Mon premier chat faisait déjà partie de la famille avant ma naissance, et est mort de vieillesse quand j'avais 16 ans. 16 ans, c'est long, Mozart était devenu comme un frère pour moi et ç'a été très dur quand il est mort. Surtout que c'était une période un peu bizarre où on passait peu de temps à la maison (mes parents venaient de divorcer, il n'y avait plus tous les jours quelqu'un à la maison). Je suis encore triste quand j'y pense, parce que personne n'était là quand il est décédé après tout le temps qu'il avait vécut avec nous. Je m'en suis voulue, même si c'était pas ma faute. Et quand je pense à lui je nous sens encore coupables de toute cette période où il s'est retrouvé souvent seul, après des années où la maison avait été pleine de vie.
Je m'en suis remise bien sûr, mais six ans plus tard j'ai encore les larmes aux yeux quand je pense à lui.
J'ai perdu deux autres chat, un quelques années plus tôt mais qu'on avait eu moins longtemps. J'étais quand même très triste, d'autant qu'il a probablement été empoisonné. Dès que j'avais entendu la sonnette de la porte, j'avais eu un mauvais pressentiment: c'était la voisine qui venait nous dire qu'elle avait retrouvé Tigris dans son allée.
Le dernier, c'était il y a quelques mois. Naruto a vécut cinq ans avec nous, après qu'on l'ait adopté à la SPA: une sorte de panthère noire immense, tout gentil, tous ceux qui venaient chez nous l'adoraient. Il est tombé malade, lentement, il avait trop de tumeurs pour qu'on puisse faire autre chose que prolonger sa vie de quelques semaines. Ma mère a préféré le faire piquer, et encore une fois je n'étais pas là pour lui dire aurevoir même si elle est restée chez le véto jusqu'au bout. J'ai à nouveau eu de longues crises de larmes quand je l'ai appris.
Autant dire qu'en lisant le paragraphe "et un jour, c'est le drame", j'ai fondu en larmes d'un coup, et ça ne m'arrive presque jamais en lisant des choses sur internet. Mais je sais à quel point ça fait mal, alors courage à toutes celles qui ont connu ça.