@Madthilde
ok pour les quelques quiproquos. C'est vrai que mes exemples sont extrêmes, c'est pourquoi j'ai parlé de situations grotesques. Sauf qu'ils viennent de personnes lambda, de M. et Mme Toutlemonde. Je ne pense pas que ce soit des cas isolés. Au contraire, je pense qu'on vit dans une société qui permet très facilement d'intérioriser les normes liées aux poils (homme et femmes).
La transpiration, si j'ai bonne mémoire, c'est de l'eau et des sels minéraux, de l'urée (non toxique et en quantité si faible qu'on ne peut pas comparer la transpiration à l'urine) et un peu du sébum présent sur la peau. Donc je ne vois pas en quoi c'est "sale" (à part dans le sens esthétique, vu que ça peut laisser des traces sur les vêtements et jaunir les tissus blanc). Il n'y a pas de risque de contamination de quoi que ce soit en étant au contact prolongé avec de la sueur, par exemple.
En fait on se lave parce que
- en séchant la transpiration provoque une sensation d'être poisseux/collant. Cela traduit plus un soucis de confort que d'hygiène.
- l'odeur est généralement perçue comme désagréable. Mais là encore, l'odeur dépend des bactéries présentes sur la peau. Des gens suent beaucoup sans sentir et d'autres ne suent quasi pas tout en sentant très fort.
Je veux bien que tu explicites la différence que tu fais entre "avoir les aisselles visibles" et "montrer ses aisselles". A mon sens, c'est déjà compliquer de "montrer ses aisselles". On passe pas notre vie les bras levés face à d'autres personnes (à part quelques rares professions peut-être, je n'en vois pas mais c'est possible). Dans l'article, par exemple, la madz se recoiffe. On voit ses aisselles quelques secondes, elle ne va pas passer tout le repas à se recoiffer. Et dans les gestes faits au cours du repas, les aisselles ne sont pas montrées. Donc on n'est pas dans un cas d'exhibition là, juste d'un geste qui laisse voir un moment des aisselles. Aujourd'hui pas mal de mes collègues féminines ne portent pas de manches, mais il ne m'a pas été donné de voir leurs aisselles à tout bout de champ !
L'idée que les poils accentuent la notion d'intimité est intéressante. Parce que le poil est lié à la puberté (donc la génitalité, la reproduction, la sexualité). Mais à mon sens, c'est un lien symbolique uniquement (les poils poussent à la puberté / la puberté signifie que l'individu est apte à la reproduction / la reproduction concerne la génitalité donc poil <=> génitalité). Et je trouve sain de questionner ce symbolisme qui ne s'appuie que partiellement sur une réalité biologique (que l'intimité soit ce qui concerne la génitalité ok, mais qu'elle concerne quelque chose qui ne relève pas de la génitalité parce qu'il y a un élément de lien qui est la puberté, ça me pose problème).
Tu parles d'un aspect "sauvage" qui accentuerait l'intimité de la zone. En quoi est-ce qu'il y a un lien ? Le côté sauvage nous renverrai à une nature instinctive qui serait plus propice à la sexualité qu'une nature "domptée", "raisonnable" ? Autant je suis d'accord pour dire que ne pas enlever ses poils est souvent perçu comme un indicateur du "naturel", du "sauvage" à l'opposé de l'artificialité, de la sophistication. Mais à quel moment le "naturel" est plus à cacher que l'artificiel ?
En apparté (parce que ce n'est pas le sujet, je pense qu'on est plutôt d'accord sur cet aspect là :
concernant le complexe des poils sur les bras il suffit de quelques clics pour en trouver des exemples.
Ce n'est pas marginal comme épilation.
ok pour les quelques quiproquos. C'est vrai que mes exemples sont extrêmes, c'est pourquoi j'ai parlé de situations grotesques. Sauf qu'ils viennent de personnes lambda, de M. et Mme Toutlemonde. Je ne pense pas que ce soit des cas isolés. Au contraire, je pense qu'on vit dans une société qui permet très facilement d'intérioriser les normes liées aux poils (homme et femmes).
La transpiration, si j'ai bonne mémoire, c'est de l'eau et des sels minéraux, de l'urée (non toxique et en quantité si faible qu'on ne peut pas comparer la transpiration à l'urine) et un peu du sébum présent sur la peau. Donc je ne vois pas en quoi c'est "sale" (à part dans le sens esthétique, vu que ça peut laisser des traces sur les vêtements et jaunir les tissus blanc). Il n'y a pas de risque de contamination de quoi que ce soit en étant au contact prolongé avec de la sueur, par exemple.
En fait on se lave parce que
- en séchant la transpiration provoque une sensation d'être poisseux/collant. Cela traduit plus un soucis de confort que d'hygiène.
- l'odeur est généralement perçue comme désagréable. Mais là encore, l'odeur dépend des bactéries présentes sur la peau. Des gens suent beaucoup sans sentir et d'autres ne suent quasi pas tout en sentant très fort.
Je veux bien que tu explicites la différence que tu fais entre "avoir les aisselles visibles" et "montrer ses aisselles". A mon sens, c'est déjà compliquer de "montrer ses aisselles". On passe pas notre vie les bras levés face à d'autres personnes (à part quelques rares professions peut-être, je n'en vois pas mais c'est possible). Dans l'article, par exemple, la madz se recoiffe. On voit ses aisselles quelques secondes, elle ne va pas passer tout le repas à se recoiffer. Et dans les gestes faits au cours du repas, les aisselles ne sont pas montrées. Donc on n'est pas dans un cas d'exhibition là, juste d'un geste qui laisse voir un moment des aisselles. Aujourd'hui pas mal de mes collègues féminines ne portent pas de manches, mais il ne m'a pas été donné de voir leurs aisselles à tout bout de champ !
L'idée que les poils accentuent la notion d'intimité est intéressante. Parce que le poil est lié à la puberté (donc la génitalité, la reproduction, la sexualité). Mais à mon sens, c'est un lien symbolique uniquement (les poils poussent à la puberté / la puberté signifie que l'individu est apte à la reproduction / la reproduction concerne la génitalité donc poil <=> génitalité). Et je trouve sain de questionner ce symbolisme qui ne s'appuie que partiellement sur une réalité biologique (que l'intimité soit ce qui concerne la génitalité ok, mais qu'elle concerne quelque chose qui ne relève pas de la génitalité parce qu'il y a un élément de lien qui est la puberté, ça me pose problème).
Tu parles d'un aspect "sauvage" qui accentuerait l'intimité de la zone. En quoi est-ce qu'il y a un lien ? Le côté sauvage nous renverrai à une nature instinctive qui serait plus propice à la sexualité qu'une nature "domptée", "raisonnable" ? Autant je suis d'accord pour dire que ne pas enlever ses poils est souvent perçu comme un indicateur du "naturel", du "sauvage" à l'opposé de l'artificialité, de la sophistication. Mais à quel moment le "naturel" est plus à cacher que l'artificiel ?
En apparté (parce que ce n'est pas le sujet, je pense qu'on est plutôt d'accord sur cet aspect là :
)Oui, mais cet aspect relève en plus grande partie du côté "esthétique/genré", et là-dessus je comprends mieux le côté discutable de la norme.
concernant le complexe des poils sur les bras il suffit de quelques clics pour en trouver des exemples.
Ce n'est pas marginal comme épilation.
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