un décrochage à un lieu à partir de 2008 chez les -30 ans et le reste de la population et en particulier les jeunes hommes :
ça serait intéressant de savoir pourquoi en effet...
Après, clairement le responsable est cette société patriarcale.
Après, je suis pas sûre qu'on puisse parler de "les hommes" comme d'un seul bloc monolithique.
Ces incels sont en souffrance et nourrissent leur haine de cette souffrance car je pense qu'ils ne correspondent apparemment pas à ce que la société leur demande en tant qu'hommes, mais comme ils sont hommes, ils gardent cette image de ce "à quoi ils devraient aspirer" s'ils étaient des "hommes idéaux" d'après cette société. Je pense qu'une partie du problème vient de là.
Ce n'est pour moi pas qu'un problème de homme vs femme, mais un problème venant d'un système sociétal en entier, bien plus profond, comme tendrait d'ailleurs à le montrer la statistique de virginité de
@alezzia (reste à savoir pourquoi un tel écart, et pourquoi aussi vite).
EDIT : je n'ai pas parlé de notre société HYPER-sexualisée, à tel point que c'est presque un ascenseur social comparé à celleux qui n'ont jamais connu cela et qui sont rapidement marginalisé.e.s.
Une société où c'est anormal de ne pas coucher souvent et vite. Et où forcément certaines personnes qui n'y ont pas eu droit vont péter un cable ou se renfermer sur elles-mêmes, tellement la pression sociale est forte à ce niveau.
Ca aussi c'est un poison terrible.
Pour ce qui est des femmes incel,
Elles ne tueraient pas, non. Mais devenir aigrie au point de détester les hommes (et elles-mêmes au passage), oui clairement c'est possible (j'ai un exemple en tête, que j'ai connue). Seulement elles le montrent beaucoup moins en public. Mais dans la vie quotidienne, ça se voit plus qu'on ne le croit.
Enfin, je rappelle qu'au début, le mouvement "Incel" était à la base très différent... et avait été créé par une femme. Qui comme elle le dit dans l'article ci-dessous est dégoûtée de la récupération misogyne de son idée.
Dans les années 1990, une femme crée une plateforme de soutien aux "célibataires involontaires". Le terme, dont s'est réclamé l'auteur présumé de l'attaque de Toronto, a été dévoyé depuis.
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