Mon enfance dans les 90s VS celle de ma cousine aujourd'hui

2 Juillet 2014
7
17
364
Fécamp
Voilà, je suis née entre ces deux périodes et aujourd'hui j'ai 17ans. Je trouve que les "ainés" d'aujourd'hui dramatisent toujours trop les choses. Ils ne voient que le mauvais et nous prennent pour des enfants gâtés de sur-technologie. Mais vos parents pensaient la même chose de vous dans les année 80-90. Donc on est pas tous des adolescents remplis de luxure ou des petites filles déjà pu** à 8 ans.
Merci de sortie ces clichés de vos esprit !! :/

(Désolée pour la petite revendication mais je devais mettre les choses au claire. ;))
 
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Réactions : Tante Clara et Zutto
5 Janvier 2013
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emma-aima;4844833 a dit :
Je dois avouer que je ne comprends pas la logique de cette histoire d'âge minimum pour avoir un téléphone portable.

Si par exemple j'oublie mon portable pour aller à la fac je vais me sentir inquiète et être pressée de rentrer pour le récupérer. Ce n'est pas parce que j'utilise beaucoup mon portable en cours, mais tant que je l'ai je sais que je suis connectée avec toutes les personnes de ma famille et les personnes importantes. Je sais que si jamais il arrivait quelque chose comme un accident on m'appellerait pour me prévenir. Si une personne allait mal ou ressentait le besoin de me parler de quelque chose elle pourrait le faire aussi à tout moment puisque même en cours je vérifie mes SMS. ça veut pas dire que je vais me lancer dans une longue conversation, les urgences sont super rares quand même. Donc tant que j'ai mon portable sur moi et qu'il ne sonne pas c'est qu'aucune personne que j'aime n'a le moindre problème. Je le sais au fur et à mesure et cette certitude est actualisée de seconde en seconde. C'est pourquoi si je n'ai plus mon portable je vais me sentir angoissée, à cause de l'incertitude.

Je n'ai pas d'enfant mais si j'en avais un je suis sûre que je lui donnerais un téléphone dès l'école primaire, tout simplement parce que si j'ai besoin de savoir à chaque instant que ma mère, ma grand mère et mes meilleurs amis peuvent me joindre, je veux même pas penser au pic d'angoisse si un enfant de 6 ans (le mien en plus ; A ; !) ne pouvait joindre personne du cercle familial. Pourquoi l'enfant serait le seul membre de la famille exclue de "la connexion de sécurité"? ça serait comme si il n'était pas un membre à part entière de la famille.

C'est vrai qu'avant il n'y avait pas ce type de connexion. Du coup peut être que les gens qui ont vécu longtemps sans ne comprennent pas les sentiments de ceux qui ont grandit avec. Mais maintenant on a perdu l'habitude de se demander si nos proches vont bien. Dès qu'on se le demande on envoi un message et on a la réponse ^-^ (et c'est souvent que je reçois des SMS juste pour me demander "ça va?" alors que c'est une journée super banale et que ça va)  Donc on est devenu hypersensible à l'angoisse de la séparation. C'est clair qu'envoyer mon enfant à l'école sans un portable, je ne pourrais pas l'envisager émotionnellement parlant.
Il semble qu'il y ait un vrai fossé entre les générations dans leur rapports aux technologies de connexions. C'est comme si pour les adultes c'était une sorte de jouet alors que pour nous c'est grâce à ça qu'on peut rester en contact avec qui on veut et tiser des liens. Pour illustrer: j'ai vécu un an sans frigo sans que ça me pose le moindre problème mais j'ai passé quatre jours sans Internet et pendant ces quatre jours je n'ai rien fait d'autre que d'essayer d'obtenir cette connexion XD
Autre exemple, quand je suis partie en Chine, la seule chose qui m'a stressé c'était les moments où je n'avais plus de connexion >< ! Je dis ça pour essayer de montrer que les jeunes d'aujourd'hui ne sont pas incapables de se débrouiller et n'ont pas forcément besoin de plus de luxe. Ils ont juste l'habitude d'avoir ce lien qui est comme un lien du cœur matérialisé, tout simplement. Si on a pas de smart phone ou de PC on se sent très seul et isolé, mais si on en a un alors là, même seul dans un pays étranger il n'y a aucun problème. [j'ai encore écrit un pavé m(_ _)m j'espère que ceux qui l'auront lu comprennent un peu mieux ce que font les jeunes avec ce petit appareil qu'ils amènent partout avec eu
La question du portable ne se résume pas pour moi à une histoire connexion avec la famille. J'ai un enfant accro aux jeux vidéos et c'est LA raison pour laquelle il veut un portable.
Je ne dis pas qu'il n'en aura jamais, mais franchement, je n'en vois pas l'utilité en primaire où il est encadré par les enseignants tout au long de la journée, et si besoin, ce sont eux qui m'appellent - et pour sa 1ère année de primaire, je n'ai pas eu le moindre coup de fil - sur mon portable que je ne quitte pas au boulot ;)

