interessant ce que tu dis sur l'ambiance SP(dont j'ignore tout), cependant je rebondis sur deux ou trois points.alfredette;3909977 a dit :A Sciences-Po Toulouse, on a eu une polémique similaire il y a deux semaines : le Bureau Des Sports avait lancé une soirée "Chaudières vs Plombiers" (Allo ui cer la finesse), et l'administration a condamné les propos du BDS en promettant l'instauration d'un cours sur les thématiques du genre dès la première année.
Beaucoup plus choquantes encore que la soirée en elle-même étaient les réactions entourant la polémique : on en était pas à "ces féministes toutes des frustrées aigries", mais presque. De fait, on ne peut pas nier qu'il y aie un "machisme ambiant" à sciences-po : par exemple, la première chose qu'on m'aie dite à la rentrée, c'était "si tu couches pas, t'es tout de suite fichée comme étant une prude" (ambiance). Par la suite, j'ai pu constater que la place de la femme n'y était pas enviable : le slut-shaming y est monnaie courante, et les filles y sont très souvent jugées sur leur sexualité - ce qui est très paradoxal, car les promotions sont souvent plus féminines que masculines (70% dans ma promo).
Ensuite, je pense que plus les écoles sont "prestigieuses", plus certains étudiants adoptent un comportement immature - pour ne pas dire phallocrate. Mais les IEP - à fortiori de province - ne sont pas ce que l'on peut appeler "l'élite de la nation" (ce serait plutôt, à mon sens, l'ENS et polytechnique), et de nombreux scandales ont été rapportés dans ces deux écoles ( voir ici
Comme quoi... La valeur n'attend pas le nombre des années (d'études).
Dire que ne pas coucher=prude est une pensée répandue chez les hommes ET les femmes. Je ne vois pas la dedans du sexisme à proprement parlé puisqu'on critique autant les hommes que les femmes sur leur peu d'activité(certes pour les nanas ont parlera de pudibonderie et pour les hommes de lose, dans les deux cas c'est perçu péjorativement donc bon).
Quant au slut-shaming, sachant que, la encore, ça peut autant etre le fait des femmes que des hommes, pourquoi parler de sexisme?
Je parlerai de problemes d'ordre général, de probleme de représentation sociale plus que sexuelle. Cela dit, je suis ouverte au débat.