Les insomnies recommencent, c'est pas le moment, pas le moment du tout. J'ai passé ma nuit à consoler une amie, qui n'ayant plus de nouvelle de son copain potentiel, s'est pointée à une soirée où il était, et a rencontré une charmante jeune fille qui s'est avérée être sa copine.
J'ai encore en tête la discussion que j'ai eu avec lui, "nan mais tu sors avec un mec, t'abuses, t'aurais pu le dire !
- oui mais t'emballes pas, je sors avec lui par textos", j'ai dit ça en rigolant, mais au fond, je trouve ça tellement, tellement pitoyable, pitoyable c'est le mot. Je sais pertinemment que ça se résume pas à ça du tout, mais putain, de l'extérieur, elle est moche notre relation.
Et puis je digère toujours pas le coup de pute que cette fille m'a fait, si je pars pas en Erasmus, elle aura réussi, enfin, à me faire payer comme elle dit, salut moi c'est Camille, j'ai 22 ans et je suis tellement nase que je dois enfoncer les gens pour réussir. Je déteste rarement, mais elle, elle y est parvenue. Sal*pe.
Le peu que j'ai dormi, j'ai rêvé de choses angoissantes, que mes parents m'annonçaient qu'ils avaient lu mon book, et qu'il était nul, que je ne pourrais jamais être architecte parce que je ne sers à rien, qu'ils avaient honte que je sois leur fille...horrible. Et puis j'ai peur, j'ai peur que Persile m'abandonne, je sais pas pourquoi elle ferait ça, mais c'est un fait, j'ai peur.
Et puis ce manque de sommeil, ma santé qui tourne de l'oeil, pff...c'est du n'importe quoi. Et ah oui, c'est pas du réconfort de Blaireau dont j'ai besoin en ce moment, mais celui de Gravier. Gé-nial, genre ma vie est pas suffisamment à chier, il faut en plus que je remette en cause le petit bonheur que me procurait le Blaireau.
Je peux pleurer ?