Moi aussi, ça me rassure d'avoir mon portable quand je ne suis pas à la maison, mais de là à en donner un à mon enfant avant le collège, là, je ne pense pas que ce soit une question de génération. Même les personnes autour de moi qui ont des enfants de l'âge du mien ou plus grands, qui sont très ouverts à ça, n'ont pas donné de portable à leurs enfants avant leur 10 ans.

Ce n'est pas une critique de ta réponse, mais à quel âge as-tu eu ton portable ? Et j'ai un enfant du genre hyper angoissé, malgré tout, s'il avait un portable, il ne s'en servirait pas plus, ou si c'était le cas et qu'il passait ses récrés à appeler, il ne profiterait plus des moments de jeux avec ses copains.

Enfin, je ne diabolise pas la nouvelle génération, comme de tout temps, il y a du bon et du moins bon. C'est je pense une question d'adaptation, cela dit, il y a des choses que je continuerai à appréhender parce que ce sont des choses qui m'ont fait flipper quand j'étais "plus jeune", pas parce que j'imagine que la nouvelle génération fait plus de bêtises que les autres
 
5 Janvier 2013
13
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emma-aima;4846065 a dit :
Quand j'étais collégienne je ne voyais pas l'intérêt d'apprendre à bien écrire, tant que mes profs comprenaient mes réponses dans les contrôles, je n'avais pas d'autres occasions d'écrire. J'ai commencé à apprendre à écrire "vraiment" seulement au lycée, quand j'ai commencé à utiliser l'écrit comme un moyen de communication, essentiellement grâce à Internet. Maintenant les jeunes que je rencontre sur Internet ont un très bon orthographe, ou au moins bon, et ils peuvent lire en anglais sans problème. C'est une autre raison pour laquelle je ressens plutôt qu'il y a tout intérêt à mettre les moyens de communication écrite entre les mains des jeunes dès qu'ils commencent à être capables de les utiliser: ainsi ils progressent plus vite dans ces domaines.

[...]

Personnellement je suis beaucoup plus à l'aise à l'écrit qu'à l'oral. Quand je rencontre quelqu'un que j'apprécie IRL je me préoccupe toujours d'avoir son mail ou son numéro de téléphone ou un acompte sur n'importe quel serveur de communication écrite. Donc je suppose que si j'avais un enfant j'aurais envie de lui écrire, puisque c'est mon moyen de communication préféré avec tout le monde. Comme j'ai envie d'envoyer des SMS et des mail à la personne avec qui je vis et à tous mes amis j'aurais sans doute envie qu'on s'écrive dès qu'il saurait le faire ^^ Enfin je sais pas, c'est virtuel, j'ai pas l'intention d'avoir d'enfant. Mais bon, communiquer par écrit est devenu quelque chose de quotidien et normal, je ne vois pas pourquoi il faudrait attendre un certain âge pour avoir le droit de le faire. Ce que je voudrais souligner en fait c'est que maintenant écrire n'est plus un moyen par défaut quand on ne peut pas se parler, on peut souvent choisir entre l'oral ou l'écrit. Sur les jeux vidéo en ligne par exemple il y a souvent en même temps un chat et un système par micro. Sur Skype aussi on peut choisir d'utiliser le micro ou d'écrire. Il y a des gens comme moi qui choisiront toujours d'écrire quand ils peuvent parce que fondamentalement ça me fatigue moins que d'écouter et de parler, c'est plus confortable.

