Mur des Lamentations

[Black Mamba]

Je la hais tellement ma vie..

 

[Jixels]

édité

 

[AnonymousUser]

Ma prof d'anglais m'as dit de façon assez directe, et sèche, que mon trimestre en anglais était foiré. Au fond je n'en ai rien à foutre, c'est pas tant le fait d'être une merde en anglais qui me fait mal. C'est ma médiocrité, d'une façon générale.

Edit.

 

[Powpy]

J'en ai plus qu'assez des gens hypocrites, menteurs et manipulateurs avec qui j'évolue. Qu'on ne me fasse plus croire que les véritables amitiés se créent après les années lycée c'est n'importe quoi. Mes véritables amis je les ai laissé derrière moi et maintenant je suis obligée de côtoyer des personnes qui se fichent bien de qui je suis. J'ai l'impression qu'on ne m'a laissé aucune chance, que dès le début j'ai été jugée, catégorisée et que maintenant je ne sers qu'à être là lorsque les gens sont seuls ou qu'ils ont besoin de se défouler. Et je vais continuer à traîner avec eux parce que "ça fait bien" et que je préfère ça à être toute seule. Je me demande comment je tiendrai le coup si je n'avais pas mon copain, il est vraiment arrivé au bon moment. A moins que ce ne soit lui qui me rende totalement irascible avec les autres parce que sa présence est géniale ce qui rend celle des autres insupportable. Je m'en fous, je veux juste retourner chez moi avec lui et qu'on me foute la paix.

 

[Charlieee]

Depuis le collège j'avais une meilleure amie, le genre de fille qui n'avait peut être pas la même vision des choses que moi, qui avait un caractère tout aussi différent, mais avec qui je me sentais bien. On se complétait, on pouvait rester des heures ensemble sans s'ennuyer, on parlait de tout, on rigolait beaucoup. Et même si on partageait pas toujours tout, même s'il y a toujours eu des choses qui ne me plaisait pas tellement chez elle, je les acceptait parce qu'au fond on avait chacune besoin l'une de l'autre. Sauf que depuis deux ans, et surtout au cours de l'année dernière, elle a beaucoup changé, elle est devenue prétentieuse et n'avais plus grand chose à faire de ses vrais amis, ceux qui étaient toujours là pour elle, même quand c'était pour des caprices. Je ne la reconnaissait plus, elle me manquait de respect et se croyait supérieure, je suis certaine qu'elle ne pensait pas que je serais capable de la laisser tomber. Pourtant c'est ce que j'ai fais. Avec une autre amie on a fini par dire stop, on était arrivée à saturation, donc on a décidé qu'on ne voulait plus entendre parler d'elle. On continuait à se croiser au lycée, mais on ne s'adressait plus la parole. Au début j'ai trouvé ça bien, je me suis rendu compte que de ne plus être avec elle me permettait de m'ouvrir à d'autres personnes, j'ai découvert des gens formidables dans ma classe et j'ai vraiment été heureuse de cette fin d'année scolaire. Sauf que moi je n'ai pas eu mon bac, et j'ai décidé de le repasser en candidat libre cette année, donc de travailler chez moi, toute seule. Et même si la plupart de mes amis sont resté dans la même ville, j'ai un sentiment de solitude constant. J'ai l'impression qu'on est plus dans le même monde, ils sont tous en fac/prépa et n’ont plus grand chose à faire de moi. J'étais très proche d'une amie l'année dernière et maintenant on ne partage plus rien. Je me sens insignifiante. J'ai l'impression que personne ne me comprend. Quand j'essaie de trouver un peu de réconfort en expliquant ce que je vis, pourquoi ça va pas, j'ai le sentiment d'être un extraterrestre. J'ai plus aucune complicité avec mes amis, je me sens même mal à l'aise avec eux. Du coup, même si je suis fière d'avoir coupé les ponts avec ma meilleure amie, parce qu’au fond de moi je suis convaincue que c'était la chose à faire, je me dis que si on était toujours ensemble je ne me sentirais surement pas aussi seule aujourd'hui. Je regrette qu'elle n'ai jamais essayé d'arranger les choses, de comprendre ce qu'il se passait, d'arrêter ses conneries. Je pense qu'elle ne s'est jamais remise en question.
Je n'ai plus d'amis, plus de vrais amis qui sachent me comprendre et avec qui je soit vraiment heureuse.
J'ai tellement hâte de changer de vi(ll)e. Tellement.



