Aprés une enfance dans le 'nord' = bretagne et région parisienne, ce fut On the road to the South à l'age de 12 ans.
En lieu d'arrivée: Albi, charmante bourgade du tarn, où j'ai cru mourir de chaud tout les étés pendant 8 ans, dont les gens ne sont ni plus ni moins aussi cons qu'ailleurs, en version plus fermé (en gros ils sont nés dés villages des coteaux avoisinant, et descendus en ville, et toi t'es une piéce rapportée, ils te le disent). Dans cette ville de 60.000 habitants, large banlieue comprise, quand t'as 'pas d'accent' on te regarde comme une extra-terrestre, et si tu demande un pain au chocolat n'en parlons pas (sacrilége, une chocolatine voyons, pfff), stu veux une sac en plastique à la caisse faut demander une poche i tutti cuanti.
Ils ont un dialecte incompréhensible où ils enlévent des lettres (le tar = le tarn, le baské = le basket, idem pour le prénom Elisabé !!), ou alors ils en rajoutent (paS troP, ilS, elleS...).
En gros, pour aimer ça, faut être fan des ambiances 3° mi-temps, et là désolée mais ça coince.
Larges passages à Perpignan aussi où question dialecte local faut être vraiment accroché:
une caire = une maison, tayz de = c'est +/- carrément, genre tayz de bon, la malle = le coffre, une bourse = un sac plastique, ...
Aprés ça, mouvance vers Montpellier pendant 2ans, plus cosmopolite, donc rien à dire, et au moins y'a la mer pas loin.
Et résultat aprés une décennie d'escapade sudiste, i'm back en bretagne depuis 2 ans maintenant et, j'avoue, je péte un plomb.
Il fait pas assez beau, c'est indégniable, et les gens sont comme partout.
Bialn mitigé.