Si c'est pour jouer aux jeux vidéo, il faut mieux une DS qu'un smart-phone je crois ^^ La plupart des jeux intéressants sur smart-phone sont payants et il semble qu'il n'y ait pas de jeux qui valent ceux édités sur DS (mais bon, c'est mes amis qui jouent, pas moi ^^")
Concernant mon fils, il a une DS ;)

Concernant l'écrit, j'ai toujours aimé écrire, c'est comme pour toi le meilleur moyen que j'ai de communiquer, surtout quand j'ai des choses importantes à dire. Mon fils aime surtout lire pour le moment.

Pour l'orthographe, en revanche, je ne vois pas de changement par rapport à avant, et je ne pense pas qu'être "connecté" y change grand-chose. Chacun a sa façon de fonctionner pour cet apprentissage, tu dis que lorsque tu donnais tes réponses en contrôle, tu t'en fichais tant qu'on te comprenait... est-ce réellement le fait d'envoyer des sms ou la correction automatique et le T9 qui t'ont fait progresser ? Ou peut-être simplement tu y fais plus attention en effet parce que tu écris plus que d'autres personnes ;) Quelle que soit la raison, c'est une bonne chose mais ça ne me fait pas changer d'avis sur le fait que oui, je considère qu'il y a un âge avant lequel je ne donnerai pas de portable à mon enfant... En gros, il me reste 3 ans si je décide d'accéder à sa demande, mais au collège, oui, il en aura certainement un, pas pour le temps du collège en soi mais pour le trajet de l'école à la maison, parce que là, c'est moi qui aurai besoin d'être rassurée ...
 
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Réactions : sakémucho
9 Janvier 2015
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Je dois avouer que je ne comprends pas la logique de cette histoire d'âge minimum pour avoir un téléphone portable.

Si par exemple j'oublie mon portable pour aller à la fac je vais me sentir inquiète et être pressée de rentrer pour le récupérer. Ce n'est pas parce que j'utilise beaucoup mon portable en cours, mais tant que je l'ai je sais que je suis connectée avec toutes les personnes de ma famille et les personnes importantes. Je sais que si jamais il arrivait quelque chose comme un accident on m'appellerait pour me prévenir. Si une personne allait mal ou ressentait le besoin de me parler de quelque chose elle pourrait le faire aussi à tout moment puisque même en cours je vérifie mes SMS. ça veut pas dire que je vais me lancer dans une longue conversation, les urgences sont super rares quand même. Donc tant que j'ai mon portable sur moi et qu'il ne sonne pas c'est qu'aucune personne que j'aime n'a le moindre problème. Je le sais au fur et à mesure et cette certitude est actualisée de seconde en seconde. C'est pourquoi si je n'ai plus mon portable je vais me sentir angoissée, à cause de l'incertitude.

Je n'ai pas d'enfant mais si j'en avais un je suis sûre que je lui donnerais un téléphone dès l'école primaire, tout simplement parce que si j'ai besoin de savoir à chaque instant que ma mère, ma grand mère et mes meilleurs amis peuvent me joindre, je veux même pas penser au pic d'angoisse si un enfant de 6 ans (le mien en plus ; A ; !) ne pouvait joindre personne du cercle familial. Pourquoi l'enfant serait le seul membre de la famille exclue de "la connexion de sécurité"? ça serait comme si il n'était pas un membre à part entière de la famille.

