@Cococinulle
Je comprends ce que tu veux dire, mais personnellement je ne mettrais pas vraiment les blagues sur les blondes sur le même pied que les blagues sur les ballerines. Ne fut-ce que parce que les stéréotypes présents dans les blagues sur les blondes ont une répercussion sur les blondes.
Quand tu demandes ce que ça apporte aux gens, j'ai envie de dire : rien. Les gens font des blagues sur les ballerines sans aucun autre besoin de dire qu'eux n'aiment pas ça. Ils ne se sentent pas supérieurs aux gens qui en portent. Ils s'en fichent même, simplement : ils n'aiment pas les ballerines, et ils extériorisent. Voilà tout. (Alors je dis pas, peut-être qu'il y a des gens cons qui toisent les gens qui portent des ballerines, et que ces gens aillent au bûcher, mais j'ai pas l'impression que c'est la majorité)
Je comprends aussi quand tu parles de blagues lourdes et vues et revues. Je suis belge, je ne peux pas "mal employer" le verbe "savoir" sans qu'on me le fasse remarquer en rigolant ("est-ce qu'on sait acheter des champignons au supermarché ?"). Est-ce que c'est la CENTIEME fois qu'un.e Français.e me fait cette remarque ? Oui. Est-ce que je comprends que ça l'amuse parce que pour lui ça sonne rigolo ? Oui. Est-ce que je comprends aussi qu'il se contrefout en réalité de l'usage que je peux faire du verbe savoir ? Oui aussi. (Alors bon je sais que tout le monde n'est pas moi, et que je suis pas dieu descendue sur Terre et que c'est pas parce que moi ça me va que ça doit aller à tout le monde, mais personnellement j'estime que les gens en face de moi sont tolérants et respectueux de ma personne, quand bien même ils ricanent bêtement quand je fais un mésusage de "savoir", et donc je les laisse rire parce qu'après tout, rire un peu, ça rend la journée meilleure)
Et à la question "est-ce qu'on peut rire sans rabaisser les gens ?" j'ai envie de dire oui : on peut critiquer avec humour quelque chose sans rabaisser les gens (parce que c'est là qu'interviennent la tolérance et le respect, qui sont les garde-fous entre la critique et rabaisser les autres, selon moi). Et je fais partie des gens qui pensent qu'on peut critiquer et faire de l'humour au sujet des ballerines sans rabaisser les gens. Et je pense aussi que cet article ne rabaisse personne et qu'il fait juste des vannes sur les ballerines. Et je pense aussi qu'on s'en fout d'avoir les pieds qui puent d'ailleurs (pensée émue pour mes pieds), que c'est normal si notre corps sent quelque chose et bref je m'égare.
J'ai bien compris ton ressenti, et celui d'autres qui sont lassées et qui se sentent jugées. Je suis pas d'accord, c'est pas grave, mais parfois, je suis triste de constater que la confiance présupposée et le respect mutuel ne suffisent pas pour faire des blagues sur des sujets anodins (parce que je pense que la ballerine, chaussure qui permet d'entrer à l'opéra et au restaurant, est un sujet anodin), quand bien même elles sont lourdes et répétitives (surtout dans un contexte collectif ; si dans un contexte privé, c'est X qui fait tout le temps des vannes sur les ballerines de Y alors que ça ne fait pas rire Y, je pense que la lourdeur prend réellement tout son sens, et que l'empathie de X envers Y a du plomb dans l'aile, parce que ça devient très personnel).
Voilà, c'est un avis qui ne regarde que moi, je vais pas épiloguer parce que j'ai dit tout ce que j'avais à dire, et je précise, je respecte le ressenti de celles et ceux qui se sentent jugés. Simplement je trouve qu'il y a des indices qui montrent qu'on ne juge pas les gens (ce qui n'enlève rien au ressenti, bien évidemment).
Je comprends ce que tu veux dire, mais personnellement je ne mettrais pas vraiment les blagues sur les blondes sur le même pied que les blagues sur les ballerines. Ne fut-ce que parce que les stéréotypes présents dans les blagues sur les blondes ont une répercussion sur les blondes.
Quand tu demandes ce que ça apporte aux gens, j'ai envie de dire : rien. Les gens font des blagues sur les ballerines sans aucun autre besoin de dire qu'eux n'aiment pas ça. Ils ne se sentent pas supérieurs aux gens qui en portent. Ils s'en fichent même, simplement : ils n'aiment pas les ballerines, et ils extériorisent. Voilà tout. (Alors je dis pas, peut-être qu'il y a des gens cons qui toisent les gens qui portent des ballerines, et que ces gens aillent au bûcher, mais j'ai pas l'impression que c'est la majorité)
Je comprends aussi quand tu parles de blagues lourdes et vues et revues. Je suis belge, je ne peux pas "mal employer" le verbe "savoir" sans qu'on me le fasse remarquer en rigolant ("est-ce qu'on sait acheter des champignons au supermarché ?"). Est-ce que c'est la CENTIEME fois qu'un.e Français.e me fait cette remarque ? Oui. Est-ce que je comprends que ça l'amuse parce que pour lui ça sonne rigolo ? Oui. Est-ce que je comprends aussi qu'il se contrefout en réalité de l'usage que je peux faire du verbe savoir ? Oui aussi. (Alors bon je sais que tout le monde n'est pas moi, et que je suis pas dieu descendue sur Terre et que c'est pas parce que moi ça me va que ça doit aller à tout le monde, mais personnellement j'estime que les gens en face de moi sont tolérants et respectueux de ma personne, quand bien même ils ricanent bêtement quand je fais un mésusage de "savoir", et donc je les laisse rire parce qu'après tout, rire un peu, ça rend la journée meilleure)
Et à la question "est-ce qu'on peut rire sans rabaisser les gens ?" j'ai envie de dire oui : on peut critiquer avec humour quelque chose sans rabaisser les gens (parce que c'est là qu'interviennent la tolérance et le respect, qui sont les garde-fous entre la critique et rabaisser les autres, selon moi). Et je fais partie des gens qui pensent qu'on peut critiquer et faire de l'humour au sujet des ballerines sans rabaisser les gens. Et je pense aussi que cet article ne rabaisse personne et qu'il fait juste des vannes sur les ballerines. Et je pense aussi qu'on s'en fout d'avoir les pieds qui puent d'ailleurs (pensée émue pour mes pieds), que c'est normal si notre corps sent quelque chose et bref je m'égare.
J'ai bien compris ton ressenti, et celui d'autres qui sont lassées et qui se sentent jugées. Je suis pas d'accord, c'est pas grave, mais parfois, je suis triste de constater que la confiance présupposée et le respect mutuel ne suffisent pas pour faire des blagues sur des sujets anodins (parce que je pense que la ballerine, chaussure qui permet d'entrer à l'opéra et au restaurant, est un sujet anodin), quand bien même elles sont lourdes et répétitives (surtout dans un contexte collectif ; si dans un contexte privé, c'est X qui fait tout le temps des vannes sur les ballerines de Y alors que ça ne fait pas rire Y, je pense que la lourdeur prend réellement tout son sens, et que l'empathie de X envers Y a du plomb dans l'aile, parce que ça devient très personnel).
Voilà, c'est un avis qui ne regarde que moi, je vais pas épiloguer parce que j'ai dit tout ce que j'avais à dire, et je précise, je respecte le ressenti de celles et ceux qui se sentent jugés. Simplement je trouve qu'il y a des indices qui montrent qu'on ne juge pas les gens (ce qui n'enlève rien au ressenti, bien évidemment).