quedal.
La cigarette et littéralement inutile à nos vies.
Dites vous bien que c'est la roulette russe, chaque clope que vous fumer peut être la clope de trop, celle qui déclenchera la maladie. C'est la réalité.
COURAGE à toutes,