Je ne pensais pas en écrire autant. Comme quoi ça va mal. Pire que je le croyais.

 

[AnonymousUser]

J'aime bien ma tante...mais quand elle tape l'incruste dans ma chambre, et commence à tripoter toutes mes affaires, et bien beaucoup moins. On entre pas dans une chambre à moins d'y être invité...
Elle a carrément pris ma boite de médicament et m'a demandé ce que c'était, à quoi ça servait...sérieusement ?! Mais qu'est ce que ça peut lui faire, ça ne la regarde pas... Elle arrêtait pas de me poser des questions sur tout ce qu'elle voyait, attrapait: "T'as un sofa ? C'est bien ça, tes amies viennent couvent ? Elles peuvent y dormir comme ça." "Oh c'est qui sur la photo ? C'était où ? Quand ?"

...Je hais les gens intrusifs.

 

[Citronnelle]

J'ai l'impression que je ne suis pas faite pour cette vie là, cette société là, je n'ai rien pour moi. J'ai l'impression d'être une intrus, une erreur, j'ai tellement de mal à trouver ma place. J'échoue dans tout ce que j'entreprends quelque soit mes efforts dans tout les domaines,comme si rien n'était pour moi, que je ne suis pas faite pour réussir quoi que ce soit pour être heureuse tout court. J'en viens à me demander si je ne devrais pas être là,si le fait même que j'existe n'aurait pas due arriver. Je me sens de trop.

Je ressens souvent la même chose. Comme si je n'y étais pas à ma place et que le mode de vie d'ici n'était pas fait pour moi, que je n'arriverais jamais à m'adapter & je ne suis même pas faite pour m'adapter à cette société. Je me vois dans tes phrases.
Bon courage en tout cas. :/

 

[Thekpricieuz]

J'aimerai tellement qu'il passe moins de temps au travail, qu'il arrête de se tracasser constamment avec son travail... Mais je sais que c'est pas lui qui décide, c'est toute cette mauvaise organisation...

Je voudrais juste qu'on passe du temps ensemble sans que tout cela interfère...

 

[Krispy]

En ce moment, je suis fatiguée, plus physiquement que moralement mais bon. D'un côté, j'ai l'impression de ne rien faire mais de l'autre, j'ai l'impression de ne pas avoir le temps de faire ce que je dois faire. Bizarre, vous avez dit bizarre ? Le temps passe trop vite, c'est fou. J'aimerais bien me créer un double, le laisser faire ce qu'il a à faire et aller sur la côté ouest des Etats-Unis, tiens.

En attendant, quelles que soient les lamentations, je vous fais à toutes de gros bisous

 

[Herzia]

24h que j'ai la migraine. RAS LE BOL !

 

[AnonymousUser]

Je déprime un peu en repensant à cette après midi (en cours)...
Je me suis rendue compte que ça faisait longtemps que je n'avais pas cherchée le regard de quelqu'un en particulier. Quand une fille de ma classe a été un peu...agressive avec moi (elle ne m'aime vraiment pas, d'autres personnes on remarquées, mais j'ignore pourquoi) la personne dont je cherchais le regard m'a brièvement regardée, puis a détournée la tête.

De mon côté, je fais aussi semblant de l'ignorer à longueur de temps, je ne lui dis quasiment jamais bonjours. Rien, rien du tout. Je suis triste de tous ce gâchis. Mais c'est vraiment le genre de situation qu'on aimerait débloquer de toute ces force, sans jamais y parvenir vraiment...je fais un pas vers l'autre et inversement, mais le lendemain c'est comme si rien n'avait changé.
Pfff voilà ça me rend triste, et j'y pense très souvent ces temps-ci.

 

[Leech]

Je me sens vide et inutile. Mon stage ne me plait pas, mes études ne me plaisent pas, je travaille sur un mémoire qui ne m'intéresse pas. Chaque matin je n'ai ni l'envie ni la motivation de travailler... Ca m'use de devoir chaque jour continuer cette formation. J'ai l'impression de perdre mon temps. Mais je dois au moins finir cette année, je ne peux pas abandonner. Et l'année prochaine je ne sais pas où j'irai. J'ai envie de partir, de voyager, mais je ne sais pas où chercher, comment m'y prendre, si je vais faire une formation, un stage, juste voyager...

Et à côté de ça je me sens seule... Pas de véritables amis avec qui sortir. Côté vie sentimentale... Bref, y'a rien qui va.