Je suis désolée mais il faut vraiment, vraiment arrêter avec ces analogies complètement déplacées.
Rappel : Définition d'une prise d'otage (selon le code pénal) : Le fait, sans ordre des autorités constituées et hors les cas prévus par la loi, d'arrêter, d'enlever, de détenir ou de séquestrer une personne.
Bloquer l'accès à un bâtiment ou supprimer certains trains ce n'est pas une prise d'otage. La grève n'est pas une prise d'otage.
"Celui qui aura séquestré, enlevé une personne ou de toute autre façon s’en sera rendu maître, pour contraindre un tiers à faire, à ne pas faire ou à laisser faire un acte,"
La grève n'est pas une prise d'otage en elle-même. La grève est un droit constitutionnel. C'est incontestable.
Après, il y a les moyens de la mise en oeuvre.
Donc on se rend maître d'un certain nombre de personnes, en les empêchant d'aller travailler, ou d'aller étudier, puisqu'ils ne sont donc pas capables d'exercer leur droit d'aller faire ce qu'ils veulent faire, ils sont privés de ce droit contre leur gré (et subissent pour certains des pénalités), ils sont privés de leur liberté de mouvement ou d'action, par un rapport de force, et le but est de faire pression sur le gouvernement pour qu'il ne fasse pas ce qu'il désire mettre en place.
Il y a plusieurs façons de prendre en otage, et pas seulement de te faire attacher et baillonner sur une chaise ou menacer d'une arme. Mais rien qu'avec ce rapport de force, les grévistes mettent à mal une partie de la population.
Donc, là, franchement, il y a débat. Mais bon, perso, j'ai mon idée, tu as la tienne, c'est comme Civil War, choisis ton camp. Mais pour moi on est tip top dans la définition du code pénal (mais je ne suis pas juriste, ni avocat, ni ne travaille dans le droit)
En tous les cas, même si ce n'est pas une prise d'otage, il y a clairement une infraction contre les libertés.