Vos anecdotes sont top les filles :
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Fail 1 :
C'était l'hiver, alors que je montais encore à cheval. Le terrain était argileux, et avec les grosses pluies, ben = gadoue. Exceptionnellement, je desselle la jument dans son paddock. Paddocks entourés de fils blancs (et électrifiés), sauf que les chevaux, à force de galoper, avaient soulevé pas mal de boue qui s'était déposée sur le fil du bas.
Donc, selle à la main, avec les boots limite aspirées par cette infâme gadoue, je saisie le fil du haut, hop je soulève un pied pour enjamber le fil du bas. Sauf que le fil étant marron, je ne le vois pas, calcule mal mon coup, et ne lève pas la jambe assez haut. Ce qui devait arriver arriva : je me suis étalée dans la gadoue de tout mon long. J'ai même pas pu me retenir car j'avais la selle et le filet dans les mains. Tout ça sous le regard du directeur du centre équestre, qui s'en est payé une bonne tranche grâce à moi ! J'étais bonne pour nettoyer les cuirs...
Fail 2 :
En seconde européenne espagnole, voyage à Barcelone. Dans un musée (je ne sais plus lequel), je suis la dernière de la file. Je regarde une sculpture tout en marchant, les copines devant, quand je sors un énorme rot, le genre de rot qui fait qu'on ouvre la bouche sans le vouloir. Gros moment de solitude dans le silence du musée, avec les copines qui se sont bien foutues de moi.
Fail 3 :
En seconde toujours, après ce fameux voyage de Barcelone, on se raconte entre copines nos petits tracas dans les familles qui nous ont accueillies. Moi, confiante, je lance à mes copines "j'ai été constipée pendant une semaine, l'horreur" (j'ai le popo fidèle voyez-vous). Choquée, une de mes copines lance tout haut, alors que nous étions dans le couloir "QUOI, t'as pas chié pendant une semaine ???". Adieu discrétion...
Fail 4 :
J'attendais un appel important sur mon fixe, vous savez ceux qui ont une base mais qui n'ont pas de fil, bien sympa pour se balader dans la maison avec (détail qui aura son importance soyez concentré(e)s). Mais je devais passer chez le cordonnier qui même s'il est très sympa, a des horaires bien chiants. Je voulais donc absolument aller récupérer des chaussures avant qu'il ferme. Et là, illumination ! Je prends le téléphone fixe avec moi, et roule ma poule chez le cordonnier.
Je trouve une place juste devant (nickel), et je regarde de suite mon téléphone (fixe hein, rappelez-vous) pour voir si j'ai un appel.
La pauvre bête, isolée de sa base, me clignotait "BASE, BASE", frénétiquement. Je vous raconte pas le fou rire que je me suis payée toute seule
. Heureusement que la voiture était bien insonorisée !
Fail 5 :
Le soir d'Halloween, je décide de me déguiser en diable. Je met donc le paquet niveau maquillage, sans oublier les petites cornes.
Je pars rejoindre mon ex-meilleure amie. Sauf que je ne trouve pas le point de rendez-vous, je tourne dans les petites rues étroites du centre-ville et je commence à m'agacer.
Je me gare donc dans une petite rue avec un échafaudage, et je téléphone à ma pote pour savoir où c'est cette putain cette fête. Elle me donne des indications vagues, avant de me dire "attends j'arrive". J'attends, toujours dans la même rue, moteur allumé, devant un petit bar, où des gens en terrasse buvaient un verre. Elle me cherche, sans me trouver, et je décide d'aller une rue plus loin pour être plus visible. Et là, le drame.
J'avais mal calculé la largeur de la rue, et alors que je passe à côté de l'échafaudage, j'entends un bruit horrible : la portière arrière droite était en train de morfler sa race contre les barres de l'échaufaudage. Histoire d'aggraver mon cas, je recule, pour ré-avancer une nouvelle fois. OMG, c'est encore trop étroit.