C'est vrai qu'avant il n'y avait pas ce type de connexion. Du coup peut être que les gens qui ont vécu longtemps sans ne comprennent pas les sentiments de ceux qui ont grandit avec. Mais maintenant on a perdu l'habitude de se demander si nos proches vont bien. Dès qu'on se le demande on envoi un message et on a la réponse ^-^ (et c'est souvent que je reçois des SMS juste pour me demander "ça va?" alors que c'est une journée super banale et que ça va) Donc on est devenu hypersensible à l'angoisse de la séparation. C'est clair qu'envoyer mon enfant à l'école sans un portable, je ne pourrais pas l'envisager émotionnellement parlant.
Il semble qu'il y ait un vrai fossé entre les générations dans leur rapports aux technologies de connexions. C'est comme si pour les adultes c'était une sorte de jouet alors que pour nous c'est grâce à ça qu'on peut rester en contact avec qui on veut et tiser des liens. Pour illustrer: j'ai vécu un an sans frigo sans que ça me pose le moindre problème mais j'ai passé quatre jours sans Internet et pendant ces quatre jours je n'ai rien fait d'autre que d'essayer d'obtenir cette connexion XD
Autre exemple, quand je suis partie en Chine, la seule chose qui m'a stressé c'était les moments où je n'avais plus de connexion >< ! Je dis ça pour essayer de montrer que les jeunes d'aujourd'hui ne sont pas incapables de se débrouiller et n'ont pas forcément besoin de plus de luxe. Ils ont juste l'habitude d'avoir ce lien qui est comme un lien du cœur matérialisé, tout simplement. Si on a pas de smart phone ou de PC on se sent très seul et isolé, mais si on en a un alors là, même seul dans un pays étranger il n'y a aucun problème. [j'ai encore écrit un pavé m(_ _)m j'espère que ceux qui l'auront lu comprennent un peu mieux ce que font les jeunes avec ce petit appareil qu'ils amènent partout avec eux]


Bonjour Emma aima,
je suis nouvelle sur Mad,j'ai eu envie de réagir à ton commentaire car l'âge est bel et bien important, outre les avantages que tu as cités.
Un ami à moi a eu dans le cadre de son travail une conférence sur les émissions des téléphones protables et les effets sur le corps humain, et ce qu'il m'a raconté était très intéressant. Tu n'es pas sans savoir que l'usage d'un téléphone n'est pas sans danger, et il se trouve que la longueur d'onde d'émission (essaie de te souvenir de tes cours de physique avec la diffraction des ondes) rentre en vibration chez les personnes de petite taille. Apparement, 1m37 est la hauteur la plus dangeureuses, car les ondes "rebondissent" d'avantage avant de sortir du corps. tu peux aussi voir la perméabilité du cerveau vis à vis des ondes selon l'âge avec des images issues d'irm, et on voit nettement que le cerveau des enfants, qui n'a pas achevé sa croissance, est nettement plus exposée.
Si toutefois tu veux tout de même équiper ton hypothétique enfant d'un protable, il sera sage de le choisir avec un fable indice DAS, et pour avoir moi même fais des recherches sur le sujet, rien ne vaut un vieux frigo à touches!
 
12 Juin 2015
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J'ai l'impression de relire les mêmes articles, de la part de ces... ouais, presque jeunes-vieux-cons.
Je suis née entre les deux périodes, donc, je me reconnais autant dans l'une que l'autre. J'ai joué aux tamagouchis - j'ai oublié comment cela s'écrit, haha -, regardé des dessins animés sur un magnétoscope tout en jouant avec des bratz comme des barbies. Oui, quand j'avais onze ans, beaucoup de filles idolâtraient Edward. Ce n'est pas une mauvaise chose - même s'il est issus d'un piètre série -, puisque le personnage se passionne pour l'Art comme la musique puis apprécie le sport. Un corps sain dans un esprit sain. Oui, j'ai lu Twilight fut un temps comme 70% des françaises nées entre 1995 et 2003, pour viser large. Enfin, pour ma part, je préférais me fier à Harry Potter, la bible absolue de mon enfance, qui véhicule des valeurs importantes comme l'amour, le respect d'autrui.
Va donc me faire croire que des mères vont donner des strings à leurs enfants ?! Hahaha. Puis bon, l'achat des tablettes pour les enfants de moins de huit ans, je suis contre. Par contre, après, pourquoi pas ? J'ai bien eu la DS, la Wii ! Le but reste le même : jouer ! Les moyens technologiques se sont juste développés !
Puis Skins... retrace une réalité amplifiée. Bah oui, quand on est adolescents, on se cherche, soi et ses limites ! C'était aussi valable dans les années 90 sauf qu'aucune émission ne le montrait !
Rien a changé, bordel, que ce soit de l'époque à mon père, à la tienne, à la mienne ! Nous apprécions autant jouer, découvrir le monde - même si c'est par internet aujourd'hui -, rire avec nos amis... Ca ne changera jamais. Ne me parlez pas de valeurs qui disparaissent, c'est faux. Depuis l'Egypte antique, les anciens critiquent la nouvelle génération, alors bon !
 
