Je suis d'accord sur le fond de l'article, sur le fait que les VOULEFILLS et autres soient néfastes, et que sommes tous et toutes différents.
Cependant, je rejoins @Zébule et @payapapya notamment, sur le fait qu'il existe malgré tout, même s'il n'est que la conséquence d'une éducation et d'une injonction sociale dans une société patriarcale.
Et franchement, même si je sais que ça ne regroupera jamais 100% des filles, justement parce que nous sommes toutes différentes, on a aussi des sacré points communs ! C'est pour ça que je peux (selon moi) me permettre de dire :
- En tant que femme, je peux (ou risque de) subir du harcèlement de rue, être confrontée au plafond de verre, ne pas être prise au sérieux dans mon travail, etc.
- En tant que femme, je peux sortir dans la rue maquillée, ou portant une jupe, sans attirer de regards étonnés/réprobateurs (petit passage militant pour les jupes pour homme), voire me faire agresser physiquement.
- En tant que femme, j'ai la possibilité de devenir mère, d'une façon ou d'une autre.
- En tant que femme, parfois j'ai peur des inconnus dans la rue.
- Etc, etc.
Alors oui, ce sont des généralités, qui ne concernent pas la totalité de la population féminine (ça a déjà été très bien dit plus haut par une Madz dont j'ai zappé le pseudo, sorry), mais je pense qu'une grande partie des femmes peut se reconnaître dans un ou plusieurs de ces sentiments.... C'est bien le concept de la généralité, ça existe pour une raison !
Dire qu'homme comme femme, on est tous différents, c'est vrai, mais je ne crois pas que cela doit pour autant nier l'identité de femme et les choses que nous avons en commun (que nous ressentons sûrement tous et toutes de façon un peu différentes), car même si c'est en grande partie une construction sociale, elle existe, sinon le féminisme n'existerait pas...[cela dit, je rêve d'un monde où tout ce débat n'aurait pas lieu d'être et où chacun serait simplement accepté pour qui il est. Utopisme, bonjour !]
Mais comme dans tout "groupe" qui est forcément constitué par des généralités communes superposées, on ne peut pas se reconnaître dans tout ! Je ne suis absolument pas 100% fille (j'suis même pas sûre que ça existe, quelqu'un qui colle à absolument tous les clichés sur ce genre), mais mon identité de femme est important pour moi, elle fait partie de ma construction, de qui je suis aujourd'hui.
Et oui, elle a encore pas mal de désavantages contre lesquels je pense qu'on doit lutter.
Ne pas pouvoir dire "en tant que femme" (je reviens encore dessus, désolée, mais c'est vraiment le point de l'article qui m'a fait tiquer), ce serait pour moi comme ne pas pouvoir dire "en tant que personne handicapée".
J'ai là aussi bien conscience de ne pas parler pour toutes les personnes souffrant de handicap, surtout qu'il y en a tellement si différents ! Cela dit, on peut avoir sur certains points un vécu commun, des envies communes, même si encore une fois cela ne rassemblera jamais les 100% !
Pourtant, c'est comme le fait d'être une femme, une partie importante de mon identité, et le fait qu'on soit tous différents ne change rien à ça...
Bon, je suis pas sûre d'avoir été très claire, il est tard et mes cachets défoncent, donc je vais juste essayer de résumer : j'aimerais bien un monde dans lequel cet article pourrait devenir la règle (l'abolition des vouléfi, j'veux dire), mais malheureusement, ce n'est pas celui dans lequel on vit... et je ne crois pas que le nier soit un bon point de départ pour le changement, je fixerais plutôt ça comme un objectif (d'égalité totale, donc) à atteindre un jour !
Cependant, je rejoins @Zébule et @payapapya notamment, sur le fait qu'il existe malgré tout, même s'il n'est que la conséquence d'une éducation et d'une injonction sociale dans une société patriarcale.
Et franchement, même si je sais que ça ne regroupera jamais 100% des filles, justement parce que nous sommes toutes différentes, on a aussi des sacré points communs ! C'est pour ça que je peux (selon moi) me permettre de dire :
- En tant que femme, je peux (ou risque de) subir du harcèlement de rue, être confrontée au plafond de verre, ne pas être prise au sérieux dans mon travail, etc.
- En tant que femme, je peux sortir dans la rue maquillée, ou portant une jupe, sans attirer de regards étonnés/réprobateurs (petit passage militant pour les jupes pour homme), voire me faire agresser physiquement.
- En tant que femme, j'ai la possibilité de devenir mère, d'une façon ou d'une autre.
- En tant que femme, parfois j'ai peur des inconnus dans la rue.
- Etc, etc.
Alors oui, ce sont des généralités, qui ne concernent pas la totalité de la population féminine (ça a déjà été très bien dit plus haut par une Madz dont j'ai zappé le pseudo, sorry), mais je pense qu'une grande partie des femmes peut se reconnaître dans un ou plusieurs de ces sentiments.... C'est bien le concept de la généralité, ça existe pour une raison !
Dire qu'homme comme femme, on est tous différents, c'est vrai, mais je ne crois pas que cela doit pour autant nier l'identité de femme et les choses que nous avons en commun (que nous ressentons sûrement tous et toutes de façon un peu différentes), car même si c'est en grande partie une construction sociale, elle existe, sinon le féminisme n'existerait pas...[cela dit, je rêve d'un monde où tout ce débat n'aurait pas lieu d'être et où chacun serait simplement accepté pour qui il est. Utopisme, bonjour !]
Mais comme dans tout "groupe" qui est forcément constitué par des généralités communes superposées, on ne peut pas se reconnaître dans tout ! Je ne suis absolument pas 100% fille (j'suis même pas sûre que ça existe, quelqu'un qui colle à absolument tous les clichés sur ce genre), mais mon identité de femme est important pour moi, elle fait partie de ma construction, de qui je suis aujourd'hui.
Et oui, elle a encore pas mal de désavantages contre lesquels je pense qu'on doit lutter.
Ne pas pouvoir dire "en tant que femme" (je reviens encore dessus, désolée, mais c'est vraiment le point de l'article qui m'a fait tiquer), ce serait pour moi comme ne pas pouvoir dire "en tant que personne handicapée".
J'ai là aussi bien conscience de ne pas parler pour toutes les personnes souffrant de handicap, surtout qu'il y en a tellement si différents ! Cela dit, on peut avoir sur certains points un vécu commun, des envies communes, même si encore une fois cela ne rassemblera jamais les 100% !
Pourtant, c'est comme le fait d'être une femme, une partie importante de mon identité, et le fait qu'on soit tous différents ne change rien à ça...
Bon, je suis pas sûre d'avoir été très claire, il est tard et mes cachets défoncent, donc je vais juste essayer de résumer : j'aimerais bien un monde dans lequel cet article pourrait devenir la règle (l'abolition des vouléfi, j'veux dire), mais malheureusement, ce n'est pas celui dans lequel on vit... et je ne crois pas que le nier soit un bon point de départ pour le changement, je fixerais plutôt ça comme un objectif (d'égalité totale, donc) à atteindre un jour !