Bon déjà,
Ensuite, je suis tombée sur cet article en lisant celui sur la St Valentin et j'ai eu envie de répondre parce qu'en ce moment je me bats pour faire comprendre aux gens que non, pleurer ce n'est pas grave, qu'on ne pleure pas tous uniquement quand on vit un deuil ou une expérience traumatique et surtout, surtout:
Pleurer est mon moyen d'expression. Je pleure quand je suis triste, énervée, fatiguée, joyeuse...c'est ma manière à moi de communiquer mon ressenti. Quand quelque chose me touche, de manière positive ou négative, j'ai indéniablement la gorge nouée et en fonction de mon niveau de fatigue du moment, les larmes peuvent sortir après.
Il m'arrive aussi de pleurer en m'imaginant des choses (des scénarios tout ça...) .
Mon copain a un peu du mal à comprendre dans le sens où pour lui si je me mets à pleurer quand on discute d'un truc qui me touche c'est parce que je suis vexée genre " on peut rien te dire ça finit toujours en larmes"
Mais en fait non, et j'arrive pas à lui faire comprendre que c'est mon mode de fonctionnement (même si aujourd'hui il est plus ouvert à ça: il me laisse un temps pour pleurer et après on discute). Lui quand qqch le touche il devient muet, moi je me mets à pleurer (oui c'est chaud pour nous d'avoir une discussion en fait ).
Au début y'avait un peu du rabaissement genre "allez tu vas encore pleurer" (ce qui le faisait encore plus pleurer genre "mais euh " " et allez tu vas encore chialer" ===> mais c'est pas ma foooooote
Maintenant il comprend un peu mieux mais il y a encore des fois où ça le gave
C'est dur de faire comprendre aux gens que non, on n'est pas des faibles parce qu'on "chiale" ( d'ailleurs je déteste ce mot).
Ce contenu est réservé aux membres inscrit.es. Inscris-toi par ici.