26 Novembre 2013
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Paimpol
emmawasred.wordpress.com
Je suis née en 1990 et je hais ce genre d'article bourré de condescendance "c'était mieux avant". Oui, la nostalgie c'esy chouette, mais y'a-t-il besoin de cracher sur les nouvelles générations pour se rappeler des jolies choses de notre enfance?
Je ne sais pas si vous avez lu ou vu "The perks of being a wallflower" (Le monde de Charlie). Ca se passe dans les années 80 et on y découvre des adolescents qui font la fête, prennent de la drogue et ont des relations sexuelles (incroyable). Comme si ça n'existait pas avant les années 2000.
Concernant la nouvelle technologie, c'est Boulet qui disait qu'on aurait bien aimé avoir tous ces jeux vidéos à l'époque mais qu'on fait style que c'était mieux avant pour pas perdre la face ^^ perso, je jouais et j'écrivais des petits textes sur l'ordinateur familial (un vieux mac 1995) dès l'age de 6 ans. La question n'est pas d'en faire ou pas, mais combien de temps on en fait, et c'est un autre débat qui n'a rien à voir avec la génération.
 
27 Juillet 2016
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Je ne me retrouve pas dans ce texte. J'avais 15 ans au tout début des années 2000. Je me maquillais, portais des strings, des talons et un sac à main pour aller en cours, comme beaucoup d'autres filles. Beaucoup buvaient et fumaient (pas que des cigarettes d'ailleurs). Quand je vois mes cousines, je me dis que ça n'a pas tellement changé en fait.
Ce qui est marrant, c'est que maintenant que l'adolescence est passée et que je suis mieux dans ma peau, je ne me maquille presque plus, je préfère porter des ballerines et je ne porte plus de strings.
 
Dernière édition :
31 Août 2016
8
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24
Charleroi
www.instagram.com
@Heartless-Bitch Je me reconnais tellement dans ce que tu dis ! J'en parlais encore il n'y a pas longtemps avec une amie.. Quand je me compare à ma cousine qui a seulement 5 ans d'écart, je vois une telle différence..
Comme tu l'as dis, la différence la plus flagrante est au niveau des sorties. Du moins c'est surtout celle qui me choque le plus.
Je me souviens lorsque j'avais 14ans, ces premières sorties étaient dans des soirées scouts. J'y allais avec quelques amis. Un simple jeans, un t-shirt, des converses, et un peu de mascara et de poudre. C'était tout, et amplement suffisant. On y allait pour rigoler entre potes. La boisson la plus alcoolisée était la bière, et à 3h du mat' j'étais dans mon lit. Sobre, et je m'étais éclatée. Je pense qu'à l'heure actuelle ce sont encore les sorties me laissant les meilleurs souvenirs.
Ma cousine, à 14ans, elle sortait en boite. Ce genre de boite où je n'aurait même pas eu l'espoir de mettre un pied à 17ans. Elle y sort avec ses copines. Habillée d'une robe tellement courte qu'on voit le pli de la fesse à chaque pas, sans exagérer. Un décolleté plus profond que je ne mettrais jamais pour dévoiler une poitrine décuplée grâce a un soutif qui fait gagner deux tailles de bonnet. Des talons qui pourraient servir d'entrainement à un échassier débutant. Un maquillage digne de madame Kardashian. Elle et sa brochette de copines tout aussi "bimbotisées" y vont pour "pécho du missile" selon leurs propres expressions. Elle rentre chez elle lorsque le soleil est déjà levé, ivre à n'en plus savoir monter les escaliers sur ses deux jambes, et ayant perdu une boucle d'oreille lors d'un engloutissage de glotte avec le 3eme, 4eme de la soirée.
Et tout le monde ou presque trouve ça normal dans son entourage. Pas moi. :facepalm:

