Ce sujet est dédié aux réactions concernant cette actu : Non, Valérie Pécresse, les jeux vidéo ne sont pas le boss de fin de mes résultats scolaires
Je sais que c'est de l'humour, mais j'aimerais quand même préciser qu'il y a beaucoup d'addictions qui ne sont pas détectables par des tests urinaires, comme les achats compulsifs et le workaholism. Ayant été accro à l'achat pendant bien longtemps, et vidé mes comptes en banques avec acharnement à peu près tous les jours, je pense pouvoir qualifier ça d'addiction. Je ne vois pas pourquoi les jeux vidéos ne pourraient pas en être une, pour certains cas extrêmes, qui vont jusqu'à se négliger au profit de leurs jeux. Même si la distinction entre "passion" et "addiction" est ténue, on remarque des comportements maladifs. Pour ma part, je n'étais pas "passionnée" de shopping (ou de fringues, déco, peu importe), j'étais clairement dans un comportement compulsif.Quant au terme d’addiction, il n’est pas adaptable aux jeux vidéo, pour des raisons très simples expliquées dans cet article du Monde. Sinon on aurait déjà inventé les tests urinaires pour dépister la présence de Super Mario dans l’organisme !
Justement parce qu'il n'y a aucune réelle dépendance physique (même si on est d'accord que la psyché influence le corps), comme c'est le cas dans les addictions aux substances.Comme le rappelle le projet d’avis 2014 du Conseil économique social et environnemental (CESE) de la section des affaires sociales et de la santé, « dans les classifications internationales, l’usage excessif des écrans, des jeux vidéo, d’Internet, des réseaux sociaux n’est pas qualifié d’addiction, mais de “pratiques pathologiques”. En effet, une pratique excessive liée à ces technologies à un moment donné de l’existence ne génère ni risque de dépendance ultérieure ni nécessité de sevrage. »
C'est justement ça qui me questionne (je dis bien questionne, je suis très intéressée par ton avis). Dans mon cas et rapport aux achats compulsifs, j'ai eu une période de sevrage (les comptes étaient videsEn effet, une pratique excessive liée à ces technologies à un moment donné de l’existence ne génère ni risque de dépendance ultérieure ni nécessité de sevrage.
Exactement, quand j'étais au collège (et même au lycée en fait) je ne faisais pas mes devoirs, je lisais à la place.Donc pourquoi qualifier le jeu vidéo d'activité potentiellement addictive et pas le cinéma, la musique, la littérature ?