Vers l'âge de 10-11 ans, j'étais dans une chorale de quartier et cette année-là, notre spectacle de fin d'année était sous le thème des années 60, alors on nous avait toutes habillées avec ces jupes volantes juste en bas du genou soutenue par une grosse crinoline, le petit look Grease quoi. À mon tour de présenter une chanson au micro, ensuite je dois remonter sur l'estrade pour le numéro... Disons que la marche de l'estrade était un peu haute et moi ne songeant plus à la tenue que je portais, étire bien la jambe pour monter et met le pied sur la dite jupe qui descend et laisse voir ma belle crinoline et mon jupon... Morte de honte, j'ai quand même dû replacer la jupe rapidement et me mettre en place alors que la musique commençait... the show must go on qu'on dit.
Mais attendez, le truc des toilettes, je peux vous en raconter une qui est arrivée à mon arrière-grand-mère : elle entre dans des toilettes, très pressée, ouvre la porte d'une cabine (sans doute mal fermée ou défectueuse) et sans même regarder, elle s'assoit... sur les genoux de la femme qui se trouvait là. Je me demande encore qui des deux était le plus gêné...
Ça m'était arrivé aussi au boulot de me faire ouvrir la porte des toilettes... c'était ma patronne... Apparemment, j'avais mal enclenché le porte. Mais le pire après ça, c'est de le dire tout haut (en plus, l'espace de travail était grand comme la gueule de mon lapin) :
- Ha ha, oups, j'ai ouvert la porte pendant que t'étais là!
(Oui c'est bon, un peu plus fort stp, je pense qu'ils ne t'ont pas entendue à Hong Kong)
- Mais faut dire que la porte n'étais pas fermée non-plus, comment j'aurais pu savoir!?
(On s'en fout, mais si t'arrêtais d'en mettre, ça m'arrangerait)
- Mais ça va, j'ai rien vu, mais imagine si ça avait été un des gars. (toilette unique pour tout le monde)
(Oui, j'imagine, mais c'est pas arrivé, alors ta gueule stp)
Et sinon, vite comme ça : foncer dans la vitre en pensant que c'est la porte; ou la variante dans une porte tourniquet, foncer dans la vitre en passant être enfin sortie de ces portes infernales. Ou celle qui est arrivée à ma mère dans un fast food : foncer dans la vitre en renversant sa boisson fontaine, et deux ado attardés qui éclatent de rire. Ma mère n'est pas le genre à se vexer, elle va rire de ses propres gaffes, elle l'a donc pris en riant, mais là les deux jeunes en mettaient, ils n'ont pas seulement lâché un rire, mais ils riaient de plus en plus fort pour attirer l'attention sur eux et sur ma mère. Petits cons.