Plus tard, j'aurais des chats, moi j'vous l'dis :dunno:
 
21 Septembre 2008
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Paris
À 10 ans, j’envisageais mon adolescence comme un âge serein où il serait question de rejoindre sa bande de potes « au café », pour « boire des milk-shakes » et « jouer au flipper ».

Moi aussi à cet âge je pensais trop que ma vie d'ado/jeune adulte ressemblerait à une série AB Productions...:gonk:
 
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Réactions : Biousse
5 Août 2015
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C'est étrange, je ne vais même pas parler de l'article, en fait. Je voulais juste réagir sur le fait qu'au final, ce qui me choque le plus dans tout ça, c'est que les commentaires regorgent de slut-shaming en tout genre. Donc le slut-shaming, c'est mal, sauf pour parler de la future génération parce que "de toute façon comment tout part à volo t'as vu tout ça tout ça comment elles ont trop plus d'éducation avec leur jupes au collège" ? Eh ben..
 
18 Août 2016
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28
On est toujours nostalgique de ce qu'on a connu et de ce que les enfants d'aujourd'hui ne connaîtront pas. :happy:
On se dit toujours que c'était le bon temps.. Mais le pire, c'est que les gamins qui ont 10 ans, se diront la même chose dans 15 ans :cretin:
 
31 Août 2016
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(tout d'abord je tiens à signaler que mon post s'adresse principalement aux commentaires, puisque l'article est volontairement 2nd degré)

J'ai 17 ans - je suis née en 1999. J'imagine donc que je fais pleinement partie de cette "nouvelle génération". Et je dois dire que la plupart des réactions me laissent perplexe, à cause du côté très... réac ? anti-jeunes ? Je ne sais pas.
J'ai beau vivre au milieu de cette génération, au milieu de tous ces jeunes, et pourtant, très franchement, je n'ai pas l'impression que ce soit tant le bordel que ça. Alors déjà l'argument des filles qui couchent de plus en plus tôt, il est plutôt moyen (un petit côté slut-shaming pas très agréable) en plus d'être faux : l'âge du premier rapport sexuel est toujours de 17 ans et des brouettes, et ce depuis des années. Peut-être que la sexualité des jeunes ados est plus médiatisée, alors, si tant de gens ont l'impression que la jeunesse tombe dans la décadence. Et pour avoir été au collège, au milieu de la nouvelle génération, toujours, bah tout ce que vous rapportez... j'connais pas. Je n'ai pas le souvenir de gamines de 6eme portant des strings. Et quand bien même elles en portaient, je pense que plutôt que de les blâmer elles, on ferait mieux de blâmer les médias et la société qui hypersexualisent les jeunes filles.
Et j'ai pas non plus l'impression que les jeunes soient de plus en plus stupides, fainéants, ou que sais-je. En fait - gros scoop, ça dépend de chaque individu. L'argument d'internet qui détourne les jeunes d'autres loisirs a été également cité plusieurs fois, mais, chaque jeune se sert d'internet différemment, et, je pense que vous le savez aussi bien que moi, internet peut être également un outil permettant de s'ouvrir à d'autres intérêts, d'autres cultures, plutôt qu'un outil abrutissant. J'ai découvert de nombreux groupes très peu connus grâce à internet, ainsi que le féminisme intersectionnel, des poètes dont je pouvais lire les oeuvre en ligne, des vidéos à portée politique qui m'ont permis de développer réflexion et esprit critique, etc, etc.
 

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