Après avoir bataillé, j'ai finalement réussi à dégager ma voiture (que j'avais réussi à coincer quand même !), sous le regard ahuri des gens du bar, n'osant pas sortir à cause de mon maquillage
J'ai la chance d'avoir une mère en or qui a très bien pris la chose, car c'était sa voiture...
Fail 6 :
Je travaillais à l'accueil d'un supermarché, qui faisait la location d'utilitaires.
Il pleuvait comme une vache qui pisse ce jour là, l'eau rentrait dans le magasin (mal fait car peu d'évacuation d'eau, que ce soit sur le parking ou aux sorties du magasin).
Des jeunes viennent chercher un camion, en fin de journée. Je prends les papiers, les clés, le carnet, et je les accompagne dehors avec un parapluie. Et là, damned ! Je me rends compte que le camion est garé devant la laverie... Et il se trouve qu'en cas de forte pluie c'est la zone la plus inondée du parking. En jean/converse, je cherche une solution, et puis je comprends : Y'EN A PAS ! Il faudra que je traverse cette maousse flaque si je veux rentrer dans le camion, chose indispensable à la location (je devais vérifier le niveau d'essence). J'ai donc pris mon courage à deux mains, avant de plonger un pied dans la flaque. C'était glacial ! Les deux jeunes, sympas, m'ont aidé à monter dans le camion. J'avais les deux pieds trempés, froids, et le jean collés jusqu'au milieu du mollet.
Après qu'ils soient partis, je rentre finalement au magasin, pour passer la soirée à faire "shouick shouick" jusqu'à la fermeture.
Fail 7 (le dernier, suffit hein) :
En seconde, TP de bio. Au programme, dissection d'un coeur de boeuf. Tous vêtus de nos belles blouses blanches, c'est parti ! Avec mon binôme, on tâte la "bête" avec les sondes, on note, on re-tâte un peu. Beaucoup de binômes ont refusé de faire le TP (les midinettes croyant séduisant le fait d'être affreusement dégoûtées), alors que nous on était à fond. Je n'hésitais pas à mettre les doigts, que j'essuyais sur ma blouse pour noter proprement nos observations. En plein milieu du cours, l'alarme incendie se déclenche : c'est un exercice.
On laisse tout, et on descend derrière la prof. Tout le lycée se retrouve dans la cour derrière la ligne jaune. Et là mes amis le drame ! Tout le monde me regarde d'un air bizarre, je comprends pas, avant de capter : ma blouse est maculée de sang...
Je sais pas pour quoi je passe à leurs yeux, mais on se croirait dans le mauvais remake d'un film d'horreur pour collégiens...
Fail 8 (chui sympa) :
Toujours dans le même supermarché (veuillez vous reporter au fail 6), je suis à l'accueil. Un jour deux messieurs se présentent. Un seul des deux parle, et il bégaye affreusement : "Bonjour, société cré-école..."
Je souris (le genre de sourire quand on a pas compris) et lui demande de répéter : "société cré-école"...
Je trouve ça bizarre et j'appelle la fille du patron, mi-DRH mi femme à tout faire:
"- Amandine c'est moi, écoute j'ai deux messieurs à l'accueil qui sont de la société "cré-école" et qui demandent Mr ... (directeur du magasin). T'es au courant ?
- Bah non.
- Je fais quoi ?
- Attends j'arrive".
La fille du patron descend, et moi je continue ma petite vie à l'accueil. Puis de loin je la vois rire en me regardant. Je tilte pas, je tiens mon accueil. Plus tard, dans la journée, elle revient :
- Au fait C., tu te rappelles des deux messieurs ?
- Oui, alors ?
- Ils étaient venus pour le DAB (distributeur automatique de billets).
- Ah bon ? Mais...
- C., ils étaient du CREDIT AGRICOLE."
Et là je capte... Je me mets à sourire, elle rigole. Ca m'a poursuivie un moment ce malentendu ! fallait parler plus doucement aussi, j'aurais compris...
C'est tout pour ce soir